Beau Vaillant avait compris, sa mémoire s'étant réveillée et fourrageant dans la réserve aux souvenirs, qu'une mesure lui était donnée, qu'il devait en avoir, comme toute chose en ce monde. [...]
Nos arbres ne poussent pas jusqu'au ciel et les existences humaines ont leurs limites intérieures, même lorsqu'elles accèdent à l'indétermination éternelle et tentent d'y demeurer. Il existe un accomplissement sans éternité. L'archétype de l’être subsiste, mais ses incarnations prennent fin, passagères. « Qui point n’y croit est plus menteur que moi ». Quand au conteur, il remonte en selle et s'en va, sans cheval magique, retrouver le monde des Réminiscences où le penseur antique puisait ses mythes, et ce conteur folklorique, ses contes.
(p. 142-143, traduction d’Annie Bentoiu)
Nu numai vorbitori obișnuiți de limbă română, dar și gînditori în orizontul ei au înțeles greșit, cîteodată, pe acest « n-a fost să fie » ca un fel de resemnare a gîndului și a inimii.