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Jordan Sinnes (Traducteur)
EAN : 9782369748731
Akata (25/02/2021)
3.7/5   52 notes
Résumé :
Takeru Inomata est lycéen, et il vit dans une petite bourgade de province. Les non-dits, les rumeurs, le mariage, les enfants... tout ça lui passe au-dessus. Il vit son quotidien, comme il vient, sans faire de vague et sans passion. Jusqu'au jour où, au lycée, un nouvel élève arrive... Il sera bien surpris en découvrant que ce dernier n'est autre que Kôtarô, un de ses camarades d'école primaire. Très vite, les deux garçons se rapprochent...
Et si un nouvel a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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C'est une très jolie histoire, entre amitié et amour, que nous raconte Kuro Nohara.

Takeru et Kôtarô, qui s'étaient connus enfants, se retrouvent quelques années plus tard au lycée et se rapprochent très vite. Takeru connaît déjà son attirance pour les garçons mais il en garde soigneusement le secret craignant le regard de ses copains et sa famille, l'homosexualité étant mal considérée dans cette petite ville rurale. Il ose seulement se confier à Kôtarô qui lui plaît beaucoup. Celui-ci préfère les filles, mais au fil du temps et des moments passés ensemble, son amitié pour Takeru se mue peu à peu en un sentiment plus trouble, difficile à accepter pour les deux adolescents...

L'histoire est servie par de beaux dessins, plutôt épurés, avec des personnages aux visages tout en rondeur. L'auteur illustre le temps qui passe avec des scènes qui se ressemblent, paraissant même se répéter, pour souligner la routine des jours qui se suivent et des choses qui avancent si lentement entre les deux adolescents.

J'ai beaucoup aimé Mes Yeux Rivés sur Toi qui m'a beaucoup touchée.
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Encore une histoire de lycéen à la japonaise mais qui aurait la particularité de ne pas nous laisser totalement indifférent. Certes, il n'y aura pas d'actions tonitruantes et de vilains méchants dans des péripéties abracadabrantesques. Non, on se situe plutôt dans le quotidien de deux adolescents qui se cherchent et finissent par se trouver. Bref, l'amour naissant entre deux garçons dont l'un n'était pas forcément prédisposé à la chose.

Il y a de la douceur, de la poésie et un peu de mélancolie dans ce titre qui se laisse aller au gré du vent. Certes, il y a comme thème l'acceptation de la différence mais également la bienveillance et parfois l'hypocrisie avec le regard d'autrui. Ce sont autant de réflexions qui nous feront réfléchir quelque soit d'ailleurs nos orientations.

En effet la société nippone ne semble pas aussi ouverte que cela. A noter quer le mariage gay n'est pas encore légal au Japon. C'est le seul des membres du G7 à ne pas reconnaître les unions de même sexe alors même que l'homosexualité y est légale depuis 1880 ! En Chine, comme en Corée du Sud, l'homosexualité n'est pas un crime et n'est plus classée comme « maladie mentale » et ce depuis 20 ans. le Japon est donc ni en avance, ni en retard sur ses voisins.

Pour le reste, ce manga one-shot reste très gentillet avec un scénario qui aurait pu être un peu plus approfondie. Ce n'est pas forcément mon type de romance même s'il convient de rester ouvert et tolérant. En effet, je préfère Sissi comme chacun le sait.

Au fond, je ne me suis pas trop attaché à ces deux personnages. A noter également un graphisme qui fait dans la sobriété. Cela donne un ensemble assez froid.

Dans le même genre, j'avais nettement préféré « le mari de mon frère » qui a fait date et qui a surtout rencontré un grand succès parmi les lecteurs. Cependant, ce titre se défend quand même assez bien dans l'ensemble.
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Il est assez rare que je me lance dans des mangas en one-shot, mais j'ai été attirée par celui-ci grâce à sa jolie couverture. En voyant de quoi il parlait, je n'ai pas hésité avant de l'emprunter à la bibliothèque !

En effet, nous allons suivre un adolescent, Takeru Inomata, qui mène son quotidien tranquillement, jusqu'au jour où il découvre que le nouvel élève de son lycée n'est autre que Kôtarô, un de ses amis de l'école primaire. Les deux jeunes hommes se rapprochent et semblent être attirés l'un par l'autre...

