AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,15

sur 258 notes
5
18 avis
4
24 avis
3
4 avis
2
3 avis
1
0 avis
Ce qui reste en forêt confirme la bonne impression que j'avais eue en lisant le 1er tome des aventures du capitaine Anato, et je ne vais pas tarder à lire les 2 suivants.
Un ornithologue disparait de son camp de base dans la jungle guyanaise et est retrouvé mort en forêt, pas loin d'un site d'orpaillage illégal. Par ailleurs un albatros mort s'échoue sur une plage, alors que ces oiseaux ne s'aventurent jamais sous ces latitudes. Coïncidence ou pas ?
Dans le même temps le capitaine Anato, guyanais élevé en métropole, cherche à découvrir l'histoire de sa famille, objet de bien des mystères.
Le livre mélange ces histoires, nous donne des pistes pour mieux les brouiller ensuite.
Très bon livre, belle histoire agréable à lire et qui semble authentique
Commenter  J’apprécie          40
Voilà un polar bien ficelé, mais pas que!
Colin NIEL tresse en effet plusieurs intrigues (la recherche de racines familiales du capitaine Anato, un accident mortel avec délit de fuite, un cadavre d'albatros loin de ses itinéraires habituels) autour de la disparition d'un scientifique réputé en pleine jungle guyanaise, là où c'est plus souvent le plus fort (des orpailleurs clandestins) qui impose sa loi que l'état français...
Dans la base scientifique qu'il dirigeait, débarque rapidement un collègue du capitaine qui, emporté par son désir de bien-faire, va se rendre sans les précautions nécessaires sur un site illégal d'orpaillage...
Colin Niel outre son talent de nous tenir en haleine, a le don de nous plonger dans la réalité de ce département si particulier : l'exploitation de travailleurs brésiliens, évidemment sans papiers, par des entrepreneurs sans scrupules, est bien documentée, ainsi que l'incroyable richesse de ce bout d'Amazonie.
Evidemment, l'auteur nous mène sur de fausses pistes, tout en dévoilant peu à peu la personnalité et le parcours de la victime, qui nous mèneront immanquablement au meurtrier, bien inattendu!
Il faudrait aussi parler de la façon dont Colin NIEL fouille les portraits des collègues du capitaine, loin de toute simplification ou manichéisme.
En conclusion, comme j'ai compris en le lisant que cette enquête faisait partie d'une série, je vais me précipiter sur les autres volumes!!!
Une seule incompréhension néanmoins, le glossaire, qui mêle vocabulaire scientifique et idiome local, sans qu'il soit précisé pour chaque entrée à quel répertoire il appartient.
Commenter  J’apprécie          40
Deuxième polar de Colin Niel : cette fois-ci, ça y est, nos sommes immergés en pleine forêt amazonienne qui est le coeur de l'ouvrage : le lecteur transpire dans la moiteur équatoriale, gratte ses piqûres de moustiques, parcourt les sentiers boueux avec la crainte de surprendre un orpailleur violent ou de marcher sur un serpent.
