Duellistes, knights of flowers, tome 1

Avec cette nouvelle série, je ne savais pas trop dans quoi je m'engageais. Je connais son autrice, Mai Nishikata pour des shojos assez classiques, mais qui avaient retenu mon attention à cause de son trait très fin. Elle est aussi l'autrice du fameux Game - Entre nos corps, que je n'aime pas du tout. Cependant ici, elle a décidé de partir dans une ambiance plus "Fantasy" qui détonne dans sa production et comme j'aime bien les histoires de chevaliers, je me suis laissée tenter par l'aventure.

L'ambiance et l'univers sont le gros point fort de ce titre car ils changent de ce qu'on a traditionnellement dans les parutions de shojo manga en France depuis plusieurs années. On se retrouve propulser dans un monde, qui ressemble trait pour trait au nôtre, mais où une riche famille de magnats japonais protège son héritier/héritière à l'aide d'un Chevalier trié sur le volet. Mais pour arriver à ce statut pour les deux, il va y avoir des épreuves des deux côtés. Celles-ci ont lieu dans un endroit bien particulier : une magnifique école où les ennemis de chacun sont réunis.

Honnêtement en lisant cela et en découvrant l'univers de Duellistes au fil des pages, je n'ai pu m'empêcher de penser à Utena, l'un des animes de mon enfance. Sauf qu'ici l'histoire est moins originale, moins complexe et il lui manque l'aura de mystère de la série originelle. En effet, en dehors du fait qu'il est question de "chevalier" mais c'est une version moderne, il n'y a pas la moindre petite touche de fantastique ou de fantasy et je le regrette. Tout est très rigide, corseté, codifié et cela donne un aspect assez superficiel à l'ensemble, tel un univers construit comme un château de cartes. du coup, même si l'enrobage a l'air appétissant, l'intérieur est fade et sans saveur.

Dans ce titre Mai Nishikata reprend des formules éculées qui ont fonctionné : la belle et intelligente héritière un peu froide, son chevalier qui ferait tout pour elle mais dont les sentiments le freine, le fiancé nonchalant et ambigu, les adversaires qui ne sont en fait que des victimes eux aussi, etc. C'est un vrai alignement de poncifs du genre, ce qui rend l'histoire bien trop prévisible. Alors oui, ce n'est pas désagréable à lire, les chapitres s'enchaînent bien mais ça n'a rien de révolutionnaire.

Pour conclure : Je suis un brin déçue par ce titre présenté comme "une oeuvre qui mélange action et romance, tout en présentant des personnages féminins de caractère", "l'histoire d'une jeunesse dorée qui, entre pression familiale, sociale et amour, cherche son identité." Si je retrouve ces éléments, ils sont tout de même bien fade dans l'ensemble et cette oeuvre est tout à fait oubliable.
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Duellistes – Knight of Flower marque le retour de Mai Nishikata en France, la mangaka est connue pour le titre Game -Entre nos corps également publié chez Akata. Mais il ne faut pas s'y tromper, Duellistes est antérieur à Game puisqu'il date de 2010. La série a été prépubliée dans le magazine Hana to Yume et compte 5 tomes. J'ai lu le premier tome de Game et je n'ai pas réellement accroché même si le titre a des qualités avec une image de femme indépendante, peut-être aurait-il fallu que je pousse plus loin que le tome 1, bref… Je n'étais pas particulièrement attirée par Duellistes mais comme l'occasion m'a été donné de lire, voici ce que j'en ai pensé.

Duellistes – Knight of Flower place son action au lycée Saint-Logres où étudie l'élite du pays. Et parmi cette élite se trouve Sei qui est la fille du consortium le plus puissant, elle attire de facto toutes les convoitises , alors elle est protégée par son premier chevalier Ran. Et tout comme Sei, Ran attire les regards, toutes les filles du lycée sont en admiration devant son attitude chevaleresque et sa beauté. Donc, Sei et Ran sont les stars du lycée… Mais la place de Ran en tant que premier chevalier n'est pas définitivement acquise, il lui faudra régulièrement la défendre, car les onze autres chevaliers qui sont également au service de la famille de Sei lorgnent sévèrement sur la place, tout en préservant son secret.

La lecture de ce premier tome m'a laissée un sentiment mitigé tant l'enchaînement des évènements m'a semblé très linéaire. Je pourrais le résumer par manigance – duel – manigance - duel… C'est un peu dommage car il y a des idées séduisantes mais qui sont pour le moment peu ou mal exploitées. Je regrette aussi qu'il n'y ait pas plus de détails sur l'univers où évoluent les héros, on reste cantonné au lycée et pour le coup, j'ai du mal à voir les tenants et les aboutissants concernant la position de Sei et de Ran. Par contre, j'ai apprécié le fait que la mangaka développe la psychologie de ses deux héros. Je fais le choix de ne pas parler du secret de Ran, même si c'est un élément central de l'histoire expliquant beaucoup de choses mais je n'ai pas envie de spoiler… Ah ? On me dit dans l'oreillette qu'on doit dire divulgâcher… Donc, je n'ai pas envie de spoiler car je ne m'attendais pas à cette révélation qui donne du corps au personnage et qui est intrigant, à voir si l'évolution reste aussi intéressante dans la suite. La mangaka nous présente Sei et Ran comme deux personnages « écrasés » par leur condition qui ressemble, pour le commun des mortels, à un carcan, au point qu'on peut se demander à quoi peut bien ressembler leur caractère respectif, ils vivent et respirent pour défendre leur rang au point d'en oublier le reste.

