Le troisième Gédéon, tome 1

Un manga historique étonnant, mais avant tout un manga

Nous sommes en 1788, le roi Louis convoque les états généraux et Gédéon, écrivaillon libertaire et talentueux orateur voudrait y représenter le peuple.
Il a fort à faire avec la noblesse qui souhaiterait le voir se rallier à elle. Mais le peuple souffre trop et Gédéon ne cèdera pas.
Son ami d'enfance Georges de Loire semble avoir choisi le même camp que le sien, mais il ne paraît pas si franc du collier que cela…
Voilà pour le contexte.
Un bien curieux manga ! le dessin agréable est bien celui d'un mangaka japonais avec des personnages très jeunes, très frais, presque trop.
La première vision que nous avons de Georges de Loire est quasiment celle d'une jeune fille ; celle de Saint-Just, peut-être encore plus. Mais qu'importe ; là est l'originalité de l'ouvrage : naviguer dans l'histoire française aux côtés de personnages exotiques.
Des tas de choses sont curieuses : comme les noms des personnages qui sonnent bien français mais avec un petit quelques chose qui fait qu'ils ne sont pas crédibles ; des armes un petit peu « trop », des situations décalées, jusqu'à un pauvre bougre qui porte le nom de Philippe Noiret.
Mais cela n'est pas grave car comment remercier l'auteur secondé de Satoshi Yamanaka comme conseiller historique, d'éveiller la jeunesse japonaise à cette page importante de l'histoire française et de l'histoire tout court ? et peut-être, plus modestement, de savoir susciter l'intérêt de nos propres têtes blondes là ou des manuels scolaires ont pu échouer.
Toujours est-il que mon propre intérêt, moi qui n'ai plus la tête vraiment blonde mais plutôt grise, euh… blanche, a bien été émoustillé et j'attends avec une certaine impatience les prochains volumes.

En pleine époque pré-révolutionnaire, nous suivons le personnage de Gédéon. Jeune écrivain et philosophe, Gédéon, papa solo d'une jeune fille, vends des écrits érotiques avec pour héroïne la reine Marie-Antoinette pour pouvoir manger et survivre à la famine que connaît la France à cette époque. Il travaille dur pour faire bouger son pays et rêve de représenter le Tiers-Etat aux états généraux. Ses retrouvailles avec Georges, duc de la Loire, l'aideront-il à accéder plus rapidement aux fonctions qu'il aspire ? Malgré qu'ils ne viennent pas du tout du même milieu, les deux jeunes hommes ont été élevés ensemble et se considèrent presque comme des frères malgré les nombreuses années de séparation. Enfin, c'est l'impression que l'on a au premier abord...

Taro Nogizaka n'en est pas à son coup d'essai avec le Troisième Gédéon. La Tour fantôme, également sorti chez Glénat, a rencontré son petit succès en France. Taro Nogizaka a un style très travaillé et très agréable à regarder. le chara-design est superbe et j'avoue avoir été particulièrement admirative du travail fait sur les expressions des personnages.

Il est toujours difficile de s'exprimer sur un premier tome d'une série de manga. L'histoire se met seulement en place et on fait juste la connaissance des personnages sans forcément entrevoir réellement leurs personnalités. le Troisième Gédéon ne fait pas exception. J'ai trouvé cependant que le contexte historique était très bien retranscrit. Les deux protagonistes, Gédéon et Georges, sont des personnages pleins de promesses pour la suite. Gédéon est un personnage qui veut faire changer les choses et qui croit à ses convictions mais avec un côté assez naïf alors que Georges, on le comprend très rapidement, est un personnage très sombre, aux ambitions floues mais de mauvais augure.

Dans un contexte historique attractif, Taro Nogizaka nous propose une palette de personnages plutôt intéressante servie avec un graphisme plein de charme. Je suis très curieuse de lire la suite. Je remercie Babelio et les éditions Glénat pour m'avoir permis de découvrir cet ouvrage plein de promesses.

« Le 3ème Gédéon » est un seinen historique de Taro Nogizaka, le premier tome est sorti le 08 mars 2017 aux Éditions Glénat. Il a été traduit par Yohan le Clerc, et supervisé pour la partie historique par Sathoshi Yamanaka.
Lorsque la masse critique de Babelio m'a proposé de lire un manga, je me suis dite pourquoi pas, c'est pas trop mon truc, mais là il parlait de révolution française, et j'adore en général l'histoire.
Donc me voila lancée à lire par la fin, bon faut bien faire un petit effort, hein.
J'ai beaucoup aimé les dessins, beaucoup de finesse et d'expressions bien retranscrites.
Ce premier tome nous présente les principaux personnages en cette année 1788. Gédéon, jeune père philosophe, ex-enfant vendu qui écrit anonymement des libelles libertins pour assurer sa survie et celle de sa fille Solange. Il souhaite se faire élire comme représentant du Tiers-Etat, lors des états généraux convoqués par le roi Louis XVI.
Son ancien meilleur ami, fils de l'homme qui l'a acheté à ses parents est Georges, duc de Loire. D'après la première approche de ce tome, on se rend compte que Gédéon représente le bien et l'esprit des lumières et Georges, le mal et la terreur. Mais un lien fort les lie.
On y retrouve aussi Saint-Just, Robespierre.
La bataille du bien contre le mal peut commencer en attente de la suite de ce manga que j'ai bien apprécié pour ses croquis et ses personnages. A voir la suite comment l' auteur japonais Taro Nogizaka va appréhender notre révolution française.