Le capitaine Anato et ses 2 lieutenants enquêtent sur le meurtre d'un chercheur du CNRS. L'intrigue accroche dès le début et nous mènera des îles Kerguelen à la Guyane française sous les ailes d'un improbable albatros aux sourcils noirs. le style est à mon avis plus abouti que dans le premier roman, avec des phrases moins scolaires et des personnages plus étoffés. On a ici non seulement un bon polar, mais aussi une excellente documentation d'un auteur qui a vécu en Guyane, au premier plan des problèmes ethniques et sociaux de cet état frontalier : misère immigrée clandestine et exploitée du Brésil et du Surinam qui vient « orpailler » en détruisant la forêt. Pour faire passer l'or, pas de problème, on le transforme en bijoux que portera sur elle la cantinière expulsée puisqu'on ne peut pas saisir les affaires personnelles ! Une fin inattendue et bien pensée : bravo... et vite à la 3ème saison !
Commenter  J’apprécie          30
Tout commence à Japigny, une station scientifique située en plein coeur d'une réserve naturelle de la forêt amazonien de Guyane. C'est là que travaillait Serge Feuerstein , ornithologue de renom retrouvé mort dans des circonstances mystérieuse. le capitaine Anato et son équipe vont démarrer une enquête des plus nébuleuse : est ce l'oeuvre des orpailleurs qui travaillent dans un chantier clandestin proche de la station ? y-a-t-il un lien avec la découverte de la dépouille d'un albatros des Terres Australes retrouvé échoué sur les côtes guyanaises ? le célèbre gendarme, métropolitain d'origine Ndjuka, devra également faire face à une autre énigme à résoudre : un secret de famille à demi révélé par sa grand-mère qui va le bouleverser.
Ce roman est le second de l'auteur, après « Les Hamacs de cartons » qui était déjà une belle réussite . On retrouve avec un plaisir indéniable le capitaine Anato et son regard perçant et attractif à la fois. Dans ce récit son personnage évolue; il se départ petit à petit de sa rigueur toute militaire pour laisser place à plus sensibilité. Face à la découverte de ses origines et de certaines révélations: il s'humanise et sort de sa carapace. Les personnages secondaires sont plus fouillés et gagnent en caractères : ils en deviennent beaucoup plus attachant. Outre la trame pleine de rebondissement, on notera les merveilleuses descriptions tant de la flore et de la faune amazonienne, que des habitants aux ethnies les plus diverses peuplant la Guyane pour lesquelles l'auteur utilise, avec un talent littéraire certain, son expérience d'ingénieur en environnement et sa passion pour cette région . On peut d'ailleurs ressentir, a travers le récit, son implication particuliere : lorsqu'il nous parle de la misere des chantiers des orpailleurs peuplés de clandestins en quète d'espoir , d'une certaine forme de néocolonialisme, de l'état d'isolement ressentit dans ce département du bout du monde. Petit plus : un lexique à la fin du livre pour expliquer certaines expressions créoles et termes scientifiques. Un livre passionnant qui satisfera autant les amateurs de polar que les amoureux de natures sauvages : dépaysement garanti !
Lien : http://au-chat-pitre.izibook..
Commenter  J’apprécie          30
De Colin Niel : Ce qui reste en forêt.

