Golden Kamui, tome 24

MANGA HISTOIRE / 20ème SIÈCLE.

Une course au trésor avec des factions incarnant toutes les facettes du premier XXe siècle, avec de bons dessins, de bons personnages et une bonne histoire... Une bonne partie de ce tome 24 est consacrée à la Team Sugimoto qui cherche Botaro le Pirate qui développe la même approche qu'Ashirpa en lui faisant cracher le morceau. Après moult bastons sur des bateaux à aube, ils décident de faire momentanément alliance en raison des tendances gay friendly de l'émule de Jacques Mayol.

Satoru Noda a un vrai talent pour l'action, toutes les confrontations sont aussi bien chorégraphié que dans un film hongkongais . Malheureusement les gay jokes finissent en combat de foutre dans le chapitre 239 intitulé "Feu à volonté"… Soupirs… Toutefois c'est vachement bien rattrapé par le twist et le cliffhanger de fin !
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Mais c'est n'importe quoi ce manga. C'est DEVENU n'importe quoi. Ca m'a choquée que l'auteur s'amuse à balancer "ça" en plein milieu du manga. On savait qu'il avait tendance à s'éclater dans l'humour salace (il a des soucis perso ou il lui arrive quoi ?) mais je n'arrive toujours pas à croire qu'il ait introduit ce type de recherche pour jouer à l'enquêteur. Ca me dépite. J'ai envie de considérer ce tome/chapitre comme un égarement, un passage à vide.. car la quête de l'or avec les aïnous est vraiment un bon filon !

On sent que le manga attaque son arc final mais, comme depuis un bon nombre de tomes, l'auteur ne veut pas y aller directement. Les chapitres sont ponctués de saynètes sans importance ou de passages soi-disant comiques (qui deviennent juste de plus en plus gênants) qui rallongent inutilement un récit déjà bien assez dense à cause de son nombre de personnages et de camps. D'ailleurs, Ki-oon pourrait faire un récap des personnages et des camps, ça ne saurait sûrement pas en trop (mais sûrement ont-ils délaissé un peu ce titre qui traîne en longueur ?). Ce grand nombre de personnages couplé à une parution pas extrêmement rapide fait que j'oublie la moitié de leurs motivations et de leurs actions d'un tome à l'autre. J'écris cette chronique 2 semaines après ma lecture mais je garde peu de souvenirs de ce T24… Je me rappelle bien de l'important : les chapitres d'action où d'autres éléments sont rassemblés pour la chasse au trésor finale. de ce point de vue là, S. Noda est doué. Ses scènes d'action sont vives et intenses, les mouvements et la violence très bien représentées. Globalement, Golden Kamui est un titre qui me plaît beaucoup graphiquement, mais qui a perdu son essence. La culture ainu n'est plus vraiment mise en avant, les personnages se mélangent et l'histoire se dissipe… Je ne serais pas surprise d'abandonner la série avant sa fin en fonction des tomes à venir.

Satoru Noda n'en a plus rien à branler

Après un tome 23 qui permettait un peu à la série de se reprendre, ce nouvel épisode fait la part belle à l'élément aquatique, espace de prédilection de Botaro le Pirate. On se prend à espérer que le courant emporte Golden Kamui dans la bonne direction et débouche enfin sur une fin attendue. Hélas, cette histoire bâtie sur une thématique liquide livre aussi des pages interminables d'un ridicule duel séminal qui viennent comme trop souvent, ruiner ce bel espoir.

Il est vraiment temps que Satoru Noda rassemble ses esprits et finisse cette série qui laissait tant espérer...