Je ne sais pas trop quoi penser de ce livre. J'ai voulu le lire après avoir vu un reportage dans lequel
Laurent Terzieff disait que ce journal de
Nijinski était son livre de chevet : cela m'a intriguée, et encouragée à le découvrir.
J'ai fait plusieurs tentatives de lecture complète mais n'ai jamais réussi à aller jusqu'au bout de ce journal, qui, il faut le dire, est le journal d'un fou, parfois traversé de fulgurances poétiques géniales, mais le plus souvent est pris de délire furieux et enchaîne des mots abscons, scabreux, obscènes, les insultes à l'encontre de ses amis, la religion, les femmes...
C'est fiévreux, et ce n'est rien de le dire, mais aussi très fatiguant, parce qu'on le lit avec sa raison, tout en essayant d'éliminer les filtres de la logique, du beau, de la narration... mais, en ce qui me concerne, au bout d'une cinquantaine de pages je me sens débordée par tout ce "trop", ce vertige continu qui finit par me faire tomber le livre des mains.