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EAN : 9782743419943
93 pages
Editions de la Seine (14/11/2001)
  Existe en édition audio
4.09/5   167 notes
Résumé :
Akaki Akakiévitch Bachmatchkine est un employé modeste mais modèle qui recopie du matin au soir des documents, ce qui est son unique et sa véritable joie. Sans ambition, sans besoin non plus, sa vie réglée va être bouleversée quand l'usure extrême de son manteau le contraint à en changer.
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Critiques, Analyses et Avis (45) Voir plus Ajouter une critique
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Je viens de relire le Manteau, cette nuit. Je l'avais lue et adorée jadis dans une autre traduction : la saveur en est demeurée intacte à mes papilles. J'avais un peu peur de casser quelque chose en la relisant : quelquefois même les meilleures sauces rancissent en nous jusqu'à nous les faire moins aimer, peu aimer voire plus aimer du tout, tant l'être humain est fait de matière labile.

Mais Gogol, non ; il ne mange pas de ce pain-là, d'ailleurs ça ne mange pas de pain du tout de le lire via cette merveille de nouvelle. Prenant naturellement la suite de son maître et ami Alexandre Pouchkine, notamment si on la compare au Marchand de Cercueils, Nicolaï Gogol entreprend une nouvelle sur le ton caustique qu'on lui connaît ailleurs (dans le Nez, par exemple, ou le Revizor), tout en s'ingéniant à prendre le parti des humbles, des vaincus, de ceux qui ont les pensées courtes ou qui ne savent pas se vendre.

Ainsi naquit Akaki Akakiévitch Savatkine (un nom aussi grotesque en russe qu'en français et qui fait clairement référence aux savates), fonctionnaire de onzième zone, payé à coups de trique et de coups de pied au cul, paillasson de ses collègues et être transparent totalement incapable de prendre la moindre initiative ou d'assumer une quelconque responsabilité. Son truc à Akaki Akakiévitch, ce sont les écritures : là, dans ce registre (et même dans les registres) c'est un orfèvre, un vrai moine copiste de la haute époque.

Il se satisfait de peu Akaki Akakiévitch, se nourrit d'encore moins et n'espère pas beaucoup plus de l'existence que la joie d'avoir une nouvelle grande et belle page à recopier. Sorti de là, sa vie a les reliefs de la Hollande et le goût de ses fromages. Que voulez-vous ? Avec quatre cents roubles de salaire annuel, c'est déjà heureux de pouvoir manger une fois sur deux !

Aussi, représentez-vous le tonnerre, l'horreur, le cataclysme pour ce brave fonctionnaire lorsque le couturier qu'Akaki Akakiévitch était venu consulter pour le rafistolage de son manteau lui annonce que la pelure élimée qui remplissait jusqu'alors cet office est complètement pourrie et bonne à peine pour se moucher dedans ! Le coût d'un manteau neuf sera d'environ cent-vingt roubles…

Akaki Akakiévitch fait tout ce qu'il peut pour infléchir le verdict du couturier mais au fond de lui-même, il sait bien qu'il a raison et affronter l'hiver de Pétersbourg avec un manteau épais comme une mousseline n'est sans doute pas la meilleure chose à faire. Alors, la mort dans l'âme, notre brave Akaki s'en retournera chez lui, la tête basse en traînant les pieds, puis, se reprenant très vite et comprenant qu'il lui faudra faire durer les semelles, s'engage dans un titanesque travail d'économie au long court.

Jusqu'au jour lointain et fatidique où Akaki, exsangue et famélique pourra enfin poser sur le bout de la table la somme exigée pour la confection de ce manteau dont il a tant besoin. Qu'adviendra-t-il ensuite ? Ça, nul autre que vous ne pourra vous le dire car je refuse catégoriquement de repriser ce tissu, qui, au demeurant, n'est peut-être qu'un tissu de mensonges. J'aurais trop peur de me prendre une veste ou de me faire habiller pour l'hiver…

