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Deux amies, deux soeurs de coeur, unies par un lien indéfectible et liées par une souffrance infinie. L'une ne se remet pas d'une rupture amoureuse, l'autre souffre d'un mal plus profond, ancré dans son esprit prenant son corps pour cible. Tour à tour, elle parleront l'une de l'autre, de leur main tendue en vain, de leur famille et de tout ce qui les mine. Un été en forêt les a pour un instant apaisées. le retour à ville est un révélateur, ce monde n'est pas fait pour elle.

Ce roman de l'amitié, de la sororité et de la folie est sombre. L'issue est inéluctable, à la manière des grands romantiques du dix neuvième siècle. Il n'existe pas de recours autre que l'alliance dans la souffrance et l'évasion d'un monde qui n'est pas fait pour elle.

Si l'écriture est remarquable, le thème est déprimant, malgré l'ode à l'amitié, le contraste entre la relation fusionnelle qui ne parvient pas à vaincre le mal-être, maladie d'amour ou dépression, donne un récit noir et pessimiste. A ne pas lire en période de déprime.

Premier roman de cette rentrée littéraire d'automne 2022 dans une édition française, Les filles bleues de l'été est paru il y a plusieurs années au Québec.


144 pages Nouvel Attila 22 Août 2022

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💧Chronique💧

Si jamais je plonge, est-ce que la forêt me rattrapera de ses bras? Si jamais, je plonge, est-ce que la nuit étendra sa main d'étoile pour trouer l'eau du lac?
Parce que je vous le dis, j'ai plongé. J'ai plongé comme on oublie une respiration. J'ai plongé, corps et âme, dans cette histoire, et les vagues ont tout pris. J'ai tout ressenti de la forêt, des jours bleus, de la fragilité…
C'était mes soeurs en miroir.
Chloé et Clara. Clara et Chloé.
C'était mes soeurs en miroir, qui me racontait leur incomplétude, leur inadaptation, leur effondrement.
Et dans l'eau du lac, ça m'a noyé les yeux.
C'était mes soeurs en miroir, l'une et l'autre, confiant sur le papier ou sur l'herbe, leur tendre fragilité, la dérive et l'amitié.
Je nageais en eaux troubles, et pourtant, je ne voyais que la beauté. Je nageais sur des phrases, qui faisaient de la houle, et pourtant, j'étais en communion avec la nature. Je nageais en souffrance, et pourtant, je contemplais l'été.
C'était mes soeurs en miroir, et c'était une saison de rêves possibles, de paix et d'abandon…
Deux mois comme une parenthèse, comme une bouée pour enfin, respirer. Deux mois comme un soleil, comme une barque aux couleurs revigorantes. Deux mois pour se réchauffer au feu des souvenirs…
Mais l'automne est venu. Il a de nouveau tout écorché, tout abîmé, tout refroidi.
Et les filles bleues de l'été n'ont pas supporté, l'absence de lumière, de mousse, et de baignade.
Les filles bleues de l'été voulaient retrouver l'union, l'osmose et la Sororité.
Les filles bleues de l'été voulaient retrouver leurs yeux vagues, en miroir, sur l'étendue du lac.
Elles étaient mes soeurs, jamais aussi magnifiques, que dans ce moment de retraite intime, à se faire face, dans la grandeur de leur puissance féminine, en aimant la vie.
J'ai du vague à l'âme. Des vagues submergeantes qui roulent de ma pupille, jusqu'au fond du lac. Des vagues de chagrin qui s'écrivent à l'eau, sur un cahier noir…
Que fait le monde, quand la détresse s'empare des jeunes filles en fleurs? Je cherche la réponse dans les racines, derrière les broussailles, sous la surface verte, mais je ne la trouve pas…Et vous?
C'était mes soeurs devant ce miroir déformant qui ondule au vent, et la perte de l'été m'a fait un trou au coeur par lequel j'essaie de m'échapper, mais en vain…
Parce que le coup de coeur est trop grand. Grand comme le firmament. Grand comme l'absence.
Si jamais je plonge, dans le lac, est-ce que mes soeurs seront là, bleues comme un ciel d'été?
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Les filles bleues de l'été, ce sont Chloé et Clara, deux jeunes filles d'une vingtaine d'années blessées par la vie. La première ne parvient pas à s'adapter aux modèles tout faits et tente de garder le contrôle sur son corps en se faisant souffrir. La seconde rêve d'être toujours libre et indépendante mais elle ne se remet pas de la trahison de son amour perdu. le temps d'un été, dans un chalet éloigné de tout, elles essayent de se reconstruire : la solitude, la nature, le lac et la forêt, leur amitié fusionnelle guérissent peu à peu leurs blessures. Mais l'été s'achève, le retour en ville inéluctable ravive les souffrances. Clara et Chloé veulent retourner dans l'été.