Voici un thriller qui se passe en Amazonie Française.
Dépaysement assuré avec cette lecture et une bonne connaissance de l'auteur de cette région et des moeurs et coutumes de ses habitants permanents.

_Un homme a disparu aux abords de la station scientifique de Japigny en pleine forêt amazonienne.
_Son cadavre est retrouvé et les soupçons se portent sur les orpailleurs d un chantier clandestin.
_Une dépouille d Albatros est trouvé sur la plage loin de ses origines.
_Le capitaine Anato Guyanais d'origine mais élevé en métropole est chargé de l'enquête.

Thriller ou les pistes se croisent, ou l'instigue policière est prenante dans un département français loin de nous.

Sympa à lire.
Commenter  J’apprécie          20
"Ce qui reste en forêt", deuxième tome des enquêtes/aventures du capitaine Anato, ayant quitté la métropole et revenu en Guyane après la mort de ses parents dans un accident de voiture.
(" Les hamacs de carton", lu d'ailleurs la semaine dernière, mais je tenais à connaître l'évolution de certains des personnages).
Encore un clin d'oeil dans ce titre, puisqu'il est...incomplet, et repris dans le polar, il donne "Ce qui reste en forêt...doit rester en forêt", tout un programme et qui en dit long sur cette espèce d'omerta locale qui règne sur ce territoire français.
Tout au long de ma lecture, je n'ai pas pu m'empêcher de penser aux épisodes (deux saisons) de la très bonne série de Canal+, "Guyane",avec Mathieu Spinosi et Olivier Rabourdin, et qui retrace l'existence et le quotidien de cerains orpailleurs et de leur chef, ainsi que de leurs "liens" avec la police et gendarmerie locale (vraiment, à voir,!!). du coup les descriptions de la flore et la faune faites par Colin Niel n'en sont que plus perceptibles.
Dans ce tome 2, on retrouve un capitaine Anato plus que jamais perturbé par la mort de ses parents, finalement, accidentelle ou pas?, et par la "découverte" d'un frère! Perturbé à tel point, que notre capitaine fait une "fixette" sur un junkie accro au crack, qui "squatte" à proximité de la gendarmerie, se demandant si ce n'est justement pas lui, ce frère, mais dont il se faisait une tout autre idée.
Toujours également, ce "problème" dans son rapport aux femmes avec lesquelles il n'arrive pas à se "fixer", enchaînant les conquêtes sans lendemain.
Dans " Ce qui reste en forêt", Anato et son équipe, Vacaresse et Girbal, vont tenter de faire le lien entre un chercheur disparu aux abords de la station de Javigny et la découverte sur le rivage d'un Albatros aux sourcils noirs, échoué bien trop loin de ses bases. Réalité, "escroquerie"?
Niel "ratisse" très large avec son scénario pour, petit à petit, très lentement -tout ce qu'il faut pour "énerver" le lecteur mais le maintenir en haleine- recentrer tous les éléments, détails et indices, et revenir aux fondamentaux de l'enquête et à son essentiel.
Commencé dimanche soir (14 août) , je l'ai lu d'une traite lundi!
Un capitaine Anato qui entre temps s'est considérablement rapproché de sa jeune nièce devenue maman, s'est quelque peu "éloigné" du reste de sa famlle djuka, et qui paralèllement à son enquête sur -au final- deux assassinats, va tenter de découvrir ce qui est réellement arrivé à ses parents, deux ans plus tôt, entre réalité, intuition, pressentiment, coutumes et croyances locales.
J'ai donc dans ma future pile à lire, le tome 3, "Sur le ciel effondré", (là encore je me demande ce que peut cacher ce titre, et bizarrement, il m'a fait penser à celui d'un des romans de l'écrivain américain Ron Rash, "Par le vent pleuré"...), et je suis curieux de savoir comment va évoluer Anato. Va-t-il retrouver ou trouver une certaine sérénité, ou va-t-il basculer dans le "camp" de tous ces flics à problèmes (relationnels et psy), aux addictions multiples?
Mais je vais attendre un peu avant de me lancer dans cette dernière lecture...

Commenter  J’apprécie          20
Livre dépaysant par la situation de l'action en Guyane, facile et agréable à lire..et une enquête qui tente de brouiller les pistes pour attirer l'attention du lecteur...à lire l'été au bord d'une plage !
Commenter  J’apprécie          20
Sous titré "Une enquête du capitaine Anato en Amazonie française", ce livre est formidablement intéressant pour découvrir, ou approfondir si on connait déjà, la Guyane. le capitaine André Anato est un descendant des "nègres marrons", c'est à dire d'esclaves qui se sont enfuis et cachés en forêt puis établis au bord du fleuve Maroni ; c'est un "Ndjuka" très exactement, mais qui a grandi en banlieue parisienne et qui revient à trente quatre ans dans sa région d'origine, renouant petit à petit des relations familiales compliquées, interrompues par ses parents en quittant le département.
L'enquête concerne la mort d'un scientifique, un ornithologue du CNRS nommé Serge Feuerstein qui connaissait bien la forêt guyanaise et qui détestait les orpailleurs considérant que ceux-ci détruisent la flore et la faune ; sa femme, peu heureuse en ménage, le trompait avec un autre scientifique de l'équipe. Alors Serge a-t-il été tué par un certain "mouton noir" surnom d'un orpailleur illégal brésilien incontrôlable ? Ou par un amant ou un scientifique jaloux ? Il avait été alerté par des jeunes qui avaient trouvé un cadavre d'albatros sur la plage ; mais qu'est-ce qu'un albatros pouvait bien faire là, très loin de sa zone de vie habituelle ?
Anato qui n'arrive pas à obtenir de réponse sur ce frère dont lui a parlé sa grand-mère, n'est pas au meilleur de sa forme pour débrouiller l'affaire ; il a du mal à dormir, multiplie les conquêtes sans lendemain et a même une aventure avec la veuve de l'homme assassiné. Pourra-t-il mener à bien son enquête ?

