Le début des haricots

C'est en voyant ce roman au rayon coups de coeur lecteurs de ma bibliothèque que je me suis dit, pourquoi pas. « Touchant » avait-on rajouté sur un post-it.

C'est là que je me rends compte des milliers de kilomètres qui peuvent séparer un lecteur à un autre. La sensibilité de chacun est vraiment composée de mille différences et nuances. Richesse de l'humanité...

Sérieusement, non, ce roman m'a ennuyée et agacée. L'histoire d'une nana médecin au bord de l'implosion après une erreur médicale se retrouve pour une semaine dans un stage de psychothérapie intégrative. Les clichés vont bon train ici. Pleurez, aimez-vous, un bon massage, un bellâtre, et le tour est joué.

L'humour ? Non plus. Juste à peine de quoi sourire entre deux bâillements. Quand le trop léger devient trop lourd, c'est un peu tout ça à la fois. le début des haricots, même le titre est loufoque.

Fanny Gayral est médecin généraliste.
"Entre son métier de médecin urgentiste, ses histoires d'amour qui tombent à l'eau, son père qui la terrorise, Anna n'a plus le temps de penser à elle. Alors quand, par hasard, elle tombe sur ce panneau : Stage de psychothérapie intégrative. Thème de la semaine : courageux. L'être, le devenir ? elle se dit qu'il n'est peut-être pas trop tard pour reprendre sa vie en main. Mieux vaut sombrer dans l'ésotérisme que dans la dépression !
Et si, pour vous aussi, ce genre de thérapie c'était… le début des haricots ?
Plus efficace qu'un psy, moins cher qu'une cure de détox, un premier roman salutaire de Fanny Gayral, jeune médecin qui s'amuse de nos névroses… pour voir les choses du bon côté !"

Le début des haricots est le premier roman de Fanny Gayral, un roman plein de vie.
Anna, le personnage principal, est médecin urgentiste. Son gros problème est son père, éminent professeur en cardiologie (surnommé le Bombardier), égocentrique, très exigent, trop exigent ! Et bien entendu, elle en souffre depuis son enfance. Ce dernier, phobique de l'avion, décide de l'envoyer à sa place à un congrès de cardiologie à San Francisco. Ne sachant pas dire non, elle s'exécute.
A l'aéroport de San Francisco, tout bascule, elle aperçoit des personnages qui se regroupent pour participer à un stage de psychothérapie intégrative sur le thème : Courageux, l'être, le devenir. Elle se joint à eux et s'inscrit au stage en toute dernière minute, en se faisant passer pour une secrétaire médicale.
Cette décision provoque la colère de son père………….
Je connaissais l'expression « la fin des haricots » mais n'avais jamais pensé que la fin avait obligatoirement un début ! Je ne sais pas si je l'ai trouvé ce début mais en tous cas j'ai dévoré ce livre jusqu'à la « fin » sans trouver à redire. J'ai beaucoup aimé.
Fanny Gayral a une écriture fluide et beaucoup d'humour pour décrire des sujets parfois cocasses. Elle sait décrire les sentiments, les peines, les émotions avec beaucoup de précision. Etant médecin généraliste, elle m'a fait assister à une scène de réanimation cardiaque comme si j'y étais, mon coeur palpitait au rythme du récit.
C'est un roman plein d'humanité, il y a une certaine complicité entre les différents personnages, des conflits familiaux, de l'angoisse parfois et, cerise (au cointreau)* sur le gâteau il dévoile une belle histoire d'amour. On pourrait le classer dans les romans humoristiques, mais aussi (et pourquoi pas) psychologiques, médicaux, d'amour, famille etc…, beaucoup d'étiquettes pour un petit roman de 219 pages.
*la cerise au cointreau est un petit clin d'oeil au contenu du livre que je vous recommande de lire sans modération.

Anna, urgentiste, se rend aux Etats-Unis.
Elle doit représenter son père, chef de service plus qu'autoritaire, à un congrès de cardiologie.
Arrivée à destination, elle voit un groupe qui organise un stage de thérapie individuelle.
Prise d'une subite pulsion, elle décide de ne pas aller au congrès et d'assister au stage qui dure une semaine.
Alors moi, je veux les coordonnées de ce groupe miraculeux.
Je veux faire le stage.
Au bout de trois jours elle a déjà presque résolu le problème de l'emprise de son père.
Au bout du cinquième jour, elle trouve l'amour de sa vie.
Et à la fin du stage elle s'installe aux Etats-Unis où plusieurs postes d'urgentiste lui sont confiés.
Elle est pas belle la vie ?
Franchement, trop de clichés, c'est trop raide à avaler.
En plus, à part Anna et son père, les autres nombreux personnages ne sont pas assez approfondis.
Reste qu'il suffit de quelques heures pour lire cette bluette sur fond médical, comme on verrait un téléfilm sentimental sans grand intérêt.
Je me sens vraiment trop négative sur ce livre.
L'essentiel est qu'il ait réussi à faire passer un bon moment à de nombreux lecteurs.

Je remercie tout d'abord les Editions Albin Michel, pour ce livre que j'ai reçu fin juillet, suite à un concours sur leur page.
Ma critique arrive seulement mais à ma décharge, à l'époque, je n'avais pas encore créé de page et j'étais novice sur Babelio, avec peu de critiques à mon actif.

Anna est médecin-urgentiste. Son père, homme très autoritaire, est un grand cardiologue renommé et est le chef de l'hôpital, dans lequel elle travaille. Alors qu'elle doit s'envoler pour San-Francisco pour représenter, comme tous les ans, son paternel qui a peur de l'avion, à un congrès de cardiologie, elle commet une erreur professionnelle.
Quand elle atterrit, sur un coup de tête, elle décide de ne pas rejoindre les éminents médecins, mais de s'inscrire à un stage de psychothérapie intégrative.

La première réflexion que je me suis faite en lisant, était que je n'avais pas lu de chick-list (hormis Sophie Kinsella.😀) depuis très longtemps, Et que ça faisait du bien de temps en temps, ce type de lecture.

Ensuite, il y a eu des passages qui m'ont énervée. Ils concernaient les premières séances de méditation d'Anna, avec ses idées qui créaient une cacophonie. Je me suis aperçue que cela venait de la réussite de ces passages : cet énervement était le même que je ressentais les rares fois où j'ai tenté la méditation.😀

Au niveau de l'écriture, au départ, je trouvais que les mots étaient recherchés et que ça se sentait trop, même si je me disais que la narratrice était médecin, que le niveau du langage était cohérent. Au fur et à mesure, je me suis habituée, pour au final, justement apprécier énormément ce point. On ne s'attend pas à ce type de vocabulaire et à ces métaphores dans cette catégorie littéraire.

Même si on retrouve l'histoire d'amour habituelle, assez prévisible, en fond du récit, le sujet du livre est un peu plus profond. C'est la relation au père despotique qui est le fil conducteur de l'histoire. Anna se libérera-t'elle du joug paternel?

C'est un roman assez court, qui se lit très vite. C'est très distrayant et il fait du bien. Je suis rentrée très vite dedans au départ, puis, j'ai eu un moment pendant lequel, j'étais déstabilisée, pour ensuite, de nouveau me laisser attraper.

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