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Je me suis agrippée à la lecture de ce livre sans me sentir agressée comme dans la plupart des polars à sensation bien qu'il y ait du sang, . Tout y est rythmé avec parcimonie, ça ne court pas dans tous les sens, ça ne se fige non plus sur un point, les choses se laissent vivre un point, c'est tout. Nos deux protagonistes, Pylon et Mace, anciens trafiquants d'armes convertis en des agents de sécurité privés, ne sont pas des super héros, ils ne sont pas des Sherlock aux déductions alambiquées, ils sont des simples détectives-gardes de corps, qui récoltent des indices petit à petit afin de parvenir à dénouer les énigmes, ça nous laisse le temps de les connaitre, de sympathiser avec eux, d'autant plus qu'ils ne sont pas des flics célibataires embourbés dans leur carcan professionnel. Mace et Pylon ont une vie de famille qu'ils savent composer avec leur métier. Et puis Killer Country, c'est l'Afrique du sud dans toute sa profondeur. On y retrouve la montée en flèche de la délinquance, le trafic d'influence des hommes politiques, la problématique de blanc/noir noir/blanc, le noir criminel et le blanc actionnaire, des fermiers blancs menacés d'extinction, la justice trempée dans les pots-de-vin, la vengeance, un pays historiquement enchanteur et touristique, les femmes aussi ont quelque peu voix au chapitre. Mais on est beaucoup plus fasciné par le personnage de Sheemina February, une dangereuse avocate qui est prête à toute forme de folie pour atteindre ses objectifs notamment se venger de ses anciens agresseurs. Intrigante, elle y met de la température!
J'ai passé un agréable moment avec ce livre!
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Les temps changent en Afrique du Sud ; les reconversions vont bon train. Mais une chose est sure, la vermine, ne change pas ; elle a plutôt tendance à bonifier à l'envers.

L'ouvrage est avant tout l'histoire d'une vengeance très ancienne, un roman noir plus qu'un polar au sens strict du terme. S'il y a des morts, et ils arrivent souvent abruptement, et rarement seuls, leurs meurtriers sont toujours connus. Un roman noir donc, qui pose un cadre : celui d'un pays gangréné par le crime, les trafics, et les rancoeurs. C'est d'ailleurs assez lourd à tenir. Ensuite on s'y habitue ; on se prend même à y trouver son compte, en quelque sorte.

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans cette histoire car j'avais l'impression de ne pas tout maîtriser (des personnages qui semblaient avoir connu par le passé des situations qui m'échappaient, une sensation étrange de prendre le train en cours de route et de ne pas connaitre au moins en partie le chemin déjà parcouru). Or il s'avère que ce livre est le second volet d'une trilogie ; et je ne le savais pas. Cela m'a sans aucun doute empêché de m'investir complètement au milieu de ces personnages et de leur donner du corps. Peu, finalement ont réussi à me capter.

En revanche, passé le début, et en acceptant de ne pas tout maîtriser, la lecture finit par devenir un plaisir. D'autant que le style colle à l'ambiance, et au contexte sociétal. La violence de la société sud-africaine, et le poids du passé sont omni présents.

La finalité de ce livre reste pour moi assez indéfinissable. Cela en fait une lecture pas déplaisante, mais pas vraiment convaincante non plus. Je ne ferme pas définitivement la porte à l'auteur qui, avec la dette, a sans doute du poser quelques bases fort utiles , mais qui m'ont échappées.

Je remercie les éditions ombres noires, et Babélio pour l'opération masse critique.

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Deuxième volet de la trilogie annoncée par l'auteur, Killer Country emmène donc dorénavant le lecteur en terrain connu après La dette. Et les héros, Pylon et Mace, ancien combattants de la Cause chargés des basses oeuvres et trafiquants d'armes reconvertis dans la sécurité pour touristes aisés et hommes d'affaires, tout comme leur ennemie jurée Sheemina February, qui a eu le malheur de passer entre leurs mains du temps où ils combattaient dans la clandestinité, sont maintenant bien campés.

De fait, s'il continue à dévoiler les bribes de leur passé et à montrer la manière dont Mace remet de plus en plus en question sa façon de vivre, Mike Nicol peut un peu plus se concentrer sur le désir de vengeance de Sheemina, ses atermoiements face aux sentiments ambivalents que lui inspirent Mace, et surtout sur le tueur qu'elle place sur la route des deux gardes du corps.
Cette partie, qui tient avant tout du thriller efficace dans lequel l'auteur manie avec maîtrise la tension, sachant la relâcher par intermittence pour mieux enfoncer le clou un peu plus tard est incontestablement réussie même si elle demeure relativement attendue.