L'atmosphère chaude et humide de la Guyane est très bien rendue : touffeur, transpiration, ventilateurs, climatisation, et le contraste est fort avec le climat des régions australes d'où vient l'albatros à sourcils noirs.

Un polar prenant et instructif, qui comblera les amoureux de la nature, des aventures en forêt amazonienne et des enquêtes policières originales.
Commenter  J’apprécie          20
Dans la forêt amazonienne, aux abords de la station scientifique de Japigny, Serge Ferverstein est porté disparu. A sa recherche, deux gendarmes qui vont découvrir le cadavre. Qui a pu assassiner Serge en pleine forêt ?
Ce livre est un roman policier mélangeant intrigue meurtière et psychologique. Il donne une bonne représentation de la Guyanne à travers l'enquête menée par le capitaine Anato. Malgré tout je n'ai pas accroché à ce livre que j'ai trouvé ennuyeux. J'aurais aimé que l'énigme soit plus présente bien que l'approfondissement du caractère de chaques personnages est un aspect intéressant à la lecture. Je ne conseillerai pas ce livre bien qu'il puisse plaire à un grand nombre de personnes.
Commenter  J’apprécie          20
Dans la forêt Amazonienne, un homme, Serge Feuerstein a été retrouvé mort dans un gouffre entre les arbres, par les gendarmes et après avoir disparu pendant plusieurs jours. Seulement, une question se pose, qui les a guidés jusqu'au cadavre ? Peu de temps après, le légiste découvre que l'homme est mort par noyade. C'est donc un meurtre : Qiu est le meurtrier ? Les dirigeants de ll'enquête, le commissaire Anato et le lieutenant Vacaresse découvrent un chantier clandestin ; les opailleurs. Serait-ce un d'eux qui a tué Serge Feuerstein ? de plus, un albatros a été retrouvé mort sur la plage, ce qui est intrigant. Les enquêteurs sont perdus entre toutes les nouvelles intrigantes qui arrivent de jour en jour.

J'ai beaucoup aimé ce livre, tout d'abord par l'intrigue de ce livre qui est passionnante et pleine de rebondissements : qui a tué Serge Feuerstein ? Qui a guidé les policiers jusqu'au corps situé dans la forêt ?.
Ensuite les personnages semblent être proche de nous et de nôtre quotidien ; ils ont des problèmes familiaux ou au travail comme le commissaire Anato et le lieutenant Vacaresse ou bien encore des personnages qui ont été entrainé dans l'intrigue malgré eux comme Keegan, un Néo-Zélandais.
De plus, des personnages réels comme le Président Sarkozy, nous rapproche de la réalité et nous encre encore plus dans l'histoire.
Enfin, le cadre de l'intrigue nous fait plutôt penser à un lieu de vacances et de repos plutôt qu'au cadre d'un meurtre,
En conclusion, j'ai apprécié la lecture de ce livre pour le réalisme de l'histoire.
Commenter  J’apprécie          20





Lecteurs (507) Voir plus



Quiz Voir plus

Seules les bêtes

Pour qui Alice va-t-elle avoir des sentiments autres que sont mari ?

Michel
Armand
Maribé
Joseph

5 questions
10 lecteurs ont répondu
Thème : Seules les bêtes de Colin NielCréer un quiz sur ce livre

{* *}