Si j'ai trouvé dommage que l'histoire soit conclue en un seul tome, je l'ai tout de même plutôt appréciée. La relation entre les deux personnages est assez touchante et j'avais hâte de voir son évolution. Quant aux illustrations, elles collent parfaitement au récit puisqu'elles sont pleines de douceur.

C'est un livre qui raconte une jolie histoire entre deux jeunes lycéens. Même si j'ai trouvé que le récit aurait dû être plus long, j'ai aimé cette lecture très poétique !
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Kuro Nohara propose une récit touchant sur deux adolescents qui découvrent quelque chose sur eux. Il choisit une approche très poétique pour parler d'homosexualité. Contrairement à d'autres publications, il n'y met pas de nombreux rebondissements, des intrigues amoureuses à plusieurs niveaux dans un rythme dense. On est aux côtés de Takeru et de Kôtaru qui essaient de construire quelque chose ensemble sans trop savoir quoi. Ils partagent la certitude de se sentir bien à deux. Mais est-ce suffisant? Surtout si bientôt l'un va partir loin pour intégrer une université? Et jamais, ils ne pourront se tenir la main en public par exemple. L'homophobie est ancrée dans la société d'autant plus dans des petites villes où tout doit rentrer dans des moules de conformité. Les objectifs de vie restent simple : aller à la fac, gagner de l'argent, se marier et faire des enfants. Voilà le modèle de réussite que chacun doit suivre. le reste c'est superflu. Il faut être productif et rentable pour l'image de sa famille et la nation. Trouver sa place, trouver qui on est demande beaucoup de courage. Surtout quand il est question des premiers émois si hésitants et tellement remplis de questions. Comment être heureux tout en se protégeant? Comment aller de l'avant sans trop faire de pas de côté? Voici des interrogations opportunes. le mangaka a décidé de se mettre tout de même en recul car il n'implique pas vraiment émotionnellement le lecteur. Même si les personnages sont touchants par leur hésitation, on ne s'émeut pas vraiment de la fin qui n'aurait pas pu autrement. Peut-on échapper à sa condition sociale? et si oui, de combien est le prix à payer? Alors au final, il vaut mieux se taire et être malheureux. Après tout, n'est-ce pas ça le plus important? Donner l'illusion pour satisfaire les autres qui sont aussi mal au fond d'eux aussi.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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One-shot provincial sur l'homosexualité, j'ai été attirée par cette couverture très simple et promettant un titre poétique. J'y ai retrouvé cette poésie attendue. Takeru se sent différent : mater des magazines de nanas à gros nibards ? fonder une famille ? tout ça lui passe bien par dessus la tête, il sait. Il sait déjà qu'il ne pourra pas réaliser le rêve de sa famille de le voir ainsi. Ses sentiments, il les fait taire même auprès de ses semblants d'amis alors quand son ami d'enfance revient au village, Kotaro, c'est une boîte de Pandore qui s'ouvre. Kotaro ne semble pas être du même bord mais apprécie énormément son ami.. les situations sont assez confuses pour nos 2 jeunes hommes et les non-dits sont nombreux. Rythme très lent, ce titre a le mérite d'exister pour discuter de LGBT mais j'ai de meilleurs titres à conseiller comme le Mari de mon frère par exemple.
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critiques presse (1)
MangaNews
10 mars 2021
Avec simplicité, le mangaka décrit un amour naissant entre deux garçons. Leur relation parfois simple, parfois compliquée, est montrée avec évidence et bienveillance.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
— C’était sympa, cette sortie. Ca faisait comme un rencard.
— Ouais.
— On aurait dit un couple, non ?
— Alors qu’on est deux garçons ?
— Je vois pas où est le problème, on peut s’aimer entre mecs.
— C’est vrai...
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- T'as dit que tu te sentais jamais à ta place, hein?
- Ouais...
- T'inquiète, va.
- Hein?
- Suffit d'être avec une personne à qui on tient... pour qu'on s'y sente, à sa place.
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Se rapprocher de quelqu'un, ça peut tout changer.
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- Moi, en tout cas, m'a place... je l'ai trouvée
- Comment ça ?
- Quelque part avec une personne à qui on tient...
- Elle est où ?
- Ici !
- Hein ? C'est la piscine ?
- ...
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Il suffit d’être quelque part avec une personne à qui on tient pour qu’on s’y sente à sa place.
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