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Golden Kamui tome 16 sur 28
EAN : 9791032704912
Editions Ki-oon (19/09/2019)
4.12/5   13 notes
Résumé :
Toujours sur la piste d’Ashirpa, Sugimoto et ses compagnons se retrouvent au beau milieu d’un village russe où le groupe de Kiroranke aurait été aperçu, et pour cause : un tatoué participe de façon régulière au “stenka”, un art martial traditionnel particulièrement viril…
Par un étrange concours de circonstances et après une âpre lutte, la fine équipe sympathise finalement avec l’évadé et réussit à obtenir de nouvelles informations ! En effet, la petite Aïnou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un 16e tome très intéressant divisé en 3e temps :

* Dans un 1er temps, la Team Hijitaka tente de refaire sont retard en rattrapant des tatoués supplémentaires : je doit vous prévenir, il faut préparer ses mouchoirs à l'avance... L'auteur place la Maladie d'Alzheimer au coeur de l'histoire et de l'Histoire ! Shinzo Doi est un vieillard en fin de vie qui souhaite mettre fin à sa vie car il ne supporte par d'être de plus en plus trahi par son corps et par sa mémoire… Car autrefois Shinzo Doi était Yoichiro l'Exécuteur, terreur de la Guerre de Boshin qui a trahi le parti du Shogun pour rejoindre le parti du Mikado avant de s'apercevoir qu'on lui avait menti sur toute la ligne et qu'il a tout sacrifié pour mettre au pouvoir une junte de tyrans n'en ayant rien à foutre des gens. Yoiricho a alors tout quitté pour rejoindre un petit village aïnou où il a trouvé l'oubli, l'amour et la rédemption avant de tuer celui qui avait ravi celle qui lui avait offert de bon coeur une seconde chance et d'être condamné au bagne (le Japon a été et est toujours très tolérant pour les crimes commis contre les membres du sexe féminins). Quand il a appris la maladie de l'amour de sa vie, il a réalisé la grande évasion que tout le monde jugeait impossible juste pour assister à ses derniers instants et ensuite mourir lentement. Quand entre duels au katana et gunfights à la carabine les chasseurs de prime envoyés par la ploutocratie et les papis flingueurs du Shinsen Gumi débarquent sans sa fin de vie, tout s'écroule et tout se reconstruit pour que la réalité devienne conforme au passé. Visuellement son basculement dans la folie est tellement bien rendu qu'il en devient génial, mais ce n'est pas fini ! Au milieu de ses hallucinations Yoichiro reste suffisamment lucide pour comprendre qu'entre passé et présent il y a quelque chose qui cloche et son explication est génialement énorme : s'il a vieilli c'est parce qu'il a trahi ses idéaux, et si ces ennemis n'ont pas changé d'un iota c'est parce qu'ils ont toujours été fidèles à leurs idées. Et si finalement vieillir ce n'était finalement que cela : renier les idées qui nous ayant portés ? Yoichiro est trop proche de la fin pour réparer ses erreurs en rejoignant le combat pour la liberté, l'égalité et la fraternité du dernier héros de l'éphémère République d'Ezo, mais pour lui c'est l'occasion ou jamais car il il n'est pas meilleure fin que d'affronter dans un ultime combat les ennemis qui auraient pu et qui auraient dû être ses amis… BOULEVERSANT !!!

* Dans un 2e temps, la Team Sugimoto participe à la représentation d'un cirque itinérant nippo-russe pour faire connaître à Ashirpa sa présence sur l'Île de Sakhaline. Nous sommes dans le comic relief avec par exemple l'officier Koito qui se découvre d'incroyables talents d'acrobates, ou Tanigaki qui est transformé en ballerine à tutu par un chorégraphe travesti (l'auteur continue dans la veine des gay jokes). Je n'ai jamais été fan du monde du cirque, mais ici j'ai beaucoup aimé la solidarité de ces gens venus de tous les horizons qui mettent leurs efforts en commun pour offrir un rêve commun à des gens venus de tous les horizons : ça nous change tellement des élites qui prétendent défendent la liberté, l'égalité et la fraternité mais qui ne jurent que par les startusp réservées aux happy few issu du monde de l'entre-soi et les gares « où se croisent les gens qui ont réussi et ceux qui ne sont rien » (plus de 150 reportages consacrés par les journalopes des merdias à une start-up, comme par hasard elle a été fondée par de vieux amis du couple Macron)… Sinon il y a aussi une histoire règlement de comptes entre les services secrets russes et japonais, mais je vous laisse le plaisir de la découverte !

