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Critique de gonewiththegreen


Premier livre de Nietzsche pour moi et j'ai enfin la réponse à la question que se posent tous les hommes , genre masculin : Qui a la plus grosse ?
Et bien , ne cherchez pas , c'est ce bon Friedrich.
Il y a lui et les petits oiseaux , il est bon , on est con , il a raison , on a tort , il sait tout , on est ignorant.
Je ne sais pas s'il a des amis , il semblerait que oui, on en croise un ou deux sur les 100 pages de l'ouvrage , mais ce que l'on sait c'est qu'il a des ennemis avec à leur tête , tout ce qui touche au christianisme , plaie fondamentale de l'humanité , aliénation de l'homme , tissus de mensonges voué à faire main basse sur les êtres humains .
Les exemples sont multiples : "Le christianisme est la métaphysique du bourreau" ou encore " C'est ce que comprit l'Eglise : elle pervertit l'homme , elle l'affaiblit, mais elle prétendit l'avoir amendé" ou " les Pères du Judaïsme et du Christianisme n'ont jamais douté de leur droit à mentir".
Les religieux ne sont pas les seuls à être habillés pour l'hiver: Les philosophes antiques en tête, les artistes , les Allemands (dont la dégénérescence va les empêcher de lire les livres du maître :)).

Ce livre , dont la lecture sans être impossible , est quand même ardue et nécessite plus de concentration que pour la multitude de romans érotiques sur le marché, ce livre donc n'est pas non plus inintéressant.
Les raisonnements avancés partent très souvent d'idées lumineuses , la partie sur la cause et l'effet en témoignant.
Le premier chapitre consacré aux maximes nous en livre quelques unes passées à la postérité comme "Aide toi, tout le monde t'aidera" .

Voilà, une lecture inédite pour moi. Un livre que l'on peut se contenter de parcourir puisque les chapitres sont distincts, même si Dieu prend une rouste à chaque page !
Je ne suis finalement pas étonné que l'idéologie nazie se soit revendiquée héritière de Nietzsche , en tous les cas il me semble. On retrouve à travers les pages quelques poncifs que les dégénérés nazis ont utilisé.
Ma note est très subjectivité : Si certains traits m'ont semblé remarquable , cette arrogance et ce déni de tout ce qui est différent de la pensée de ce monsieur est quand même à gerber.

Je finirai quand même sur le point éducation , puisque Nietzsche trouve que l'Allemagne ne fait plus son travail vis à vis des jeunes: Il pose quand même une question fondamentale
Est ce que l'accès de la masse aux savoirs n'entraine pas une détérioration de l'apprentissage ?
Pas de doute pour l'auteur et dans des proportions bien plus mesurées , pas trop de doute pour moi non plus .
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