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Critique de simeon


Si Henry Miller avait été suisse-allemand, il se serait appelé Paul Nizon.
Auto-fiction écrite dans les années 80, le narrateur vient de quitter sa femme à Zurich pour aller s'installer dans un petit appartement parisien dont il vient d'hériter.
Il est question de sa vie quotidienne, de sa solitude, de sa libido et de sa vie sexuelle, de ses voisins, de pigeons, de Paris, de femmes, d'écriture, de fatigue, de liberté, de bonheur et de pauvreté, de la vie en somme.
Paul Nizon est perdu dans ce Paris qu'il découvre, dans ce nouveau monde dont il doit apprendre la langue et les coutumes, mais aussi survivre en essayant d'écrire car il veut vivre de sa plume et la ville, la procrastination, le désir l'engloutissent au lieu de l'aider à créer.
Finalement en racontant son quotidien et les affres de la création il arrive à transcender les difficultés en nous faisant partager ses réflexions.
Si vous aimez les écrivains torturés, ce livre est pour vous. le titre mielleux est une totale ironie car ici il est plus question d'amour tarifé que de romance dans ces pages.
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