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EAN : 9782358510790
194 pages
Hélium (07/09/2011)
3.89/5   161 notes
Résumé :
Violette n’apprécie pas vraiment les hommes avec qui sa mère a des rendez-vous depuis son divorce. Le dernier en date, Dudley, aime les vide-greniers et les blagues nulles. La petite fille le surnomme très vite la Saucisse, et décide d’écrire une lettre à George Clooney pour lui demander de rencontrer sa mère...
Que lire après Dear George Clooney, tu veux pas épouser ma mère ?Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
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« Bon Dieu, pourquoi est-ce que rien ne peut se passer normalement quand tu viens nous voir ? » dit ce père divorcé à sa fille pré-ado en visite chez lui pour les vacances.
Je compatis. Les jeunes sont fantasques, belliqueux, énigmatiques, de 12 ans à 20 et quelques années. Une question d'hormones ? Quid de leur pauvre mère en pleine ménopause ?

A douze ans, on a déjà pris conscience que les parents n'étaient pas invincibles - ni des dieux ni des héros. Et pire : on sait désormais qu'ils ont des défauts.
Le mythe s'effrite encore plus quand le couple se sépare, comme chez Violette : papa est un salaud qui part à des centaines de kilomètres avec une bimbo vénale pour lui faire rapido des gamins ; maman, en mal de tendresse, se jette sur le premier venu, se redécouvre des appétits et fantaisies d'adolescente, et si la dépression ne la tue pas, le ridicule non plus. Les petites pestes du collège sont là pour rappeler à Violette que sa mère est une 'roulure' (sic), comme en témoignent certaines images impudiques sur FB, et les jeunes garces s'empressent de diffuser l'info via les réseaux sociaux.

Au milieu de tout ça, Violette, pré-ado malheureuse, inventive et teigneuse, en fait baver à ses parents séparés, et, en vertu du principe 'les amis de mes ennemis sont mes ennemis', se montre infecte avec tous ceux qui comptent désormais pour son père (sa chérie et leurs deux bébés) et sa mère (son nouvel amoureux).
Il n'y a que Rosie que Violette ménage, sa 'vraie' soeur de cinq ans.

A défaut de pouvoir recomposer le couple parental, Violette aimerait que sa mère trouve un compagnon digne d'elle, plutôt que ce lourdaud de Wiener avec ses fringues de vide-grenier et ses calembours pathétiques. Mais peut-on faire le bonheur des autres contre leur gré ?

Ce roman pour ados est plein d'humour et de peps, il montre les conséquences douloureuses d'une séparation familiale, pour les adultes et les enfants, mais aussi la "chaîne alimentaire" au collège.
On y trouve des paroles sages, par la voix de Phoebe (la meilleure amie de Violette, fille de psy), celle de la mère, aussi :
« Je ne tomberai jamais amoureuse, ai-je dit en pensant à Jean-Paul. C'est trop de soucis.
Maman a souri.
- Bah, j'espère que tu changeras d'avis un jour. Une part de douleur, ça fait partie de la vie. On ne peut pas arrêter de s'ouvrir aux autres et de prendre des risques par simple peur d'avoir mal. »

Et même quelques conseils avisés de George Clooney himself : « Il me semble que ta mère mérite quelqu'un qui soit là pour elle, toujours. Je ne suis pas cet homme-là. »

Voilà ! Que la vie continue telle qu'elle doit être désormais, que chacun s'adapte aux nouveaux venus de cette famille recomposée, et que le père fasse un peu plus d'efforts...

Merci L. ! :-)
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Le sujet – la difficulté d'accepter et de vivre après le divorce de ses parents - n'est pas neuf. Beaucoup de romans nous content l'angoisse des enfants, le déni et les affres de la vie d'une famille recomposée. Pourtant, ce roman vaut la peine d'être lu car il évoque ce drame avec beaucoup d'humour et de légèreté. Violette, la narratrice, porte un regard très lucide sur les adultes mais aussi sur elle-même. Aidée de sa meilleure amie, Phoebe, elle parvient à analyser clairement les situations et aussi ses réactions, parfois puériles, face à la nouvelle vie de ses parents.

Son père, réalisateur pour le cinéma, est parti vivre à Los Angeles avec sa nouvelle épouse et leurs jumelles. Sa mère, coiffeuse, est restée à Vancouver avec ses deux filles. D'un côté, c'est luxe, paillettes et faux semblants, de l'autre on tire le diable par la queue, dans une maison qui se transforme peu à peu en taudis faute d'argent. Pour couronner le tout, Violette va sur ses treize ans, se sent moche, mal dans sa peau et est la tête de turc préférée d'un duo de chipies blondes qui sévit au collège.