Les filles bleues de l'été, c'est un court roman à deux voix, un roman intimiste, poignant, porté par une écriture poétique qui donne de la légèreté à une histoire très noire, très triste. Mikella Nicol est une jeune voix de la littérature québécoise que je prendrai plaisir à retrouver.
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Chloé et Clara sont deux amies dans la jeune vingtaine. L'une vit une peine d'amour, l'autre fait mal à son corps. L'été, elles retournent au chalet de leur enfance pour guérir leurs blessures, pour s'isoler des autres et pour se créer leur propre univers.

J'ai beaucoup aimé ce premier roman de Mikella Nicol même si les premières pages m'ont déstabilisée. J'ai été agréablement surprise par l'écriture poétique de l'auteur tout en finesse. Les chapitres se succèdent rapidement, je ne savais plus qui de Chloé ou Clara racontait, mais j'ai vite compris que ça n'avais pas d'importance, que ça reflétait très bien la relation fusionnelle entre les deux amies. Une relation étrange, un peu malsaine même. J'en aurais pris encore plus!
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Mikella Nicol est un peu plus âgée que Clara et Chloé, dans les 20 ans, lorsqu'elle écrit les filles bleues de l'été. Où est elle allée quérir cette inspiration qui si elle devait être prise au pied de la lettre par tous signerait notre fin.

L'écriture est remarquable, fine, empreinte de poésie. D'ailleurs, dixit l'auteur, des poèmes ont été remaniés afin d'intégrer de façon prosaïque le texte en bleu.

- Je m'appelle Clara et je veux qu'on entende dans mon prénom les éclats de cet été, tombés sur le sol gelé.
- Je m'appelle Chloé et j'aimerais que mon nom, prononcé à voix haute, rouvre les cicatrices.
Enfin, jolie phrase :
- du temps à rattraper : avec des braises du passé, faire un feu grand comme le ciel.

La trame.

Clara et Chloé sont deux jeunes femmes fragiles. Clara en quête d'amour et donc ici de reconnaissance,fragilité oblige, n'accepte pas que son compagnon l'ait délaissé pour une autre. Cela bloque son avenir que de fait elle n'a plus. Non reconnue, elle n'a plus lieu d'être.
Chloé est anorexique, rend son corps squelettique, se fait vomir à l'occasion et se scarifie.
Ce qui les rapproche, on ne sait pas trop mais elles décident de passer un été sur le lieu de leur enfance, un chalet isolé prés d'un lac, espérant que cela les guérira. Mais de retour à la réalité, la souffrance revient et elles décident de retourner au lac.

Pour plus de compréhension, incipit, Clara et Chloé ont décidé de repartir. Clara est allé chercher Chloé dans sa clinique et elles sont en route.

Désolé, réflexe psy comme pour d'autres romans, la notion de délire à deux me vient à l'esprit. Lorsque l'un disjoncte on peut attendre de l'autre une certaine contestation et non pas un accord de principe et une enfoncée dans un pire éventuellement dangereux. Clara et Chloé iront jusqu'au bout du pire.

James Dean, Werther, Amy Winehouse et autres tôt disparus, faut il que la fascination prenne le dessus sur la vie.

Les filles bleues de l'été. Un livre dont l'écriture peut fasciner, mais un parcours qui par delà la beauté des mots n'est pas à suivre à moins qu'il ne reste que littéraire, se soigner n'est pas un gros mot et une clinique ( p 15 ) qu'un lieu d'enfermement.

Discours d'une jeune fille accompagnée pendant 4 ans.
La vie est moche.
La vie n'est pas si moche que cela mais je n'arriverai pas à vivre bien.
Je vais essayer de faire ce qu'il faut pour vivre bien.
Pas très romantique, mais une ouverture sur la vie.

La phrase de fin comme j'aime bien à les citer.
Quand les constellations se formeront dans la nuit, nous dormirons enfin, au fond du lac, notre lac.

Au fond du lac, pas très gai et une pensée pour les proches. Et pour Mikella Nicol, que la fiction reste fiction.
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Chloé et Clara se sont toujours senti des étrangères. A peine sorties de l'adolescence, ces deux jeunes femmes blessées dans leur corps et dans leur coeur, sont de celles qui n'ont jamais su « quel pied mettre devant l'autre pour continuer».

La brune et la blonde, la grande et la petite, elles ont noué depuis leur enfance, une amitié puissante et indéfectible qui les porte dans leur vie quotidienne tourmentée.