Mais je vous dirai encore ceci : selon moi, Gogol, dans cette nouvelle, frôle la perfection, ou tout au moins la très, très grande classe. Il bâtit une histoire universelle qui a beaucoup de points communs avec le personnage du vagabond de Charlie Chaplin, qui nous fait passer dans la seconde du rire aux larmes. Que d'émotion, que d'empathie suscitée pour le moins sexy des héros qu'on puisse imaginer, le type le plus court de vue et rébarbatif qui soit, il parvient à nous le faire aimer, à nous mettre mal à l'aise avec nos certitudes. Je vous tire mon chapeau et vous donne mon manteau Monsieur Nicolaï Gogol car vous tutoyâtes le génie avec ce texte. Du moins c'est mon avis qui a encore eu la bêtise de sortir non couvert, autant dire, bien peu de chose par le froid qu'il fait…
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La récente critique de @Mh17 ainsi que la liste de Mylena « L'Ukraine en littérature » m'ont donné envie de découvrir enfin cet auteur ukrainien que je n'avais toujours pas lu. J'ai choisi de lire ses nouvelles, elles viendront m'apporter quelques respirations entre des livres plus conséquents. Des respirations aussi pour approcher ces peuples, ukrainiens et russes, comprendre leur culture, impuissants que nous sommes, en ce temps de conflits et d'angoisse. le manteau est la première nouvelle du recueil « Nouvelles de Pétersbourg ».

J'ai immédiatement été très surprise par le ton caustique de l'auteur et sa façon de prendre le lecteur à parti, comme si nous étions face à lui et qu'il nous racontait une histoire tout en s'interrompant de temps à autre pour nous apporter une précision. Nicolaï Gogol prend le parti du plus faible, du plus démuni, de l'âme pure et innocente, du moins calculateur et du plus sensible. En l'occurrence Akaki Akakiévitch Savatkine (prononcez le à voix haute, quel curieux patronyme n'est-ce pas ?), petit fonctionnaire invisible parmi les différentes strates des fonctionnaires, homme sans histoire qui se contente d'un maigre salaire, passionné cependant par son travail qu'il fait consciencieusement, avec véritable passion même, à copier des actes officiels à longueur de journée.

« le plaisir qu'il avait à copier se lisait sur son visage. Il y avait des caractères qu'il peignait, au vrai sens du mot, avec une satisfaction toute particulière ; quand il arrivait à un passage important il devenait un tout autre homme : il souriait, ses yeux pétillaient, ses lèvres se plissaient et ceux qui le connaissaient pouvaient deviner à sa physionomie quelles lettres il moulait en ce moment ».

Malgré les railleries de ses collègues et les traits d'esprit dont il est la cible, Akaki mène une vie paisible et simple. Une vie d'ascète, sans responsabilité ni considération. Sans histoires, ni loisirs. Vous pensez, ses quatre cents roubles de salaire lui permettent à peine de manger à tous les repas. Alors, lorsqu'il se rend compte que son manteau est tellement élimé, presque transparent à certains endroits, qu'il ne peut plus remplir sa fonction première de protection contre le froid glacial russe, imaginez son désarroi lorsque le couturier lui dit qu'il ne peut plus le réparer tant il est usé, il lui faut changer de manteau. Acheter un manteau neuf au prix exorbitant de cent vingt roubles.
Après la sidération et un certain abattement, s'en suit un colossal combat des mois durant pour économiser cette somme, désormais si animé par la perspective de ce nouveau manteau qu'il en ferait presque des fautes dans son travail de copiste, et, malgré les repas sautés et la fatigue consécutive, il est heureux comme un enfant lorsque le manteau peut enfin être commandé, fabriqué puis porté. Une fois le manteau acquis le pauvre homme va se le faire voler et personne, parmi les forces de l'ordre ou parmi ses collègues, ne lui viendra en aide.

Je suis passée du sourire aux larmes dans cette courte nouvelle. le ton caustique s'entremêle à une certaine grandiloquence romanesque qui pose les fondements d'un style hors norme, une photographie de l'humanité où la bassesse, la méchanceté, la rudesse, l'indifférence tuent. Où les nantis, les fonctionnaires hautains, la bureaucratie sont épinglés. le talent de Gogol est de nous faire aimer cet anti-héros, cet homme pathétique, insipide et ennuyeux, d'éprouver une réelle empathie pour lui.

Une lecture triste intemporelle. le manteau, sous la plume de Gogol, devient tissu de mensonges, bâillon pour les plus démunis dans cette société où les dés sont jetés quelle que soit la bonne volonté qu'on y déploie… et Akaki d'en découdre toutes les ficelles…
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Pauvre Akaki Akakiévitch Savatkine !
L'obscur copiste dans un ministère - dont on préfère taire le nom pour éviter les ennuis - est un homme sans ambition mais attaché à son travail et heureux de son sort, malgré les railleries des autres fonctionnaires. Cependant, depuis quelque temps, le froid est devenu plus intense à travers son manteau usé jusqu'à la corde (une robe de chambre comme le nomme ironiquement les autres), et il doit se résoudre à en acquérir un nouveau.