Violette est frustrée, délaissée, malheureuse et ne se prive pas de le faire savoir. Son père est un égoïste qui n'a d'yeux que pour ses jumelles alors que sa petite soeur de 5 ans lui voue un amour inconditionnel et sa mère joue les adolescentes, ce qui fait honte à Violette. La goutte d'eau qui fait déborder le vase est l'arrivée de Dudley, moche, ringard et amateur de calembours idiots. Violette prend le taureau par les cornes et écrit à George Clooney, le seul homme qu'elle juge digne d'entrer dans la vie de sa mère.
Cette idée loufoque va entrainer l'adolescente dans une aventure un peu folle, tout en lui permettant de réaliser qu'aucun homme ne pourra jamais, finalement, remplacer son père à ses yeux.

Susin Nielsen a commencé sa carrière en rédigeant des scénarios pour la série canadienne pour adolescents « Collège Degrady ». On sent qu'elle connait bien les jeunes – et le monde du cinéma – car ses propos font mouche. Rien n'est infantile dans les paroles et réactions de Violette, ou décalé. Elle réagit comme n'importe quelle ado pourrait le faire, dans la même situation. Les relations entre jeunes à l'école sont également très bien décrites. le langage ado est vivant, les réactions épidermiques et l'humeur cyclotimique sont décrites avec à propos et humour. On peut aisément visualiser les scènes décrites que l'on a tous vécu un jour. Comme ado ou comme parent d'ado.
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Première petite information, je ne suis pas fan de G. Clooney ! J'ai pris ce livre car il n'y avait rien d'autre et qu'il me semblait assez drôle. En tout cas, on ne parle pas tellement de Clooney dedans alors bon….

" Maman est arrivée avec un DVD et un sac de nourriture thaïe de chez Saswadee, comme tous les vendredis soir. Rosie a étalé une couverture devant la télévision, et j'ai disposé le repas dessus. C'était notre habitude immuable, toutes les semaines, et j'adorais ça. Car voyez-vous, le vendredi soir est la Soirée officielle des Femmes Gustafson. C'est LE soir de la semaine où maman est toujours libre pour rester avec Rosie et moi. Pas de rencards, pas d'invités, pas même Phoebe, Karen ou Amanda. Rien que nous trois. Donc, hier soir, nous étions à une demi-heure du début d'Ocean's Eleven, avec George Clooney, quand le téléphone a sonné. Nous ne sommes pas censées répondre au téléphone pendant la Soirée officielle des Femmes Gustafson. Mais quand maman a vu le numéro, elle a pourtant décroché… "
Violette a une mère qui ne sort qu'avec des losers depuis son divorce. Violette n'en peut plus, mais sa mère a désespérément envie de refaire sa vie et continue à accepter de nouveaux rendez-vous. Ce soir-là, le rendez-vous s'appelle Dudley Wiener, illico surnommé la Saucisse. Il adore les vide-greniers et les blagues nulles, et ne plaît pas DU TOUT à Violette qui décide de prendre les choses en main. Elle va donc écrire à George Clooney pour lui demander un petit service et filer Dudley : si la Saucisse a un cadavre dans son placard, elle le trouvera !"
Comme le résumé le fait si bien ressortir, vous pouvez vous rendre compte que l'écriture est relativement simple et correcte.
L'héroïne, Violette, ne m'a pas particulièrement touché ou plu, mais j'étais tout de même bien dans le livre, que j'ai lu très vite. L'histoire est sympathique et plaisante, avec une pointe d'humour. J'ai pas mal rigolé en lisant ce livre. Violette est une ado assez singulière, qui n'hésite pas à passer à l'acte quand il faut ! Elle n'est pas populaire, pas belle ect… Mais ça suffit amplement pour nous faire apprécier ce bouquin. C'est drôle, un peu touchant, original, fantastique à sa manière et très sympa. Une bonne lecture qui change de mes habitudes.
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Violette est une jeune fille attachante qui vit chez sa maman et part en vacances chez son père. Ses parents sont divorcés, et son père s'est remarié avec une femme plus jeune. Ils ont deux enfants. En vacances, Juliette et sa petite soeur n'ont pas le même sentiment : quand la petite soeur Rosie est en joie de voir son papa et toute sa famille, Violette ne trépigne pas de joie, grince et montre son mécontentement, jusqu'à un événement qui va mécontenter sa famille.

Nous commençons d'ailleurs la lecture par l'explication que Violette donne sur ces événements. de plus, elle nous dresse le portrait de tous les "Don Juan" qui ont été en rendez vous avec sa maman, et explique pourquoi elle doit prendre les chose en main afin de trouve l'homme idéal pour sa maman : quelqu'un qui sera parfait pour la rendre heureuse.