Mais, comme dans La dette, ce qui fait l'intérêt de Killer Country, c'est surtout la trame sur laquelle vient se greffer cette intrigue. C'est la manière dont Mike Nicol pointe les dérives d'une société post-apartheid qui fait mine d'avoir laissé le passé derrière elle alors qu'il l'imprègne et que, même, il ressurgit avec violence. C'est aussi la façon qu'a Nicol de pointer la complexité d'une société dans laquelle les alliances d'hier ne sont plus celles d'aujourd'hui, tenant plus à des questions de renvois d'ascenseurs liés essentiellement à l'argent qu'à des questions raciales. Ainsi voit-on se former en filigrane l'image d'une société gangrénée par la corruption ici illustrée par de juteuses affaires immobilières qui éclairent par ailleurs la façon dont l'Afrique du Sud peine à combler le fossé qui sépare les plus pauvres des plus riches.

Peut-être encore un peu caricatural dans sa façon d'aborder les dilemmes intérieurs de Mace et Sheemina, Mike Nicol n'en réussit donc pas moins à proposer une nouvelle fois un roman agréable qui sait mêler habilement l'action et la peinture de la société dans laquelle cette dernière prend pied. C'est violent, plutôt trépidant, et instructif. Bref, du roman noir tout à fait recommandable.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Il est difficile d'échapper à la vengeance d'une femme. Mais c'est meilleur d'essayer sur de la bonne musique. [Sans spoilers.]


Tout d'abord, un grand merci aux éditions Ombres Noires et Babelio pour la lecture de ce roman, faite dans le cadre de la Masse Critique du 18 septembre. ^o^ Cela m'a d'autant plus fait plaisir que j'avais beaucoup apprécié le premier tome, notamment pour l'écriture brutale de Mike Nicol, ainsi que cet antagoniste féminin intriguant et incroyablement manipulateur qu'est Sheemina February…


On retrouve ainsi dans ce deuxième tome Mace et Pylon, les deux trafiquants d'armes qui s'étaient reconvertis dans la sécurité pour riches VIP. Après les événements du premier tome qui ont laissé sa fille meurtrie, Mace rencontre des difficultés financières qui le pousse à investir avec Pylon dans un projet immobilier. Ils se retrouvent alors en concurrence directe avec un certain Obed Chocho, qui envoie le tueur à gages Spitz (qui exécute ses contrats en écoutant de la musique country) à leurs trousses… Mais il se pourrait bien que leur ennemie, Sheemina February, ne soit pas étrangère à toute cette affaire.


La trilogie Vengeance de Mike Nicol se poursuit ainsi, et si vous n'en aviez pas eu assez avec le tome 1, cette suite vous proposera de plonger de nouveau dans une Afrique du Sud gangrenée par le crime et la corruption.
Mace et Pylon ont tenté tant bien que mal de changer de voie pour leur famille respective, mais les choses ne sont pas si faciles que cela entre les soucis d'argent et le procès qui menace Mace. D'autant plus que comme on l'aura compris dans le volume précédent, ils sont poursuivis par la vengeance de Sheemina February… Et quelle vengeance terrible, insidieuse et bien menée ! C'est assez jubilatoire de voir à quel point aucun personnage (masculin, oui, on peut le préciser sans aucun sexisme XD) ne semble voir comment la terrible avocate manipule les événements, et il est très facile de tourner les pages frénétiquement pour voir jusqu'où Mace et Pylon (mais surtout Mace, objet de l'obsession de Sheemina) vont tomber. D'autant plus que l'objectif précis de Sheemina demeure obscur…


L'écriture de Mike Nicol est toujours aussi surprenante par sa rudesse, qui n'épargne personne et surtout pas ses personnages principaux ou l'Afrique du Sud. Personne et rien n'est foncièrement « bien », et tout le monde flirte dangereusement avec le « mauvais côté ». La violence est partout, les coups s'échangent sans cesse, et le rythme remarquablement bien construit du roman est assez frappant. Et je le souligne parce que c'est rarement judicieux, mais l'alternance des points de vue de narration est vraiment intéressante. Elle permet ainsi au récit de se dérouler avec une efficacité entière, jusqu'au final brutal…


On notera aussi la présence d'une playlist country, la même que le tueur Spitz écoute en faisant son « travail ». A écouter sans aucune mesure. ^^


Bilan : une très bonne suite, dans la lignée du premier volume ! Un roman policier d'une noirceur brutale, et dont on attend la conclusion avec impatience. ^^
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Ce livre m'a été envoyé par Vendredi Lecture dans le cadre de leurs concours. Pour être honnête, dès que j'ai lu le résumé, j'ai pressenti que ça n'allait pas vraiment me plaire tant c'est éloigné des lectures que je fais habituellement. Mais j'ai tout de même décidé de tenter l'expérience et de découvrir quelque chose de différent.

