AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,49

sur 109 notes
5
3 avis
4
10 avis
3
6 avis
2
3 avis
1
0 avis
Publié en 1999 pour la VO et en 2001 pour la VF, La Compagnie de la foudre est le premier tome d'une trilogie composée de la Légion du tonnerre et Les Guerriers de la tempête.

D'entrée de jeu l'auteur pose l'histoire. Les renards, groupe militaire structuré (cela change de la horde désordonnée habituelle) composé de 30 orcs (dont une femelle et un nain), sont engagés dans un combat sanglant contre d'haïssables créatures roses et molles (les humains bien sûr).

Les renards sont en quête d'un artefact d'une importance capitale au profit de leur affreuse reine, cruelle et sans pitié, mais dès le début, nos héros sont rendus sympathiques et humains (dans le bon sens du terme). Les hommes eux, divisés par la religion (entre les adorateurs d'un panthéon de dieux et un dieu unique) sont présentés comme intégristes,xénophobes.

Nous avons donc une approche originale en Fantasy, bien rythmée dont Gemmell dira : une série excitante et bourrée d'action (quatrième de couverture chez Milady).
Pas la peine d'y voir une parabole sur la conquête des Amériques (méchants européens, gentils indiens). Une lecture au premier degré suffit.

Un bon premier tome, qui ne se suffit pas à lui-même. Se terminant en pleine action, en pleine quête inachevée, il pousse à la lecture du tome 2.
Commenter  J’apprécie          370
Enfin une saga "de l'autre côté du miroir" !
Pour ma part, je commençais à être un peu saoulé des "méchants" orcs, "méchants" ci, "méchants" ça... Il y a un moment où il faut savoir regarder du point de vue de l'autre. C'est ce qui se passe dans cette saga. Loin des orcs de Tolkien, nous avons ici affaire à un commando de guerriers soudés, des frères et soeurs d'armes au vrai sens du terme, qui se rendent compte qu'ils sont manipulés par leur employeur de la manière la plus ignominieuse qui soit. Et un orc qui se rend compte qu'on se fiche de lui réagit comme il se doit : on vous en mettant plein la gueule !
Suivez Stryke et ses Renards dans leur révolte, à la recherche de la vérité qu'on leur a toujours cachée. Une fois décidés, rien ne peut les arrêter. Ils iront jusqu'au bout. Pour le meilleur... ou pour le pire.
Commenter  J’apprécie          90
J'ai adoré le concept du livre. On reste dans un monde fantastique, mais on nous met du côté des orcs, contre lesquels on s'oppose généralement dans les histoires du genre. On remet en question ses acquis et on s'attache aux personnages habituellement malfaisants que sont les héros, pour suivre une quête des plus originale avec l'espoir qu'ils réussissent. On découvre des orcs différents de ceux auxquels on est habitués, plus « humains » que ceux du seigneur des anneaux, par exemple, mais tout de même brutaux et assoiffés de combats, car c'est ce qui les définit.
Une trilogie passionnante, qui se lit très rapidement tant on est plongé dans l'histoire.
Commenter  J’apprécie          80
———
Tome 1 : La compagnie de la foudre
———
Assujettis et à la solde de la reine hybride Jennesta, les Renards — qui comptent parmi eux un guerrier nain — ont pour mission de récupérer un artefact dans une colonie d'humains polythéistes et de le ramener au plus vite à la capitale. Mais tout ne va pas se passer comme prévu puisqu'en plus de trouver l'artefact, les Renards vont également mettre la main sur une réserve monumentale de pellucide, un psychotrope puissant. L'erreur du capitaine Stryke de récompenser ses soldats en leur autorisant un repos bien mérité doublé d'une consommation de ces cristaux hallucinogènes, aura des conséquences fâcheuses. Peu alertes et peu attentifs, la relique leur sera dérobée, entrainant la compagnie sur les sentiers de l'exil et, par là même, sur celui de la liberté…

Cette série commence d'une excellente manière avec ce tome. Le point de vue et le ton choisis permettent d'éviter de tomber dans un didactique niais qui aurait été incapable d'immerger le lecteur dans la peau, les croyances et l'univers méconnu des orcs. Au contraire, c'est en distillant des petites touches explicatives au fil du texte —et non toutes regroupées à la première occasion venue— que l'auteur dépeint un tableau très intéressant.

Plusieurs points sont dignes d'intérêt et particulièrement plaisants :
Le personnage détestable de la reine Jennesta chez qui on sent une grande influence des mères matrones drow dépeintes notamment par R.A. Salvatore.
Des héros orcs (et nain) hauts en couleurs et attachants (quoiqu'on ne voulait peut-être pas s'attacher à des orcs…).
Une succession de péripéties tenant le lecteur en haleine et faisant que le roman se lit très rapidement.
Un bestiaire fourni et plaisant.
Des humains détestables.
Un environnement nimbé de magie mais perverti par l'action humaine.