J'ai beaucoup aimé ce manga dans son ensemble. Gédéon veut changer la condition du peuple en France et pour cela ne veut pas d'autres armes que les mots. Ce qui n'est pas l'avis de Georges, le duc et ami d'enfance de Gedeon. Ils se retrouvent des années plus tard avec pour objectif de renverser le pouvoir.

Malgré leur amitié, j'ai bien ressentie que Gédéon ne sera en réalité qu'un pion dans cette bataille. Georges utilisera la violence pour quiconque se mettra sur son chemin. Un chemin qui se détachera un jour où l'autre de celui de Gédéon, leurs méthodes étant totalement différente mais pour l'instant le mangaka joue sur la forte amitié des deux hommes.

Autre personnage qui se détache du lots, le « petit » Louis-Antoine, qui, malgré sa jeunesse porte une noirceur aussi bien intérieure qu'extérieure, qui fait froid dans le dos. Il sert avec férocité Georges et se demande pourquoi celui-ci garde Gédéon à ses côtés. Malgré les pointes d »humour, le manga est dominé par la violence qui m'a rappelé « Innocent », même si c'est un degré en dessous, « Innocent » étant au maximum de la violence.

Pour conclure, j'ai bien aimé ce premier tome avec pour cadre la France en pleine misère aux portes de la révolution. Avec des hommes voulant changer les choses mais divisés par la manières de faire. Faut-il verser le sang pour faire entendre ses idées ? Gédéon est bien décidé à mener autrement cette guerre pour offrir au peuple un avenir meilleur.
Lien : https://maviedelivre.wordpre..

C'est la fin de l'Ancien régime et les inégalités dans la société sont criantes.

Le héros écrit des romans érotiques pour survivre et pouvoir faire manger sa fille. Lors d'une altercation il retrouve son frère de lait, un noble qui se bat pour plus de justice et un changement de société.

Il va rejoindre la cause et tenter de devenir député. Mais les obstacles sont nombreux...

Un manga étonnant avec une peinture noire et réaliste de l'état qui se meurt et des travers que cela engendre.
Les petits gens meurent de faim et de froid.

Les autres abusent de leurs privilèges. Seule solution : se battre...

Nous suivons en parallèle les changements de la science : culture de la pomme de terre, création du paratonnerre...

Un manga intéressant parce qu'il propose une peinture de la fin d'un régime et l'annonce de la révolution. Il est dense et sans concession.

Des années après La Rose de Versailles, un nouveau manga s'attaque à la Révolution française. le premier tome du 3e Gédéon présente les deux principaux protagonistes, Gédéon, écrivain du peuple qui élève seul sa fille et qui écrit des livres érotiques pour survivre. Georges, aristocrate qu'il a côtoyé dans sa jeunesse. Les dessins sont réussis et l'intrigue commence sur de bonnes bases.

Les premières pages posent rapidement le décor. Aymé Gédéon est un écrivain philosophe qui, pour vivre, écrit des histoires grivoises et irrévérencieuses mettant en scène la noblesse et plus particulièrement la reine Marie Antoinette. Ce sont pourtant ses idées révolutionnaires qui l'ont poussé à rejoindre le parti patriote, des roturiers réformateurs qui, avec l'appui du roi, se battent pour supprimer les privilèges de la noblesse et du clergé, dans l'intention de participer aux prochains états généraux. Il veut devenir l'un des députés représentant le Tiers État et ainsi réformer les lois pour sauver le peuple de France de la misère qui l'accable un peu plus chaque jour.

Son éloquence va intéresser le marquis Arnauld. Lequel n'hésitera pas à menacer la vie de sa fille, Solange, qu'il élève seul, pour le pousser à écrire pour lui.
Heureusement l'apparition quasi miraculeuse du Duc de Loire, Georges XI, va sortir notre homme, et sa jeune fille, d'affaire. Pour un temps.
Reconnaissant à travers le duc l'enfant avec qui il a grandit jusqu'à ses douze ans, Gédéon va accepter de s'allier à ce personnage prompt à dégainer son épée pour un oui ou pour un non et toujours accompagné de deux étranges acolytes.
Mais les buts des deux hommes ne semblent pas converger en un seul point. Au contraire, Georges est loin d'être resté le garçon gentil et sensible dont le héro se souvenait et son seul souhait semble être d'aggraver encore la situation de la France.