Léger, entrainant et qui ne se prend pas la tête, j'ai aimé cette lecture légère qui tient ses promesses. Roman jeunesse certes, mais cela fait autant de biens aux zygomatiques qu'au moral, car on en ressort rempli de bons sentiments et on aime voir Violette peiner à rendre sa maman heureuse.

Raconté à la première personne, on est vite entrainé dans l'histoire au scénario certes léger, mais qui reflète malgré tout les divers problèmes liés aux familles recomposées :

- La place de chaque parent

- La place des enfants et de ce qu'ils ressentent

- La place de la belle famille : belle mère, demi frère/soeur.

On ressent l'incompréhension de la jeune fille, et il me semble intéressant de ne pas se borner à dresser une liste de chose à changer dans l'environnement d'un enfant sans comprendre ses attentes et appréhensions.

On voit donc qu'en fonction de l'âge, les implications sont différentes : très jeunes, on perçoit le positif qui nous entoure : voyage, deux maisons, joie des retrouvailles... Mais en grandissant, on perçoit les comportements des adultes différemment et notre place d'enfant est bancale car on ne comprend pas les choses parfaitement.

Le style de l'auteur est fin, drôle et profond : Susin Nielsen parle avec sérieux et dérision de certaines situations. Par exemple, lorsque la maman reprend des rendez vous avec d'autres hommes... Beaucoup de questions, que les enfants n'osent parfois pas poser.

Mais de l'espoir, de la dédramatisation qui fait du bien pour une lecture fraiche mais sérieuse en même temps.

Lien : http://lecturedaydora.blogsp..
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Malgré l'originalité du tire, on pourrait dire que ce n'est qu'un roman de plus sur le quotidien des enfants de divorcés.
Jusqu'aux quelques derniers chapitres, qui justifient le titre, et nous font sourire.
Cependant, l'histoire de ces deux fillettes m'a émue, et j'ai pris grand plaisir à cette lecture.

Je pensais lire un livre drôle, et finalement je l'ai trouvé souvent plutôt triste.
Violette vit très mal la séparation de ses parents, et personne ne s'en préoccupe vraiment.
Du coup, même si elle aide matériellement sa petite soeur Rosie, souvent à son tour elle n'est guère à son écoute, alors que la pauvre n'a personne vers qui se tourner.
Quand le père câline ses fillettes puis repousse la petite Rosie, j'ai franchement envie de lui taper dessus !
La mère toute à son chagrin, n'arrive pas à assumer.

Dis comme ça, ce roman ne parait pas terrible !
Or, d'une part pas mal de légèreté grâce aux détails : l'"espionnage " des amis de la mère par Violette et sa copine, et leurs défauts caricaturaux, la présence d'un charmant garçon, le milieu du cinéma.
De la réflexion intelligente sur les relations, les réactions de chacun.
Et surtout, une lecture agréable, un livre qu'on lit très volontiers, on s'attache aux personnages, on sourit, on est triste avec eux.
En prime, une très jolie morale à la fin !

Au final, c'est un livre que j'ai lu d'une traite, et j'ai eu du mal à quitter les personnages.
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critiques presse (1)
Lexpress
07 novembre 2011
Un roman hilarant pour rire des difficultés que rencontrent les familles recomposées.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
QUE LES CHOSES SOIENT BIEN CLAIRES : je n'ai pas fait exprès d'expédier mes deux demi-soeurs aux urgences.
Voici ce qui s'est passé : Rosie - ma vraie soeur - et moi-même étions à Los Angeles pour fêter le Faux Noël, notre deuxième Noël de l'année. Nous avions déjà célébré le Vrai à Vancouver avec maman. Le Faux avait lieu le 27 décembre avec papa. Je l'appelais ainsi parce que tout, de la date au sapin en passant par les nichons de Jennica, était bidon.
Les cadeaux, par contre, ne l'étaient pas. Ils étaient parfaitement authentiques, et il y en avait des tas. Rosie a eu une poupée qui parle, un déguisement de fée, des jeux vidéo et l'épicerie Playmobil dont elle avait toujours rêvé mais que maman ne pouvait pas lui offrir. Avec des mini-concombres, des mini-pommes, des mini-haricots et des mini-bananes à empiler sur un mini-comptoir, et quatre bonshommes en plastique. Même à moi elle me plaisait, cette épicerie, alors que je vais bientôt avoir treize ans.
Pour ma part, j'ai eu un iPod Touch et deux paires de Converse montantes : la première couverte de roses et de crânes, l'autre en cuir noir. Démentes. Jennica m'a aussi offert une jupe, que je ne porterai jamais puisque je ne me mets jamais en jupe - toujours en jean et en tee-shirt. Elle pourrait s'en être aperçue, depuis le temps... mais l'idée n'est pas encore arrivée jusqu'à son cerveau.
Lola et Lucy aussi ont reçu des tas de cadeaux, même si elles en avaient déjà eu des tonnes pour leur Vrai Noël. Jennica ne voulait pas qu'elles se sentent exclues, vous comprenez.
Je ne vais pas mentir : la partie «déballage des cadeaux» a été super. La partie moins super, en revanche, a été la soi-disant surprise.

