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Critique de marina53


Fraichement débarqué de la métropole, le capitaine André Anato, de la Section de Recherche, retrouve ses terres natales, en Guyane, qu'il a quitté enfant. D'origine Ndjuka, une des trois communautés de Noirs-Marrons, il espère renouer avec les siens. Mais, pour l'heure, c'est la découverte de trois cadavres, une maman et ses deux enfants, qui occupe ses pensées. Comment une famille entière, qui vivait à l'écart du village, a-t-elle pu s'effacer en une nuit ? Les circonstances de la mort sont floues, pas de sang, pas de violence. Et c'est avec le lieutenant Vacaresse qui restera sur place, à Wetisoula, qu'Anato, qui lui retournera à Cayenne, va mener son enquête. Une autre affaire en cours, le meurtre d'une jeune fille assassinée d'un coup de couteau dans les rues de Kourou, serait-elle liée ?

Colin Niel, qui a vécu quelques années en Guyane, nous emmène sur ces terres, le long du fleuve Maroni. Une mère et ses deux enfants décédés dans d'étranges circonstances, une jeune fille assassinée, une femme que l'on retrouvera bientôt au fond d'un ravin. Autant d'enquêtes dont devront s'occuper le capitaine Anato et les lieutenants Vacaresse et Girbal. Outre ces affaires policières, c'est tout un territoire méconnu et peu exploité dans ce genre de littérature, avec ses croyances, ses rites et son histoire, que l'auteur nous dépeint. Nous sommes plongés au coeur du quotidien des Noirs-Marrons, notamment la communauté des Ndjukas. À travers cette enquête, l'on découvre leurs histoires d'identité et de territoire, leurs problèmes économiques et la difficile cohabitation entre communautés. Ce roman, à la fois policier et social, se révèle original et nous plonge dans une ambiance dépaysante et un brin envoûtante.
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