C'est avec ses laborieuses et longues économies et au prix de « la réduction de ses dépenses ordinaires pendant au moins un an » – il est mal payé et ne peut espérer mieux – qu'il peut enfin commander à Petrovitch, son tailleur alcoolique, un pardessus neuf. Mais l'objet fini, qui fait d'abord le bonheur de son propriétaire et l'admiration de ses collègues, va ensuite attirer sur le médiocre conseiller titulaire perpétuel (c'est son grade) le plus grand des malheurs.

Cette bouleversante leçon d’humanité frise l’excellence pour décrire la bassesse, l’égoïsme, la vanité, l’indifférence des hommes, nous sommes profondément émus et tristes face à cette pitoyable existence qui aura toutefois un fantôme railleur et malicieux pour la venger. Le génie de Gogol est de faire du ridicule et sans grade, Akaki Akakiévitch Savatkine, un héros universel, un frère dont la misère nous atteint en plein cœur.
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Je découvre Nicolaï Gogol à la faveur de ce format court, une belle rencontre ma foi.
L'auteur nous propose une satire sociale assez féroce sur l'administration, institution universellement brocardée et moquée de tout temps et en tout lieu. Sous la plume de Gogol, celle de Russie se révèle être assez exceptionnelle.
Une satire également sur le pouvoir exercé par chaque supérieur sur ses subalternes, avec une déclinaison jusqu'au plus bas échelon.
L'histoire d'Akaki Akakiévitch Savatkine, modeste employé sans une once d'ambition va nous éclairer sur une misère aussi bien sociale qu'humaine dans cette Russie du 19ème siècle, l'auteur réussit à créer une atmosphère captivante autour de ce manteau, quel talent !
Akaki Akakiévitch est au désespoir, son manteau reprisé tant et tant est désormais hors d'usage, il lui en faut un nouveau mais son maigre salaire ne lui permet aucune folie...
J'ai beaucoup aimé le portrait que dresse Gogol de ce pauvre fonctionnaire, j'ai aimé le style, fluide et élégant, aimé aussi la morale teintée de fantastique, bref j'ai aimé tout court.
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Akaki Akakiévitch Bachmatchkine est un petit fonctionnaire
Tant il est timide, il s'exprime de façon décousue
Ses collègues de bureau n'ont de cesse de le piquer
Sa Vie connait un Revers
Lorsque son tailleur refuse de rapiécer
Son Vieux Manteau qui part en lambeaux
Et le contraint de lui fournir un gros « bas de laine »
Pour lui faire peau neuve
A la bonheur, qu'on se le dise !
Ses collègues et lui sont invités chez le « PATRON »
Mais Akaki trop étriqué parmi ces « collet monté »
s'empare de son Beau Manteau
et file à l'anglaise
Voilà qu'à la sortie
Des guenillards
Le battent à plate couture
Et se taillent
Avec son Beau Manteau
Les dés sont jetés !
Akaki veut en découdre
Il implore le plus Haut des Cols Blancs
De remonter la filière
Et d'épingler ceux
Qui lui ont dé'robé
Son Beau Manteau
Il se prend une Veste
Les dés sont pipés !
Pauvre Akaki, sacrément défait
Une loque humaine
Filant du mauvais coton
Son fantôme prend alors la relève
Le Manteau lui sera-t-il restitué ?
Sa doublure s'en occupe !!
Dorénavant, tous fileront doux
Akaki a enfin pris du galon !
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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
— Eh bien, je te, Pétrovitch… le manteau, ou quoi, le tissu… tu vois, partout ailleurs, il est tout à fait solide, juste un petit peu de poussière, et, vieux, on pourrait croire, mais neuf, juste, là, à un endroit, un petit peu, ou quoi… sur le dos, et encore un petit peu sur l'épaule, il s'est usé, un peu, et puis, sur cette épaule, là un petit peu — tu vois, et puis c'est tout… Rien comme travail…
Pétrovitch prit la capote, la disposa d'abord sur la table, l'examina longuement, hocha la tête, tendit le bras vers le rebord de la fenêtre pour saisir une tabatière ronde avec le portrait d'un général, mais de quel général, personne ne pouvait le dire, parce que l'endroit où se trouvait le visage avait été percé par un doigt et recollé à l'aide d'un petit papier plié en quatre. Après une prise de tabac, Pétrovitch ouvrit grand la capote, les bras écartés, la regarda face au jour et hocha la tête à nouveau. Ensuite, il retourna le revers, hocha la tête encore, rouvrit le couvercle avec le général, et, après s'être bourré le nez de tabac, referma la tabatière, la cacha et dit enfin :
— Non, pas moyen de réparer : la mise est mal en point !