Et c'est dans le chalet de leur enfance, probablement proche de Chicoutimi, dans un lieu superbe et sauvage au bord d'un lac, qu'elles vont tenter de retrouver, loin de tout, un nouvel élan vital.

Un roman à deux voix, deux vies qui n'en deviennent qu'une lorsqu'elles sont ensemble, chacune parlant de l'autre et de ses blessures et cherchant, dans la douceur d'un été, la raison d'être qui lui échappe.

Les filles bleues de l'été est un court roman, rythmé par la parole de ces deux jeunes femmes qui, dans d'intenses et brefs chapitres, explorent la difficile entrée dans l'âge adulte.

Mikella Nicol, avec des mots doux et poétiques imprégnés de la beauté d'une nature omniprésente, ouvre sous nos yeux le gouffre du mal-être et nous montre à quel point l'équilibre ne tient parfois qu'à un fil.

J'ai été très touchée par ce premier roman émouvant et douloureux qui nous interpelle sur les fragilités de l'adolescence et sur les failles qu'elle enracine insidieusement dans les coeurs trop sensibles.

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" Nous avons vécu le bonheur duquel on ne se relève pas."

Deux jeunes filles de vingt ans, Chloé et Clara, cherchent à guérir de leurs blessures, du mal et de la peur qui les hantent. Chloé a basculé dans l'anorexie et la folie, "elle n'avait plus su porter son image sur ses épaules." et Clara, "épuisée de chagrin, lourde de haine", ne se remet pas d'une blessure d'amour.

Tout l'été elles se réfugient dans la maison de leur enfance dans la forêt au bord du lac. Elles ont un été pour se reconstruire et se retrouver, loin d'une civilisation qui les étouffe. Les journées se résument à des siestes, du silence, des cigarettes, des bains dans le lac, assises le soir face au lac "avec des piles de souvenirs entre les jambes", elles puisent leurs forces dans ces moments, dans leurs silences, dans leurs souvenirs " Notre force résidait encore dans l'enfance, avant que l'on attrape les maladies, la colère et les peurs des grands."

Quand le moment de revenir en ville arrive, elles appréhendent de quitter ce lieu où il leur semble avoir réellement vécu, elles appréhendent la rumeur de la ville, la rumeur de la vraie vie, le retour aux autres. " Nous avions été tellement loin. Plus près des étoiles que du battement des voitures. Plus près des oies sauvages que des membres de notre espèce... Ici, dans la ville, nous n'adhérions à rien... En ville, il ne faisait jamais assez noir pour trouver le repos."

Un jour Chloé prononce ces mots : " Clara, je vais retourner dans l'été... Pour de bon."

Un roman à deux voix qui se mêlent, on ne sait pas toujours laquelle des deux jeunes filles parle mais cela ne gêne nullement tellement leur relation est fusionnelle. C'est une histoire d'amitié démesurée, de quête de l'absolu tout en suggestion, l'auteure ne s'étend pas sur les blessures des deux jeunes filles, elle nous laisse les deviner.
Un court roman d'ambiance au rythme très doux, une histoire infiniment triste portée par une plume très belle, par une poésie qui éclaire le récit. C'est très beau. Une auteure à suivre
Lien : https://leslivresdejoelle.bl..
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*Petite précision importante!*
C'est un livre à lire quand vous n'êtes pas dans un creux vague!
Quand vous n'avez pas le moral au deuxième sous-sol et quand vous êtes capable de vous connecter à la douleur des autres sans trop que cela vous affecte!

C'est tout de même une précision importante car malgré sa poésie, ce livre transpire le mal de vivre de ses deux protagonistes.
Malgré les jolies phrases et le ton doux comme du miel, on n'y parle d'une vie trop dure à supporter.
Clara et Chloé tentent de veiller l'une sur l'autre, de se faire mutuellement oublier leurs blessures mais cela n'est jamais aussi simple...

Comment vivre lorsqu'on ne supporte pas son corps?
Comment vivre quand l'on ne supporte pas son coeur?

Il ne faut avoir de failles dans le coeur pour qu'il reste imperméable aux douleurs de ces deux jeunes filles...

