Trois ans ont passé depuis le premier tome, Ed a terminé sa première année de fac et se languit toujours de Soltan, heureusement que ses amis sont là pour lui éviter une noyade abyssale. Il habite à Paris et nous approchons de la date anniversaire de la disparition de son amour, quand Soltan réapparait …
Ce second tome est assez différent du précédent, le ton est enfin mieux adapté à l'âge des protagonistes. Ed fait ses études dans une Grande École de commerce à Paris, il loge dans un F2, situé dans un immeuble Haussmann, investissement de ses parent, et travaille trois soirs par semaine dans un bar gay. C'est l'été qui marque le troisième anniversaire de la disparition de Soltan, et c'est moins pire que lors des "anniversaires" précédents, il entre en stage dans une entreprise dont le patron est un ami de la famille.
En quelques pages le cadre du roman et la description des protagonistes sont assez correctement définis. Sur Amazon la date de parution des deux volumes est identique (2016), mais il est probable qu'un moment s'est écoulé entre leurs rédactions. Nous retrouvons certains personnages antérieurement rencontrés, mais très vite à travers des petits faits de tous les jours ils acquièrent une profondeur qu'ils n'avaient pas précédemment.
Petit reproche, dès qu'il est question de Soltan il faut appeler le SAMU et interner Ed en soins psy intensif. Bon les psychopathes ça aide à remplir des pages, mais ça devient un "truc" trop commun et lassant chez les auteurs de romance m-m.
Et il ne aut quand même pas rêver, au quart du livre Ed ressort de la réserve la "moto" de collégien qui n'avait pas servi depuis 3 ans …
L'écriture est fluide et agréable, la narration tourne autour de la romance entre Ed et Soltan et quelques personnages périphériques manifestant, de l'amitié. Les amateurs de romances m-m seront très certainement satisfait de cette lecture.
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Je voulais vibrer.
Je voulais préparer un petit déjeuner, et retourner le boire sous une couette encore chaude. Encore habitée par le même mec que les nuits précédentes. Parce qu'il me ferait du bien. Et parce qu'enfin, j'aurais envie d'en faire à quelqu'un, du bien. J'avais été si incapable de prendre soin de moi, des autres...