D'un autre côté, certaines particularités du roman sont plus négatives :
Un style parfois lourd avec des répétitions évitables.
Un choix lexical assumé mais bizarre en ce qui concerne les "Multis" et les "Unis" (on s'y fait au fil des tomes).
Une légèreté de certaines situations et des réactions du leader des Renards, prompt à se lancer dans n'importe quelle direction du moment qu'un étranger le lui conseille (qui sait, cet étranger est peut-être la voix du MJ…)
Des combats fouillis, souvent sans surprises et répétitifs (couteau dans l'oeil, décapitation ; couteau dans l'oeil, décapitation ; couteau dans l'oeil…).
Une impression que remplacer "orc" par "humain" dans le texte, et vice-versa, ne changerait pas grand chose à l'affaire.

Un premier tome savoureux où, si l'aventure est au rendez-vous, on ne rencontre pas les héros atypiques escomptés.

———
La Trilogie "Orc" de Stan Nicholls
———
Dans le monde de Maras-Dantia, connu également sous le nom de Centrasie, les races aînées, polythéistes, vivaient en harmonie jusqu'à l'invasion humaine qui bouleversa l'ordre établi. Les humains monothéistes (fanatiques esclavagistes et racistes) mènent une véritable croisade contre leurs frères polythéistes, et sont guidés par une volonté d'épuration raciale. Tous les "sous-hommes" — nains, orcs, elfes, centaures, gobelins etc. — et les hérétiques doivent être éradiqués au non du Seigneur.

— Voici l'univers. Maintenant, tire un D100 pour connaître ta race.
— 00
— Fumble ! Tu seras... un Orc !"

Voilà ce qui aurait pu être à l'origine de la trilogie "Orcs" écrite par Stan Nicholls et publiée chez Bragelonne début des années 2000.

Car c'est bien sur fond de fantasy rôlistique que le lecteur va passer de l'autre côté de l'écran du maître de jeu et suivre l'épopée des Renards, guerriers membres d'une des races les plus détestées de l'histoire de la fantasy — et pour cause, ils ont été créés pour être chaotic/evil — : les orcs !
À ce mot, les amateurs auront bien des images en tête ; faire des orcs les héros d'une série fantastique, voilà qui est novateur et jouissif.

Pourtant, l'effet escompté n'est pas tout à fait celui obtenu…

Si cette trilogie riche en rebondissements est apte à combler les amateurs de fantasy, on regrettera toutefois certaines lourdeurs d'écriture, une trop grande simplicité de certaines situations, un univers qui ne prend pas réellement, et, surtout, un dévoiement des orcs dépeints dans les premières pages qui n'auront de cesse de se comporter comme des humains alignement "bon" de n'importe quelle fantasy…
Même si cette trilogie reste un excellent divertissement, la promesse de renouveau portée par le titre "Orcs" est rompue sur l'autel manichéen : on se contentera de suivre l'aventure des Renards tels qu'ils sont et non tels qu'on aurait souhaité qu'ils soient.

Par monts et par vaux, des villages kobolds jusqu'aux labyrinthes souterrains des trolls en passant par les austères cités humaines, les royaumes engloutis des nyadds ou les forêts profondes peuplées de centaures, nos orcs seront plongés dans une aventure qui les dépasse mais qu'ils n'auront de cesse de mener à bien, tant pour leur survie, que pour continuer de se battre côte à côte.
Commenter  J’apprécie          60
Ce premier tome se déroulant dans un univers fantastique où nous nous mêlons dans le monde des orcs, les ennemis de toujours des humains. Au sein d'une troupe, nous découvrons le fonctionnement de la société de ces monstres verts face à l'inexorable avancée des hommes.
La troupe est envoyée par une Reine cruelle pour rechercher un artefact, mais leur quête ne va pas se dérouler comme prévu et l'artefact se fait dérober. La troupe rencontre alors des individus qui vont les aiguiller vers une autre destinée.
Ce roman pourrait s'apparenter à une critique de l'homme colonisateur et surtout l'homme destructeur. En se déroulant du côté de l'ennemi de toujours, nous nous rendons compte de la bêtise de l'homme et e son fort pouvoir destructeur. Les orcs comme les autres races aînées vivent en harmonie avec la nature et le monde alors l'homme détruit ce que la nature a mis des milliers d'année à construire.
Le récit est bien écrit et est très fluide. Il y a beaucoup de dialogues qui ajoutent un atout intéressant à l'histoire. C'est épique et les scènes de bataille sont nombreuses mais rapides évitant ainsi la lassitude.
Ce premier tome est vraiment intéressant pour les adeptes de la fantasy et devrait ravir plus d'un lecteur.
Commenter  J’apprécie          60
L'idée de suivre les aventures d'une bandes de mercenaire Orcs est originale, mais le problème de se livres c'est que c'est la seul bonne idée. L'auteur nous plonge dans un univers fantaisiste tout ce qu'il y a de plus classique en y intégrant dedans le maximum du bestiaire fantaisiste existant, ce qui en devient peu crédible.

