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Critique de carre


« Ces mémoires cavalières » reviennent sur la carrière de l'immense et populaire acteur qu'était Philippe Noiret.
Dans ces confidences (Antoine de Meaux à collaborer à l'ouvrage), c'est plusieurs décennies de cinéma que l'on revoie défiler sous nos yeux, les inoubliables « Horloger de St Paul », « Le juge et l'assassin » , « Coup de torchon », « La vie et rien d'autre » de l‘ami Tavernier, le cinéma populaire « La vie de château » de Rappeneau, « Tendre poulet » ou « Les ripoux » de Zidi « Le grand carnaval » d'Arcady , ou le cinéma engagé ou intimiste, « Le vieux fusil » de Enrico qui lui vaut le César du meilleur acteur, «Trois frères » de Rosi , « Il faut tuer Birgit Hass » de Heynemann, «Cinéma Paradiso » de Tornatore, le scandale de « La grande bouffe » de Ferreri. Chacun fera sa propre liste de cette riche filmographie. Mais Noiret ce fut aussi un homme de théâtre (le TNP de Vilar qu'il côtoie de 1953 à 1960) puis accaparé par le cinéma et le succès, il n'y reviendra que bien plus tard.
Et puis bien sur, derrière le comédien, il y a l'homme, fidèle en amitié (ces amis Rochefort et Marielle entre autres), son histoire d'amour avec l'actrice Monique Chaumette, sa passion pour le bel ouvrage (les chaussures, les vêtements), sa passion des chevaux, un épicurien croquant la vie. Ces mémoires nous ramène à nos rencontres nombreuses par écran interposé avec cet acteur au timbre de voix inimitable. Une vie pleine de rencontres et de passion, nostalgiques et passionnantes. Avec au final l'image d'un homme serein, le cigare à la bouche celle de « Philippe le bienheureux ».
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