Bref, un livre où la forme tente d'atténuer les tourments du fond. Un livre à lire en été quand le soleil peut au moins vous réchauffer un peu!
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Prodigieux, intense, un hymne à elles, Clara et Chloé, jeunes filles d'écorce et de mousse. Marche lente dans un livre huis-clos, rien que pour elles. On reste en assise dans ce texte au regard franc, vif et intrinsèque. Contemporain, stupéfiant de profondeur. La beauté des sentiments qui ne cèdent rien à la dernière marche des aspérités.
Lire, c'est étreindre le plus léger des gestes. On pressent le ralenti, l'heure prononcée de Mikella Nicol. Une narration robe blanche et marelle entre ciel et terre. Elles sont ici. Clara, divinement amoureuse dans les triomphes de la gloire d'une osmose au possible devenir. Malheureusement, le fil est rompu. L'amour radeau de Géricault , Clara est en dérive.
Chloé est égarée dans les méandres de ses angoisses. Peurs abyssales, le monde trop bruyant, les lumières de la ville, endormies. Chloé est une coquille dans son lit de meurtrissures et de chairs scarifiées.
Elles, siamoises, gémellaires, l'enfance : le lac spéculatif qui ordonnait pourtant les communions charnelles, les balançoires jusqu'au ciel, les rires clairs et le diapason d'une complicité originelle.
Chloé se meurt. L'hôpital, pansements sur les blessures mais pas sur les maux. L'oiseau grappille quelques miettes de pain.
Une robe noire, fantomatique, armure sur un corps qui ne cherche que la sérénité, la paix cyclique de la nature prête à pardonner. Chloé doit s'efforcer, rocher de Sisyphe, Clara soudée à elle. Les épreuves lianes et le retour ensemble dans le chalet en bois des parents de Chloé. Havre, Arche de Noé, barque et berceau, retirées du monde pour oeuvrer au bon, au beau, au charnel, à cette fusion, lave de volcan.
Le lac inspirant, complice et ses reflets qui ne repoussent que les pudeurs et les interdits. Elles ont couronnes de solitude, forêts et pinèdes. le plancher qui craque et lit foetus.
« Les souvenirs ne sont pas les gens : ils ne nous délaissent pas. »
Elles allongent leurs jambes jusqu'à l'horizon. Devinent le magnétisme du salvateur. Belles, cygnes, larmes et sourires. Corps brûlants en plein soleil et secrets au fond des bois, guérisseuses d'elles-mêmes, initiatiques.
Le retour à la terre ferme sera une nage en pleine mer houleuse. Clara, l'amour vaste pour cet homme qui choisira l'autre femme, jamais nommée. Parabole de la chute.
Chloé va affronter ses démons, réveillés en sursaut dans le spartiate de sa vie. Elles sont garde-fou, bandeau noir sur les yeux. L'alliance d'une équité dans l'épreuve. Anneau et raz-de-marée, l'adolescence est un envol, l'aigle noir.
« Bientôt le lac sera gelé, et cette idée nous empêchait de dormir. »
L'âge happe ces belles, brusque leurs espoirs. Elle ne sont qu'écueils et lézardes. Foudroyées par le mutisme de l'écho qui seul, pourtant comprendrait.
Clara, désespérée par la perte de l'homme. Chloé, trop fragile pour combattre les diktats du monde. «  Entre la nature et le rêve . »
« Les filles bleues de l'été » est un voile blanc claquant au vent. Cercle tragique et libre, immensément libre. L'été est la parole qui annonce ce majestueux livre, le triomphe des mots qui savent.
On pleure, parce qu'on pense. On ne vagabonde pas dans un tel livre, on lui doit le respect.
Clara et Chloé, jusqu'au point final.
À noter : La photographie de couverture de Claudine Doury («Nous n'irons plus au bois »,2018), conte la fin de l'enfance de sa fille.
Fondamental, magistral et immensément féminin. Publié par les majeures Éditions Le Nouvel Attila.
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Les filles bleues de l'été nous révèle deux âmes meurtries, esseulées, « deux peaux vidées », solidaires dans leur désespoir. Deux récits nous sont ainsi offerts en alternance, se croisent et se font face. D'un côté, celui de Clara qui est rongée par la colère, celle que laissent dans leur sillon les amours blessés. De l'autre, celui de Chloé, submergée par la tristesse. Elles ont toutes les deux perdu leurs repères, se sentent étrangères où qu'elles aillent. Partout, sauf là-bas… ce lieu auquel elles appartiennent, au même titre que le vent, les feuilles, le lac. Ainsi, elles trouveront refuge dans le chalet de leur enfance, s'envelopperont dans les souvenirs, dans l'espoir de voir se dissiper le brouillard. Mais l'été laissera place à l'automne…

Le texte de Mikella Nicol, tout en métaphores et en suggestions, nous fait ressentir les choses. Nul besoin de nommer la douleur, nous la devinons, nous la ressentons au plus profond de nous. Nous avançons avec les deux jeunes femmes dans un récit-brouillard dans lequel plane le mystère. Nous avançons à tâtons et nous nous retrouvons avec elles au bord du gouffre, dans l'attente.

Un roman sublime, d'une douloureuse beauté.

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