Le duo se transforme vite en trio avec l'introduction de Ibara Tennô, le fiancé de Sei, qui semble fort insouciant… Donc, inévitablement, Ran le trouve indigne de Sei… Mais au fil des pages, le personnage gagne au profondeur au point que je l'ai trouvé plus intéressant que Ran et je me demande comment il va évoluer par la suite.

Pour les connaisseurs, on notera l'emploi d'un champ lexical très arthurien comme le nom du lycée, je rappelle que Logres est le nom du royaume d'Arthur, Avalon ou encore Arondight qui était le nom de l'épée de Lancelot. J'apprécie cette petite touche qui pour le moment n'apporte pas grand-chose au récit mais à voir par la suite.

Visuellement, j'ai trouvé le trait de Mai Nishikata assez anguleux avec des personnages très filiformes mais qui colle bien au récit.

Ce premier tome de Duellistes fait office, à mon humble avis, d'une très, voire trop, longue introduction sachant que la série est terminée en 5 tomes. Il y a des éléments intéressants mais qui sont pour le moment pas développés, le titre peut devenir très intéressant si Mai Nishikata maîtrise mieux son univers par la suite. La psychologie des personnages est séduisante mais il serait dommage d'en rester là. A voir comment cela évolue dans le tome 2.
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Duellistes : Knight of Flower est un manga proposé par les éditions Akata, il sera terminé en 5 tomes. C'est la mangaka Nishikita Mai qui s'en charge, elle s'est également occupée de Game – Entre nos corps, ce qui n'était pas vraiment un point positif pour moi. Nous pouvons également voir que c'est en réalité son premier titre, qui a commencé en 2010 au Japon.
Le titre est sur le coup à mourir de rire, car il y a comme un effet d'en faire de trop, l'élite, les chevaliers. le graphisme est assez particulier, surtout le visage, le menton a l'air en triangle au lieu d'être arrondi, et cela fait très étrange sur le coup. Mais nous finissons par nous faire à ce graphisme assez particulier.
Le premier tome nous permet de découvrir Sei et Ran. Sei est une riche héritière, qui semble toujours gentille. Ran est son premier chevalier qui veille sur elle, la protège de tous les dangers. Ran a énormément d'élégance et de classe. Au fur et à mesure, nous découvrons le fonctionnement, les règles des chevaliers, et il y a un certain nombre de surprises sur le sujet. Sei et Ran ne sont jamais tranquilles, la vie semble être une longue suite d'épreuves sans fin. Ils sont tous les 2 sur la couverture de ce tome. le dernier personnage sur la couverture est Ibata, le fiancé de Sei, car c'est ainsi qu'il en a été décidé. Sei n'a d'ailleurs absolument pas l'air de s'en offusquée.
Ibata est un peu comme nous qui raisonnons, écrouler de rire en les voyant, en découvrant leurs manières de faire. D'ailleurs, comme nous, il aime s'évader dans ses manga, il fait une jolie liaison avec le monde tel que nous le connaissons de notre côté.
Et pourtant l'histoire sait quand même nous intriguer, nous donner envie de tourner les pages, et de continuer. Nous faisons déjà beaucoup de découvertes dans ce tome sans savoir sur quel pied dansait. Toutes les révélations, règles se sont enchaînées, nous avons également découvert une partie du passé de Ran et très vite son secret ainsi qu'un autre personnage. Tout ne semble pas si idyllique à l'académie Saint-Logres. le danger peut survenir de n'importe où. En quoi sont-ils eux mêmes ? Portent-ils des masques ? Sei semble presque trop gentille et compréhensive par moment. Ran semble se dévouer de bon gré à son devoir, et se mettre en danger pour sa maîtresse. Testés en permanence, leurs vies ne sont pas de tout repos. Intrinsèquement se pose des questions de quête identitaire, de devoir, de pouvoir, de choix. Ibata apporte le vent de fraîcheur, et dit tout haut ce que d'autres pourraient penser tout bas. Il faudra voir ce que cela va donner par la suite.
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☼ Mon avis ☼

