Et on reprend l'évasion là où on l'avait laissée, c'est-à-dire avec Sofia et ses co-détenus, face à un tigre massacrant tous ceux qui tentent de sortir de l'enceinte pénitentiaire …Comme souvent avec Noda, un passage un peu incongru, avant de rentrer dans le vif du sujet.
Car l'intrigue est en train de se resserrer et ça sent l'écurie, même si la Russie de l'Est est bien éloignée de l'Inde.
Dans cette course au trésor, on retrouve le groupe de Ashirpa-Kiroranke-Ogata-Shiraishi et donc, la nouvelle recrue tout juste libérée : Sofia. Ils tentent de regagner Sakhaline en passant par le détroit des Tatares, provisoirement gelé, toujours suivis de près par le groupe Sugimoto.
(Pour rappel : Sofia était une amie de Wilk, le père d'Ashirpa et de Kiroranke. Tous les 3 ont conduit un attentat contre le tsar et se sont séparés, qui pour continuer à défaire le lien d'asservissement idéologique popes/moujiks qui freine la Révolution, qui pour assister les Aïnous de l'Est japonais, d'Hokkaido et de Sakhaline.)
En entendant Sofia raconter une partie de l'histoire de son père, Ashirpa va retrouver des souvenirs enfouis, éléments précieux pour résoudre l'énigme des peaux tatouées et réveiller aussi la convoitise de certains de ses compagnons.
Ce tome 19, sent la poudre.
Sugimoto est bien décidé à se venger de Kiroranke et d'Ogata qui ont tenté de le tuer. le groupe de rescapés de la 7ème division en veut aussi à Kiroranke pour le meurtre d'Inkarmat.
Alors quand tout ce petit monde se retrouve, le sang gicle !
Heureusement, au milieu de toute cette violence, Noda introduit un passage à base d'aspersion urinaire, pas du meilleur goût, mais qui fait paradoxalement du bien. On dirait une pub pour Uro Master !
Un nouveau volume de haut niveau.
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L'évasion de Sofia permet à cette dernière de parler de Whilk à Ashirpa. Elle se remémore ainsi des souvenirs de son père et comprend comment déchiffrer les peaux mais dans sa fine équipe, les personnages ne sont pas si bons que ça et se révèlent retors. Les retrouvailles avec Sugimoto se rapprochent et le moment aurait pu être émouvant... mais l'humour pipi caca de l'auteur est revenu au galop à cet instant précis. J'en ai levé les yeux au ciel alors que le tome était bien sérieux et surtout qu'il l'est redevenu avec Kiroranke.. mouai cette scène d'humour était vraiment de trop.
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Golden Kamui poursuit sur sa lancée et maintient la distance au fil des tomes, jonglant avec brio avec les us et coutumes des régions traversées et une pointe d’humour qui empêche de se perdre dans un certain sentimentalisme trop puissant.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Un volume faisant faire un bon important à l'intrigue, et nous faisant passer par nombre de choses : à la fois rude, violent, glacial, mais aussi un brin émouvant, [...] un volume concrétisant pleinement tout le gain de qualité que la série a montré depuis déjà plusieurs tomes.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Chez les Nanaïs, le tigre est un dieu… quiconque en tue un est condamné à une vie de malheur.
« Wilk » : en polonais ce mot signifie « loup » !