Aposimz, tome 2

Dans ce tome 2, Essro devenu une marionnette rouge est en quête de vengeance et traque un à un les marionnettes noires de Revidor surnommé les Réincarnés :
- en affrontant les jumeaux maléfiques Eil et Eim, il fait la rencontre de Keisha la marionnette blanche venue de Xueiv Syap et elle aussi en quête de vengeance contre Revidor
- en affrontant le fourbe et vil Eeyu, il retrouve Biko de la poutrelle à la macle blanche transformée en machine de guerre dressée pour le tuer
Après un tome 1 enthousiasmant, le mangaka retombe un peu dans ses travers dont j'avais espoir qu'il se débarrasse : on n'a aucune idée des distances parcourues, on a aucune idée des temps écoulées, le worldbuilding est nébuleux, le technicbuilding est nébuleux, les personnages vont et viennent sans être développés voir sans se dévoiler, on fait évoluer les concepts en cours de route sans prévenir (la marionnettisation n'est plus une maladie fulgurante et fatale, mais une maladie lente dont l'issue n'est pas forcément la zombification), et comme les questions arrivent plus vite que les réponses les enjeux sont tout sauf clairs ! (s'il s'y a plus de contact entre la surface et l'au-dessous depuis la dernière guerre à cause de la mégastructure, comment à l'intérieur d'APOSIMZ est-on au courant des manigances de Revidor à l'extérieur et comment Dame Titania a-t-elle pu rejoindre la surface ?)
Après l'univers Hard Dark techno-horrifique est toujours intriguant, le mélange "Star Wars" / "Matrix" est toujours très cool et les affrontements entre super-héros et super-vilains en armure insectoïdes à la "Kamen Rider" sont toujours dantesques… et c'est plus que lui, dans un univers 100 % SF Tsutomu Nihei ne peut pas s'empêcher de mettre de la Fantasy avec un paladin en armure sur un cheval caparaçonné ^^
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J'ai été convaincue par ce tome 2.
Nihei est bien entendu toujours aussi avare en détails mais nos héros poursuivent leur quête. On en découvre un peu plus sur cette planète. on découvre d'autres villes et le traitement particulier réservé à ceux qui sont contaminés par la marionnettisation et sur le sadisme des dirigeants
Essro développe ses capacités avec une maîtrise étonnante. Il se trouve une alliée en la personne de Keisha qui pour servir Titania accepte de collaborer avec Essro.
le combat entre Essro/Titania et EEYU est plutôt réussi. L'introduction d'un revenant complique la donne et l'auteur nous laisse sur un cliffhanger qui donne envie d'avoir le tome 3 déjà en mains.

Les prémices d'une quête

On continue l'aventure vengeresse d'Essro qui se rebelle de façon active contre l'Empire. Éliminer tout ennemi. L'élément principal et le plus intéressant de ce tome est l'arrivée d'une coéquipière. Ainsi, cette aventure à trois, dont on entre-aperçoit quelques mystères autour d'Essro et notamment sur sa marionnette, laisse penser au début d'une quête. Car, personnellement, je n'appelle pas le début de ce manga, une quête. Certes, nous avions eu au départ un background qui laissait penser quel camp allait choisir Essro, ce qu'il allait et devait faire, mais il s'avère que ça paraît pour le moment totalement oublié, au profit d'une vengeance meurtrière et opportune, aux côtés de Titania. le manga a quand même la bonne idée à chaque fois de nous laisser sur une fin alléchante, incitant à lire la suite. Mis à part l'établissement d'une relation intrigante entre Essro et sa coéquipière, nous n'avons pas grand chose à se mettre sous la dent dans ce tome qui se lit rapidement. En effet, le texte n'est pas haut en couleurs, il ne délivre que le strict nécessaire et donc il est difficile de ressentir et de pénétrer dans l'univers. D'autant plus que j'avoue avoir vraiment du mal avec ce dessin, il me faut une certaine concentration pour bien admirer le paysage (quand il y en a un), et même les actions. Sans faire cet effort, Aposimz se lit en deux temps trois mouvements.
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Ce deuxième tome développe un peu plus la trame de fond guerrière de l'intrigue. Deux camps ennemis se disputent la totalité de cette planète et les quelques humains qui y vivent sont devenus des pertes "négligeables".
Les combats sont rapides, de nouveaux alliés et ennemis font leur apparition. Bref, pas de temps mort et toujours ce trait subtile qui esquisse un univers désertique.
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