AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782877300421
Editions Philippe Picquier (15/05/1990)
4.5/5   2 notes
Résumé :
A neuf ans, Micio vit à Florence les premières heures de l'Unité italienne, dans une atmosphère d'ancien régime. Tandis que flottent les premiers drapeaux tricolores aux balcons des grandes familles, il mène une enfance heureuse, contenue à grand peine par le fouet paternel et touchée par la grâce et la douleur d'un premier amour.
Que lire après Une enfance à FlorenceVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
J'ai fait une sélection de livre à la bibliothèque pour préparer un week-end à Florence en amoureux. J'ai découvert à cette occasion que la bibliothèque qui se trouve place d'Italie à Paris a un fond spécialisé en littérature italienne.
J'ai donc lu un premier roman dont la cadre est Florence, une Florence du 19ème siècle et j'en suis enchantée car Guido Nobili a su faire de ce roman autobiographique un vrai témoignage du passage de l'Italie ancienne, celle de Léopold II, à l'Italie moderne, née du processus unitaire, soutenue par les français.
C'est dans une famille bourgeoise que Nobili raconte son enfance, l'année de ses 9 ans, et c'est de l'intérieur qu'il évoque son amour pour sa mère, la sévérité de son père et les conventions familiales de l'époque.
Mais c'est surtout la découverte du sentiment amoureux qui est au centre du roman. Quand Micio (petit surnom du jeune héros) rencontre Filli, il n'écoute que son coeur et c'est l'occasion d'interroger les adultes (car Micio est curieux de ce qui lui arrive) sur la religion (celle qu'il aime n'a pas la même), les origines (elle est grecque) et sur les enfants. A l'époque, on ne dit pas "Dis papa, comment on fait les bébés", on demande à sa maman pourquoi la bonne a un enfant alors qu'elle n'est pas mariée ? Entre parenthèse, la mère de Micio répond qu'un baiser suffit quand on est amoureux, ce qui l'empêche d'embrasser sa chéri (de peur qu'elle ne soit enceinte) alors qu'il en a très envie. Mais bon, c'était en 1858.
Enfin, j'ai noté un tas de références pour faire mon programme du week-end à Florence et je sens que ça va être bien : la place de l'indépendance et ses 2 statuts (de Ricasoli et de Peruzzi), les ponts de l'Arno, l'église San Marco, le parc Cascine, le parc Franchetti avec le politeama national (le théâtre de Florence), l'église de l'Annunziata, la forteresse de Basso, la promenade le long de l'Arno jusqu'au Pegaseo, le palazzo Vecchio, la porta romana; et je sais déjà ce que je vais rapporter en souvenir : un stenterello qui est un masque du théâtre florentin.
Commenter  J’apprécie          60

Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- Dites-moi, tante, commençai-je, en quoi notre religion est-elle différente de celle des orthodoxes ?
- En ceci : que la nôtre est vraie et la leur est fausse.
- Comment fait-on pour distinguer les religions vraies des religions fausses ?
- Qu'est-ce que tu me chantes là ? De religion vrai, il n'y a que la nôtre, toutes les autres sont fausses.
Je me rendis compte que, par là, je faisais fausse route; ma tante ne connaissait peut-être même pas ces différences et essayait tant bien que mal de s'en sortir
Commenter  J’apprécie          30
[...] quand je raconte, je veux être libre de le faire à ma guise. Si le lecteur n'est pas content de la façon dont je m'y prends, si elle ne lui semble pas conforme à la technique du parfait conteur, qu'il cesse de lire, je ne m'en offusquerai pas; mais je veux divaguer, être prolixe, lassant même : faire comme cela me chante.
Commenter  J’apprécie          40
Des cris et des vivats accueillirent l'emblème tricolore qui flottait au soleil, par une belle journée de printemps. C'était l'emblème de l'unité de l'Italie qui, le 27 avril 1859, dans tout Florence et dans ma maison en premier, se montrait devant les acclamations du peuple.
Commenter  J’apprécie          40
Il est vrai que, quand on est jeune, on ne comprend pas grand-chose; mais il tout aussi vrai qu'on ne se donne pas la peine de vous faire comprendre quelque chose.
Commenter  J’apprécie          50

autres livres classés : littérature italienneVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus

Lecteurs (4) Voir plus



Quiz Voir plus

Grandes oeuvres littéraires italiennes

Ce roman de Dino Buzzati traite de façon suggestive et poignante de la fuite vaine du temps, de l'attente et de l'échec, sur fond d'un vieux fort militaire isolé à la frontière du « Royaume » et de « l'État du Nord ».

Si c'est un homme
Le mépris
Le désert des Tartares
Six personnages en quête d'auteur
La peau
Le prince
Gomorra
La divine comédie
Décaméron
Le Nom de la rose

10 questions
826 lecteurs ont répondu
Thèmes : italie , littérature italienneCréer un quiz sur ce livre

{* *}