Vox populi

On m'avait dit de lire Patrick Nicol. Avec un enthousiasme exacerbé. "Il écrit tellement bien, je l'envie" est la phrase qui a piqué absurdement mon orgueil de jeune auteur. Allons voir donc. J'ai opté pour le dernier tout frais sorti.

(Cette critique se voulait plus courte. Je voulais écrire simplement "Meh". J'ai fini par mettre de la moelle autour de l'os.)

Résumé : la vie insipide d'un employé d'un cégep à la vie ratée. Voilà. Pour être franc, j'ai continué à lire parce que le livre était petit. C'est la seule raison. Parce que j'ai vu venir la fin où sa fille ne vient pas. C'était placardé plein mur, tellement que je ne mets pas de texte masqué en spoiler. On sait qu'elle ne vient pas avant d'ouvrir le livre. La surprise de taille est plutôt qu'on apprend qu'elle viendra le lendemain. Mais le livre ne nous permet pas de voir le lendemain. Meh. Puisqu'au fil de la narration on se penche longuement sur les expressions et sur les mots, j'ajouterais cette expression fort à propos qui résume en entier le problème de ce livre : "on ne veut pas le savoir, on veut le voir."

Vox Populi est le deuxième ouvrage de Patrick Nicol et je ne peux pas dire que j'ai aimée. Je me suis meme ennuyée ferme malgré la petitesse de ce roman. En résumé, il s'agit d'une journée dans la vie pas très intéressante de Marc, alors qu'il attend la visite de sa fille qui, ne viendra jamais.
Vous savez, ce genre de journée ou vous êtes sans arrêt dans votre tête, que votre esprit divague en passant du coq à l'ane et où personne ne vient interrompre vos pensées? Et bien c'est ce genre de journée que passe Marc. Ces jours existent, nous en vivons tous, mais ce n'est assurément pas assez intéressant pour s'y attardées sur près de cent pages. Une déception!