" Duellistes – Knight of Flower" est un titre qui est apparu au Japon en 2010 dans la revue Hana To Yume, cette série est imaginé par Mai Nishikata qui a également créé de nombreux ouvrages au Japon comme par exemple, " Vénus capriccio " " Cyboy " " A small World " " Lip Smoke " " Danshigurashi " " Game entre nos corps " et pour finir " la couleur de ta peau ".
Je trouve que la couverture de ce livre ne m'a pas spécialement intrigué, je pense qu'elle est beaucoup trop simple.
" Duellistes " possèdent un style qui change par rapport à ce qu'on n'a l'habitude de voir dans les Shojo, malheureusement, j'ai eu du mal à m'attacher à l'univers ainsi qu'aux différents personnages de l'histoire.
On retrouve l'héritière que je trouve très froide, le chevalier servant qui est prêt à donner sa vie par pure tradition et le fiancé de celle-ci que je trouve un peu plus attirant.
Je dois avouer que je n'ai pas été emballé par cette lecture que ce soit par l'endroit où se situe l'intrigue, ou bien les douze sélectionner qui font tous parti de l'école.
J'ai l'impression que l'autrice joue sur la facilité d'intégrer que des élèves.
Le faîte que tout se passe dans un seul lieu fait que j'ai trouvé l'ouvrage très superficiel et pas assez réfléchi.
Pour ma part, l'histoire aurait pu être intéressante si elle était beaucoup plus approfondie, les combats ne sont pas remarquables, elle ne dure pas longtemps et en plus les dessins qui représentent les scènes sont bâclés.
Sachant que la série ne contient que cinq tomes, si on compte, les douze combats plus les revanches de certains, cela risque de devenir très vite redondant en plus d'avoir des scènes de combat vite expédié.
J'ai trouvé que ce premier tome possède beaucoup de faiblesses et malheureusement l'ensemble du volume ne m'a pas du tout convaincu.
Le soi-disant secret que possède Ran durant l'histoire est déjà dévoilé dès le début, l'idée en soi était très intéressante, mais, elle arrive beaucoup trop vite.
J'ai moyennement aimé les dessins de l'autrice, car j'ai du mal à m'habituer au menton triangulaire que possèdent tous les personnages.
Je vais quand même finir de lire les deux autres tomes que j'ai empruntés à la médiathèque en espérant lire une suite un peu plus intéressante.
En conclusion : cette série n'est pas non plus désagréable à lire, mais j'ai quand même été très déçu et malheureusement, rien ne me donne envie de connaître la suite.

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Je ne sais pas si je vous l'ai déjà dit, mais je suis une grande fan d'escrime. J'aime regarder les combats à l'épée, je trouve qu'il y un côté fascinant à ces chorégraphies.
Tout cela pour dire que lorsque les éditions Akata ont sorti Duellistes, je ne pouvais absolument pas passer à côté !

Ce manga prend place dans le lycée d'élite de Saint-Logres. N'y sont accueillis que les élèves les plus doués ainsi que les héritiers de grandes familles.
Parmi eux se trouve Sei Ôtori, héritière de son clan et classée dans les meilleurs élèves de l'école et Ran, premier chevalier du clan Ôtori chargé de veiller sur elle et de la protéger du danger.

Car même au lycée la vie de Sei Ôtori est menacée. Menacée par les autres élèves et leurs parents, prêts à tout pour renverser cette grande entreprise familiale et en prendre le contrôle.
Mais ce n'est pas pour rien que Ran est premier chevalier. Sa rapidité et sa dextérité font de lui un combattant hors-pair et sa vivacité d'esprit lui permet de rarement se laisser surprendre.

Il se dégage de Sei et Ran une étrange solennité, même en tenant compte de l'atmosphère particulière de ce manga qui nous ramènerai presque à l'époque des samouraïs.
Ran traite Seil avec déférence et respect, tandis que l'on sent que cette dernière éprouve une certaine forme d'affection fraternelle envers son garde du corps, malgré la distance que leur imposent leurs rôles respectifs.

Malgré ce côté très solennel, on ne peut s'empêcher de s'attacher à Ran, d'autant plus lorsque son secret nous est révélé. Cela le rend encore plus humain à nos yeux et on perçoit une certaine fragilité derrière ses aptitudes d'épéiste affirmé.

Pour ce qui est des combats d'épée que j'attendais avec impatience en lisant ce manga, je n'ai absolument pas été déçue ! Mai Nishikata maîtrise parfaitement son dessin et arrive à dépeindre les actions avec énormément de fluidité et des traits extrêmement précis.
Dans certaines scènes le lecteur peut tout à fait se figurer la rapidité de l'action qui est en train de se dérouler grâce au coup de crayon de l'autrice.

En conclusion, je suis plus que satisfaite de ma découverte de ce premier tome de Duellistes. le savant mélange entre la psychologie des personnages et les scènes d'actions imaginées par l'autrice forment une lecture des plus complètes qui ne donne qu'une seule envie: se plonger dans la suite !
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