* Dans un 3e temps, la Team Kironanke continue son voyage ethnographique vers le Grand Nord et après les Aïnous nous découvrons les us et coutumes des Nivkhes en cours d'évangélisation et des Uilta nomades et éleveurs de rennes… le but est d'infiltrer les indigènes et de passer la frontière entre le Japon et la Russie parmi eux, sauf que le Lieutenant Tsurumi informe l'Okhrana : qui ils sont, d'où d'ils viennent et où il vont. Nous découvrons alors le véritable visage de l'homme aux mille et un visages : Kironanke héros pour certains et salauds pour d'autres a participé à l'assassinat du Tsar Alexandre II, et il est fort à parier qu'il veut mettre la main sur le trésor maudit des Aïnous pour financer la révolution communiste alors que le Lieutenant Tsurumi veut lui mettre la main dessus pour financer sa révolution nationale-socialiste !!! C'est ainsi que sur la toundra enneigée un duel de snipers va pour l'humanité peut-être faire basculer le destin du XXe siècle tout entier...

=> C'est plus que jamais TO BE CONTINUED !!!
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Golden Kamui est un seinen combattif avec de la quête, du sang, de la culture aïnou mais aussi de l'humour. C'est parfois un peu barjo de trouver un style comique dans une série si culturelle. Dans ce tome, typiquement, tout l'arc concernant le cirque est complètement barré avec Sugimoto "l'immoral". Les différents groupes avancent l'un vers la découverte du passé du Acha d'Ashirpa dans le Nord, d'autres vers la quête de peau tatouée. La partie sur l'Exécuteur à la peau tatouée est très chouette à lire car on en apprend plus sur son passé avant qu'il ne soit un vieux tout rabougri comme pourrait penser son village. J'ai au moins les 5 prochains volumes, pas moyen que je m'arrête de si bon chemin !
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GK poursuit sur sa bonne lancée ! Je suis plutôt contente que l'histoire reste assez stable, que les personnages gardent leur crédibilité et que la trame ne s'éloigne pas trop trop (un peu quand même, ça reste Golden Kamui haha) de l'objectif initial. J'espère que cette remontée dans la qualité de l'oeuvre se poursuivra dans les tomes suivants.
Dans ce tome 16, on a droit au cirque. Même si c'était assez tiré par les cheveux de passer par ce média afin d'attirer l'attention d'Ashirpa, j'ai bien aimé découvrir ce milieu, surtout à cette période et à Hokkaido… S'il y a un bien un point où GK excelle, c'est sur la découverte culturelle ! de même, c'était intéressant de faire la connaissance d'autres peuples autochtones du nord d'Hokkaido, aux limites de la Russie. Les personnages sont de plus en plus attachants, car, maintenant qu'on les connaît depuis plusieurs tomes, le côté "Waouh, trop de persos en même temps !" est passé et il est simple de s'attacher à eux et de les voir se complexifier au fil des pages. Surtout que les alliances sont renversées depuis plusieurs tomes, alors il est plus facile de côtoyer les personnages qui étaient autrefois vraiment secondaires.
Le tome se termine sur un chapitre plutôt intense et il me tarde de savoir si Ogata va réussir à les sortir de ce pétrin…
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Ile d'Okkaido, proche de la frontière russe.
Comme depuis plusieurs numéros, nous suivons les parcours de trois groupes, celui d'Ashirpa toujours à la recherche de son père, suivi de celui de Sugimoto, et enfin, celui du nationaliste Toshizo Hijikata (qui va affronter un autre porteur de tatouages, connu sous le nom de "Yoichiro l'exécuteur").

Le moment fort de ce 16ème tome concerne le moyen délirant que trouve Sugimoto pour faire savoir à Ashirpa qu'il est toujours vivant : participer avec ses équipiers à un spectacle de cirque, histoire d'avoir son nom sur l'affiche publicitaire.
Évidemment, sur une idée pareille, Noda s'en donne à coeur joie. le spectacle défie l'imagination (et se montre très drôle). Ça ne fait pas avancer le schmi...shilim, shiblink...le truc, mais au point où en en est !

Comme toujours, ce manga permet par ailleurs, de découvrir les joyeusetés de la culture aïnou et en particulier sa gastronomie. A ce titre, les amateurs de cervelle de rennes seront ravis.

Toujours aussi improbable, mais malgré tout moins de mauvais goût que dans certains albums passés. du coup, ça marche encore.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Changer de dieu, ça signifie aussi changer de vie...
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