En peu de pages l'auteur brosse un tableau saisissant de ce qu'est la vie des habitant.e.s à ce moment de l'histoire. Entre les cultures détruites par le gel, le bétail mort de maladie, l'église perverse et intouchable et les nouveaux nés sacrifiés faute de moyen pour les élever, læ lecteurice comprend vite ce qui pousse Gédéon à agir et il lui est assez rapidement sympathique. Son comportement pourtant, généralement sérieux et impliqué, est parfois terriblement enfantin et il apparait naïf sur bien des points. Ce qui a pour effet de le rendre au mieux un peu incompréhensible, au pire légèrement inconsistant.
A moins que ce ne soit qu'un rôle qu'il joue. Ce qui ne me semble pas totalement exclu au vu des gens qu'il côtoie mais tout de même hautement improbable vu qu'il n'en laisse rien paraitre même aux lecteurices.
(lire la suite sur le blog)
Lien : http://kobaitchi.com/3e-gede..

J'ai été tentée par ce nouveau manga, pensant retrouver les thèmes de "La rose de Versailles" ou "La rose écarlate" c'est-à-dire un univers de justicier masqué à l'époque des films de cape et d'épée...
Mais les héros sont masculins (bien qu'ambigus pour certains...).
J'ai aimé le personnage de Gédéon et ses vertus morales mais celui de Georges Loire m'a mise mal à l'aise...
Je ne pense pas chercher à lire la suite.

Nous sommes en France, au XVIII° siècle, un peu avant la Révolution française.
Gédéon est un philosophe dont l'oeuvre s'inscrit dans la lignée des philosophes des Lumières. Il aime son pays et désire sauver la France et ses habitants. Pour cela, il cherche à se faire élire représentant du Tiers-Etat pour les Etats généraux qui ont été convoqués par le roi. Pour survivre, il écrit de manière anonyme des satires et des pamphlets qui insultent la reine Marie-Antoinette. Mais ses activités le mettent en danger et, par conséquent, sa fille unique se retrouve elle aussi menacée.
L'intervention d'un noble, Georges, duc de la Loire, sauve la vie de sa fille. Ce jeune homme est un ami d'enfance de Gédéon. Ils ont été élevés ensemble après que le père de Georges a acheté Gédéon à ses parents. Malheureusement, un accident lors d'un entraînement d'escrime a laissé Georges avec une grave blessure à l'oeil ; pour échapper au châtiment qui l'attendait, Gédéon s'est enfui de la demeure du duc et n'a plus revu Georges… jusqu'à maintenant. Contrairement à Gédéon, Georges n'aspire qu'à une chose : voire la France se transformer en véritable Enfer sur Terre. Pour cela, il a déjà trouvé celui qui mènera le pays à sa ruine… Robespierre.

C'est Babelio et son opération Masse Critique qui m'a fait découvrir ce manga et je ne le regrette vraiment pas.
J'aime l'Histoire et la période de la Révolution française est l'une de mes préférées. L'opposition entre Gédéon et Georges promet des affrontements – physiques ou verbaux – dans le futur.
On voit qu'il s'agit du début d'une série. Ce volume donne beaucoup d'explications, introduit les personnages et expose leurs relations. L'histoire semble un peu décousue au début, même si cela s'estompe vers la fin, quand l'aventure comment vraiment à s'installer.

En résumé, un début un peu lent mais qui promet beaucoup. Reste à voir si ces promesses seront tenues…

Je ne lis pas beaucoup de manga et je poursuis encore plus rarement ma lecture passé le premier tome, mais "Le Troisième Gédéon" fait parti des quatre sagas historiques que je suis avec interêt, car je trouve la fascination des japonais pour l'histoire de France toujours amenée avec un grand respect de la véracité historique qui rend l'oeuvre très profonde et intéressante à lire.

Ce manga n'échappe pas à la règle, et présente des éléments aussi bien historiques que fictifs (comme les personnages principaux ajoutés), qui coexistent parfaitement bien, les uns n'étant jamais étouffés par les autres, le tout amené avec une énergie et une émotion qui rendent la lecture envoûtante et passionnante.

Et même si je ne comprend toujours pas le titre à ce stade de l'histoire, puisque l'on ne nous présente qu'un seul personnage s'appelant Gédéon (ses parents étant absents du récit et sa petite fille qui ne porte bien entendu pas ce nom), mais j'ai bonne espoir que ce mystère s'éclaircisse par la suite.

Cependant, le Duc de Loire apparaît comme un cheveu sur la soupe, il en est de même pour sa relation avec Gédéon, qui est expédiée et est censée tout expliquer d'un coup. Mais au fur et à mesure la relation devient plus fluide et est présentée de manière beaucoup moins tranchée puisque les deux hommes ne sont pas d'accord sur tout et son même opposés sur le principal, ce qui ramène de la nuance dans le récit.

Passé ce petit bémol, j'ai été captivée et intéressée dès le début de ma lecture. La supervision historique est vraiment présente et est très bien construite pour ne pas étouffer l'action, mais pose également bien les bases de ce bouleversement qui se prépare et que j'ai hâte de suivre dans les prochains tomes.

Enfin bref... Un des rares mangas dont j'apprécie la lecture, une base historique très bonne et bien construite, tout comme ses personnages et ses intrigues. Quant au dessin rien à redire, chaque détail est soigneusement posé sur papier, du grand art.
Lien : http://bookymary.blogspot.fr..