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Il m'aura fallu une cinquantaine de pages, avant de réussir à rentrer dans la vie de ce gamin de seize ans, en passe de finir le collège, plus ou moins persuadé de ne pas être admis au lycée . Oui, jusqu'à ce que l'auteur nous parle des parents de Charlie Baxter, jusqu'à ce que j'observe ce père dépressif s'enfoncer, jusqu'à ce que je vois que la mère s'était barrée avec la petite soeur, ne l'emmenant pas , LUi. Ne le choisissant pas, LUI, décidant qu'il jouerait le rôle de garde-malade de son père, de sentinelle pour elle, de surveillant, à sa place à Elle... Et Charlie de réagir à sa manière... comme un adolescent en bien et en moins bien. Tombant amoureux pour la première fois, la toute première fois... rencontrant le théâtre , pour la revoir, elle ...apprivoisant Shakespeare, juste pour être à côté d'elle. Les rencontres qui changent une vie. Les amitiés qui se créent, celles qui se défont, les préjugés qui tombent, un à un comme des dominos. Et le premier amour, celui qui marque une vie. Et la vie qui pourrait basculer dans le sombre ou dans la lumière. Une histoire d'amour, oui, de celles qu'on n'oublie pas , mais aussi , un roman d'apprentissage ( nostalgie, années 90, lady Di, adolescence, naufrage d'une famille , la toute première fois, ..). Tout cela reste longtemps en tête, longtemps après avoir refermé les pages de ce livre, même si l'on est pas anglais, même si l'on n'a pas vécu son adolescence dans les années 90, même si on n'est pas un garçon, même si ce ne sont pas nos souvenirs. Ce sont peut-être ceux de David Nichols, l'auteur ? On se prend à douter tellement cela sonne vrai, cela sonne juste, cela sonne nostalgique. Une très jolie et douce nostalgie... "Summer Melody" , à cause, ( ou grâce ! ), à la chanson de Pulp : David's Last Summer. Un roman très touchant, très beau, et très agréable à lire . + Lire la suite |