A travers quatre chapitres évoquant chronologiquement les mythes de la fin du monde dans les religions jusqu'à nos fins du monde modernes et la responsabilité de la science dans les mythes modernes.
Dans le premier chapitre, l'auteur raconte différents mythes issus des grandes religions mondiales (la religion judéo-chrétienne, l'hindouisme,…). Si l'Apocalypse selon St-Jean reste la plus connue, il y a d'autres prophéties qui méritent toute notre attention. Les grandes religions révèlent de nombreuses sources pour le mythe de la fin des temps.
Dans les trois autres chapitres, l'auteur s'est plus concentré sur l'histoire contemporaine, les deux guerres mondiales et tout ce qu'il s'est passé après. Il met l'accent sur les guerres qui ont annoncé une certaine forme de fin du monde. Dans un encart, il revient sur les écrits de
Barjavel qui, dans leurs histoires, sont en quelque sorte des apocalypses (l'électricité cesse de fonctionner, une guerre totale,…).
Il mentionne également les nombreux films catastrophes, dont 2012, le film de
Roland Emmerich. Selon l'auteur, 2012 est LE film apocalyptique. Il regroupe toutes les catastrophes, même le président des Etats-Unis n'est pas sauvé ; signe que tout va vraiment mal.
Point de vue scientifique, le rédacteur illustre son propos avec des photos et des annotations démontrant que l'humanité est fautive. Il évoque par exemple l'assèchement de la mer d'Aral ou la destruction de la forêt amazonienne pour fabriquer des biocarburants au colza.
Le livre est ponctuellement illustré d'affiches de film ou de propagande, d'extraits de bande-dessinées ou encore de photographies. L'auteur utilise des termes difficiles à comprendre pour le grand public, j'ai moi-même eu plusieurs fois recours à un dictionnaire afin de comprendre toute la subtilité du texte.