Sugimoto et sa bande se sont sortis difficilement des griffes des ours et de la vengeance des Yakuzas. Ils pourraient logiquement, se reposer un peu.
Mais en apprenant par le chasseur américain à qui ils sont venus en aide, qu'un homme possède des peaux (humaines bien sûr !) avec lesquelles il confectionne toutes sortes d'objets, ils s'empressent de partir à sa recherche au fin fond d'une ville minière.
Bien évidemment, le lieutenant Tsurumi et ses soldats sont également intéressés.
Alors là, oui, mais non.
Le volume 7 était déjà limite, mais cette fois, la répétition jouant, c'est trop.
Ce 8ème tome met en scène un taxidermiste cinglé et homo, à mi-chemin entre le Norman Bates de Psychose et la "Zaza" de la "Cage aux folles", se consumant d'amour pour Tsurumi (très crédible !) et prêt à jouer les
Yves Saint Laurent avec sa collection de peaux..
Le résultat est tout bonnement grotesque et ce long et ridicule passage plombe définitivement l'ouvrage.
C'est d'autant plus dommage que par ailleurs, le récit du mystérieux Tanigaki pourchassant son beau-frère soupçonné du meurtre de sa soeur Fumi est plutôt touchant.
Au final, ce 8ème volume qui se termine par une course-poursuite en chariots au fond d'une mine (coucou Indiana Jones), ressemble à une sortie de route qu'on espère provisoire. Qu'on nous rende vite nos rites Aïnous, qui sont quand même l'élément primordial de cette série.