Killer Country est en réalité le deuxième volet de la trilogie Vengeance. Normalement, je me débrouille toujours pour lire le tome 1 en premier (mon côté psychorigide sans doute) mais étant donné que je n'étais pas du tout certaine que ça allait me plaire, j'ai préféré jouer la carte de la sécurité et démarrer avec celui-là. D'ailleurs, je n'ai eu aucun mal à comprendre l'histoire puisque tous les éléments précédents sont suffisamment expliqués pour qu'on ne s'y perde pas.

Alors au final, qu'est-ce que j'en ai pensé ? Malheureusement, comme je le pressentais, je n'ai pas réussi à accrocher. Les histoires se déroulant dans ce type d'univers violents ne sont définitivement pas mon truc, et après avoir avalé la moitié du livre, j'ai fini par jeter l'éponge. Il est extrêmement rare que je ne termine pas un livre, et je me sens d'autant plus coupable qu'il m'a été envoyé gratuitement, mais vraiment je n'arrivais pas à poursuivre. Cette critique n'en est donc pas vraiment une, mais je suis loin de penser que ce livre sois mauvais. Il est plutôt bien écrit, rythmé et a le mérite de faire voyager. Je pense que les amateurs du genre pourront y trouver leur compte, malheureusement je n'ai tout simplement pas adhéré.

Je remercie Vendredi Lecture de cet envoi !
Lien : http://theravenandthewriting..
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Voici donc le deuxième volet de la trilogie après « la dette » . Comme je le craignais , baisse d intensité et sentiment de répétition. Pas de renouvellement. J en serai frustré, je n aime pas ça mais je ne lirai pas le troisième, je jette l éponge …
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Où est le tome 3 de cette trilogie ? Impossible à trouver en France... Et pourtant d'autres livres sont sortis...Afrique du Sud violente et corrompue, une société qui galope à sa fin...
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Jusqu'alors, Deon Meyer puis Roger Smith étaient les chantres de l'Afrique du Sud post Apartheid. Nul d'autres qu'eux savaient narrer les cancers qui rongent ce pays, les différences raciales, les ghettos, la violence et les tueries souvent gratuites pour une bouchée de pain ou quelques Rands. Il faudra compter désormais avec Mike Nicol et le deuxième opus de la trilogie " Vengeance ". Après " la Dette " paru en 2012 et considéré comme un des meilleurs polars de l'année, voici " Killer Country " qui peut se lire séparément. Reconvertis dans la sécurité, Mace Bishop et Pylon Buso, anciens mercenaires songent changer de vie avec un projet immobilier d'envergure. Mais les ennemis d'hier sont toujours présents et adversaires dans l'obtention du contrat. Dans cette Afrique du sud gangrénée par le sang, les morts vont s'accumuler dans les deux camps sans concession et sans remords. Remarquablement construit, ce thriller est aussi une histoire de vengeance pour une femme humiliée des années auparavant par le duo des ex-free fighters. L'épilogue, on le connaîtra dans le dernier épisode (le troisième tome), mais déjà on sent la fièvre monter avec l'affliction d'un des antagonistes dans l'emballement final.
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Anciens trafiquants d'armes, Mace et Pylon sont désormais à la tête d'une entreprise de sécurité. Cherchant à retrouver une situation à peu près respectable pour le bien de leur famille respective, ils s'engagent dans une affaire pour la construction d'un golf. Mais les choses ne semblent pas aller comme ils le souhaitent. Un homme décapité dans une cellule de prison, un tueur engagé pour exécuter plusieurs contrats pour un détenu, Mace qui est chargé par un juge d'évaluer la sécurité de son père qui vit en pleine campagne et au coeur de tout cela,Sheemina February, une redoutable avocate métisse qui semble jouer sur tous les plans pour préparer sa vengeance.
L'âpreté de l'intrigue, la plume de l'auteur m'ont un peu prise au dépourvu. de nombreuses personnages se succèdent dans un récit plutôt sombre : des gangsters, des tueurs évoluent dans un environnement obscur et dur de l'Afrique du Sud. le fait que je n'ai pas lu le premier volet de cette trilogie, La dette, doit avoir joué sur ma lecture : je me suis retrouvée à plusieurs reprises à me poser des questions sur les différents acteurs de l'histoire, sur les événements qui ont poussé Sheemina à s'en prendre à Mace et Pylon. Mais le suspens est bien présent tout au long de l'histoire : la motivation qui pousse les personnages à faire telle ou telle chose reste vraiment ambiguë jusqu'à la fin. L'ambiance de Killer Country est noire. Il y a de la corruption, des complots, de la violence, du racisme. Un bon mélange qui prend aux tripes. L'apartheid est finie mais les mentalités xénophobes restent très présentes et au centre de l'histoire dont Mace fait les frais. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, je ne peux pas non plus dire que j'ai aimé. Je pense que pour appréhender toutes les subtilités de ce titre, lire le premier volet est nécessaire. Il me manquait vraiment quelque chose pour entrer pleinement dans le récit.
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