Le scenario est très banal, les dialogues sont plats, les descriptions des combats sont ennuyeuses et il n'y a pas inattendu, aucune surprise.

Une des seul choses agréable du livre c'est qu'il se lit très rapidement on ne peut que remercier l'auteur.
Je conseil se livre aux curieux qui n'ont rien de mieux à lire sur le moment.
Commenter  J’apprécie          40
» Premier tome d'un trilogie chez Bragelonne. Comme j'aime bien les changements de perspective ,les contrepieds , je suis ravi de voir mettre en vedette (sans édulcorer leur férocité) , ces Peaux-vertes si souvent confinés aux rôles d'affreux au service du mal. Stryke l'Orque dirige une troupe (les Renards) de mercenaires au service de Jennesta une souveraine hybride tout ce qu'il y a de dictatoriale et féroce. Nous sommes en Maras-Dantia monde où se côtoient et s'affrontent les races anciennes (orcs,gobelins,elfes fées ) et les humains envahisseurs. La situation est un calque de celles des nations indiennes confrontées à la ruée vers l'ouest . Dans ce début le groupe d'Orcs va changer d'allégeance et se retrouver traqué . le récit n'est pas très sophistiqué mais agréable .
Commenter  J’apprécie          30
C'est de la fantasy on-ne-peut-plus-banale, mais avec un point de vue intéressant (on suit les aventures du côté des orcs) et étonnant, sans pour autant tomber dans la brutalité et les grossièretés qui caractérisent ces créatures. Au final, cela reste une lecture agréable.
Lien : http://la-riviere-des-mots.b..
Commenter  J’apprécie          30
Après avoir beaucoup entendu parler de cette fameuse trilogie de Stan Nicholls ayant pour personnages principaux des Orcs, comment ne pas être en tenté en passant devant l'édition de poche de chez Milady à la jolie (et sanglante) couverture ?

Ainsi commence l'aventure pour nous lecteurs… dans un champ de bataille parsemé d'une telle quantité de cadavres que l'on ne voit plus le sol, confirmant la réputation qu'on les orcs d'être des créatures sanguinaires. Mais ce que l'on ignorait, c'est que les orcs ont le même comportement que les humains ; ils peuvent se montrer doux, affectueux, colériques, philosophes…, du moins dans le monde de Nicholls. Et c'est justement cette approche humaine de la créature qui m'a tout d'abord attirée.

De plus, la quête qui au début me semblait « bateau », l'est un peu moins au fur et à mesure du livre, mettant en lumière une partie de la vérité sur les races ainées tout en laissant assez d'ombre pour que l'on soit tenté de lire la suite.

Le côté négatif du livre est celui des humains qui se font la guerre pour une histoire de religion, même si ça ne les empêche pas de se battre avec les autres races…. le pire étant le nom de chacun des camps religieux : Les Multis pour les polythéistes, et les Unis pour les monothéistes. Avouez tout de même que pour les noms, ils ne sont vraiment pas décarcassés !

Malgrès ces quelques faiblesses – la quête qui même si elle est intéressante reste un peu simpliste, les stéréotypes de « la méchante sorcière » qui contrôle la race des orcs grâce à sa richesse – le livre est vraiment agréable à lire, et ma curiosité est piquée à vif par la tournure des événements, surtout à la fin du livre, bien entendu où l'on reste sur sa fin.

De plus, les scènes de combats sont vraiment bien décrites et l'on s'imagine sans peine sur le champ de bataille, plein de tension dans l'attente d'une issue favorable pour les Renards, nos guerriers orcs.

Si vous voulez vous évadez dans un monde d'orcs et de combats, ce livre est pour vous !
Lien : http://glowmoonlight.unblog...
Commenter  J’apprécie          30
Un roman d'heroic fantasy plutôt sympathique et qui change des clichés du genre.
Vous retrouverez des nains, troll et autres races habituelle mais cette fois nous suivrons une bande d'orcs. Ceux ci sont réduit en esclavage par une magicienne maléfique et vont faire la découverte d'un parchemin et d'un objet magique pouvant les emmener à en découvrir plus sur leur passer et qui sais peut être même les libérer.

Le roman est très rythmé, l'écriture agréable. Un bon premier tome.
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (278) Voir plus



Quiz Voir plus

Orcs, tome 1 : Le Quiz des races !

Au début du roman, les Orcs de la compagnie de Renards sont confrontés à des "créatures". On comprend vite qu'il s'agit...

De centaures
D'humains
D'elfes
De nains
De nyadd

7 questions
3 lecteurs ont répondu
Thème : Orcs, tome 1 : La Compagnie de la Foudre de Stan NichollsCréer un quiz sur ce livre

{* *}