Une très bonne découverte
J'ai pris plaisir à suivre les aventures de Nathalie et Adrien et du héros de cette série le bistrot La Bohème
Un seul regret, que ce soit si court :/ (mais les prochains tomes m'attendent)
J'ai beaucoup appréciée de passer d'un personnage à l'autre pour les découvrir cela rend la lecture fluide, l'humour y est présent tout comme la romance, on rencontre également les protagonistes des prochains tomes, mais très brièvement ce qui ne gène donc en rien l'ordre de lecture
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Encore une belle romance d'Alix Nichols j'ai beaucoup aimé Adrien et Nathalie et découvrir un peu du passé de Jeanne avec ses cheveux bleus...
C'est la première histoire de la série Bistrot La Boheme, peut être un chouïa trop rapide, On se laisse emporter par l'histoire
Pour info, l'auteur offre cet ebook en s'inscrivant à sa newsletter www.alixnichols.com.fr
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Les mains d’Adrien parcoururent son dos, puis plongèrent dans ses cheveux. Elle se sentait délicieusement étourdie. Il saisit sa nuque et approfondit le baiser, glissant sa langue dans la bouche de Nathalie, l’invitant à y répondre.
Ce qu’elle fit. Comment pouvait-elle ne pas répondre à la façon dont il la tenait, à l’odeur qu’il dégageait, à la manière dont sa langue caressait la sienne – tout était si bon, si incroyablement bon. C’était comme si elle était embrassée par un héros sexy dans une comédie romantique et pas par un ballot aux cheveux hirsutes. Elle n’avait pas été embrassée comme ça depuis sa première année avec Fred.
C’était une ville différente de Tokyo et de Kyoto à bien des égards, et il la préférait.
Non pas qu’il n’appréciait pas le reste du Japon. Il avait beaucoup d’admiration, voire même de l’exaltation, pour sa beauté et son architecture raffinées. Mais il le trouvait trop guindé et trop mouvementé. L’ambiance de l’île d’Okinawa, au contraire, était détendue. Les gens dans la rue portaient des tongs. Ils souriaient. Ils mangeaient de la soupe de porc au petit déjeuner et vivaient jusqu’à cent ans.
— Veux-tu m’épouser, Nathalie ?
Elle cessa de respirer. Tout semblait irréel, aigu et lointain à la fois, comme dans un vieux film en Technicolor. Fred la regardait dans les yeux d’un air implorant. Toute son habituelle confiance en lui avait disparu. Il la suppliait d’accepter ce dont elle avait toujours rêvé. C’était trop beau. Comment pouvait-elle dire non ? Comment pouvait-elle rejeter sa proposition, maintenant que son rêve était si proche qu’elle pouvait presque le toucher ?
Fred était l’homme de sa vie. Elle avait de la chance que ce type apprécié de tous, intelligent et beau, ait envie d’être avec elle – même si souvent il disait une chose et pensait le contraire, attendant d’elle qu’elle lise entre les lignes. Il souhaitait également d’elle qu’elle respecte ses limites et évite certains sujets comme, par exemple, ses parents, ses frères et sœurs, le mariage, acheter un logement… et les enfants.
Non pas qu’il n’appréciait pas le reste du Japon. Il avait beaucoup d’admiration, voire même de l’exaltation, pour sa beauté et son architecture raffinées. Mais il le trouvait trop guindé et trop mouvementé. L’ambiance de l’île d’Okinawa, au contraire, était détendue. Les gens dans la rue portaient des tongs. Ils souriaient. Ils mangeaient de la soupe de porc au petit déjeuner et vivaient jusqu’à cent ans.