Mon père était venu nous chercher à l'aéroport ce matin-là, tout bronzé - limite marron, en fait.
- Les filles, j'ai une surprise pour vous, nous a-t-il annoncé en s'engageant sur l'autoroute.
Pendant un instant de démence passagère et d'optimisme béat, j'ai cru qu'il allait nous confier qu'il quittait Jennica pour revenir à Vancouver.
Mais non : il nous a conduites à Santa Monica, un beau quartier tout au bord de l'océan. Et il s'est garé devant une immense maison moderne au jardin luxuriant.
- Elle vous plaît ? Elle est à nous.
J'ai compris que par «nous», il ne voulait pas vraiment dire «nous».
- Ouaaah ! a soufflé Rosie.
Comme elle n'a que cinq ans, elle ne sait pas cacher sa joie.
- Et l'appartement de Burbank, alors ? j'ai demandé. Papa a haussé les épaules.
- On commençait à s'y sentir à l'étroit, tous les quatre. Et puis nous n'étions que locataires.
La nouvelle maison était splendide. Vaste. La terrasse n'était pas affaissée, les gouttières n'étaient pas cassées, et quelque chose me disait que la toiture n'avait pas besoin d'être refaite.
Rien à voir avec notre maison de Vancouver, donc.
J'étais en train de chercher quelque chose de méchant à dire, quand l'Épouse n°2 est sortie en courant pour nous serrer dans ses bras.
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- Non, je ne suis accro à rien. Je suis un type assez normal, dans l'ensemble.
Il a encore gigoté dans le canapé.
- Alors pourquoi vous comportez-vous comme un homme qui a quelque chose à cacher ?
- Comment ça ?
- Vous n'arrêtez pas de vous tortiller.
Dudley s'est levé. Il a soulevé le coussin du canapé et a ramassé quelque chose. C'était une des poupées de Rosie.
- VOILA pourquoi je me tortillais.
Rosie a gloussé de rire.
- J'en avais marre de tout monter dans la chambre [pour ranger] alors j'ai mis Roxanna sous le coussin ! a-t-elle expliqué.
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- Et ton père, il te manque ?
- Tout le temps. Et toi ?
J'ai haussé les épaules.
- ça fait deux ans qu'il est partit.
- ça ne répond pas à ma question.
- Je le déteste.
- ça ne répond toujours pas à ma question.
J'ai baissé le nez vers mes moufles.
- Oui. il me manque.
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Le problème, George, c’est qu’elle a des goûts catastrophiques en matière d’hommes. Si bien que j’ai pris l’initiative de me mettre en quête de quelqu’un qui lui convienne mieux. Et vous, je vous sens très bien. Je suis certaine que ma mère et vous, ça marcherait du tonnerre. (…)

Je sais que vous avez beaucoup de fiancées (…) Eh bien, avez-vous déjà réfléchi au fait que vous n’aviez peut-être pas fait la bonne rencontre ? J’espère que vous ne vous vexerez pas si je vous dis que, peut-être, certains de ces mannequins si glamour avec qui vous êtes sortis ne faisaient que vous utilisez pour votre célébrité et votre argent. (…)

Ma mère, elle, ne se servirait jamais de vous. C’est une coiffeuse de grand talent qui n’attendrait pas que vous la gâtiez comme une enfant (même si je suis sûre qu’elle ne cracherait pas sur un petit voyage de temps en temps dans votre château en Italie). Ma mère a toujours cru à l’indépendance dans la vie, et où que vous choisissiez d’habiter, elle se trouverait un travail (mais si je peux faire une recommandation, peut-être pourrait-elle travailler à temps partiel, ce qui lui laisserait le temps d’aller à la salle de sport raffermir un peu sa taille, et d’être à la maison quand ma sœur et moi rentrerions de l’école).
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J'aimais tant ma mère. Et je détestais mon père d'avoir fait d'elle une femme qui laissait à peu près n'importe quel type l'embrasser, tant elle avait besoin de lui trouver un remplaçant : quelqu'un qui soit prêt à l'aimer comme lui l'avait aimée, mais pour de vrai, cette fois.
(p. 59)
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