À ces mots, Akaki Akakiévitch sentit son cœur se serrer.
— Pourquoi ça, pas moyen, Pétrovitch ? dit-il (on aurait cru la voix suppliante d'un enfant), c'est juste un peu aux épaules que c'est un peu usé, tu as bien des petits bouts, enfin…
— Les petits bouts, on les trouve, dit Pétrovitch, mais pas moyen de coudre dedans ; le machin est complètement pourri, tu mets l'aiguille, ça se débine dans tous les coins.
— Mais, si ça se débine, toi, tout de suite, une petite pièce.
— Y a nulle part où fixer, la petite pièce, elle aura plus de support nulle part, c'est trop usé. Ça tient juste parce que c'est du drap, mais, un souffle de vent et ça s'envole.
— Bah, toi, renforce-le. Mais comment ça, ou quoi !
— Non, dit Pétrovitch d'un ton ferme, y a rien à faire du tout. Le machin est mort. Vous feriez mieux, quand le froid de l'hiver viendra, de vous mettre des bandes molletières, parce que, les bas, ça réchauffe pas. C'est les Allemands qu'ont trouvé ça, pour se faire de l'argent (Pétrovitch aimait, à l'occasion, envoyer une pique aux Allemands) ; mais le manteau, c'est clair, il faudra vous en faire un neuf.
À ce mot de " neuf ", Akaki Akakiévitch sentit comme un voile devant les yeux, et tout ce qui se trouvait dans la pièce se mit à se mélanger. Il ne voyait clairement que le général au visage collé par le bout de papier sur le couvercle de la tabatière de Pétrovitch.
— Comment ça, un neuf ? dit-il, comme s'il était toujours dans son rêve, mais je n'ai pas d'argent pour ça.
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Il rentra chez lui tout radieux, se dévêtit et pendit précautionneusement son manteau contre le mur, non sans en avoir encore admiré, et le drap, et la doublure ; puis il sortit sa vieille capote effilochée pour la comparer au manteau ; mais en la regardant il ne put se défendre de rire : la différence était vraiment par trop énorme ! Et tout le long de son repas, un ricanement sarcastique plissait ses lèvres chaque fois qu'il songeait à l'état lamentable de sa vieille houppelande.
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Il n'y a, en Russie, pas plus susceptible que les fonctionnaires des ministères, de l'armée, de la chancellerie, bref, tous ceux que l'on comprend sous le nom générique de bureaucrates. Pour peu que l'un d'eux se croit froissé, il s'imagine que toute l'Administration subit un affront dans sa personne.
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Quand , le cigare aux lèvres et renversés dans de confortables fauteuil à bascule, ces messieurs eurent bavardé ou plutôt se furent tus à leur aise, le puissant personnage parut se souvenir de quelque chose, et dit à son secrétaire qui se montrait à la porte avec des dossiers sous les bras:' A propos, je crois qu'il y a la un fonctionnaire. Vous pouvez le faire entrer.'
A l'aspect piteux Akaki Akakievitch et de son non moins piteux uniforme, notre important personnage se tourna brusquement vers lui:
'Que désirez vous?' lui demande t -il de cette voix rêche et coupante dont il avait fait l 'apprentissage devant son miroir, dans la solitude de sa chambre, une bonne semaine avant la promotion qui avait fait de lui une Excellence. Pénétré dès l 'abord d'une crainte salutaire, Akaki Akakievitch entama pourtant, du mieux que le lui permit sa langue hésitante un discours pavoisé de ' n 'est ce pas?' plus fréquents de coutume:
Il avait un manteau flambant neuf, on le lui avait volé sans merci; il suppliait son Excellence d'intervenir comme bon lui semblerait, en écrivant à qui de droit, au préfet de police ou à un autre personnage pour activer les recherches…
Le général trouva, Dieu sait pourquoi cette requête directe d'une familiarité excessive.
'A ça Monsieur, s'exclama t-il de son ton le plus cassant, ou croyez vous donc être? Ignorez vous à ce point les usages? Vous auriez du tout d'abord présenter votre requête à l 'employé de service; celui-ci l 'eut transmise en bonne et due forme au chef de bureau, le chef de bureau au chef de division, le chef de division à mon secrétaire, le quel me l 'aurai enfin soumise...'
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Il songea combien il y a dans le cœur de l'homme peu de sentiments vraiment humains, et combien la dureté et la rudesse est le propre de ceux qui ont reçu une bonne éducation, même de ceux qui passent généralement pour bons et estimables.
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