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3,76

sur 125 notes
Jérôme Noirez invente le "feel good zombie".

Caustique, drôle, farfelu, ce livre démarre sous les meilleures auspices.

Jérôme Noirez nous propose une redoutable Teenage Horror Comedy

Imaginez un adolescent mort revenu à la vie sous une forme zombiesque et qui doit s'adapter à sa vie quotidienne de lycéen américain. Imaginez les situations cocasses. Imaginez... Imaginez... Et puis non LISEZ !

Vous vous plongerez dans une sucrerie succulente et acidulée, avec beaucoup de cadavres au compteur, douce comme une barbapapa au parfum cerveau saignant et croquante/craquante comme des pop-corns de dents.

On est clairement dans de la littérature "Young Adult" (même si l'auteur s'en défend) mais de celle que l'on dévore avec délectation et qui dessine des sourires sur vos lèvres de lecteurs/trices attendri(e)s. Oui, ça peut être tendre un lecteur.
D'autant que cette histoire de zombie est pailletée de romantisme et d'amour. Très intelligemment traités et pas mièvres pour deux sous. Ça mérite d'être souligné.

On retrouvera ici, un subtil mélange du "Elephant" de Gus van Sant (sur la tragédie de Columbine) et du film Warm Bodies pour le "gentil Zombie" même si on n'est clairement pas dans l'horreur ici. Ou si peu... :-)

Le héros, zombie sans cervelle (encore que...), est écrit avec justesse. Tendresse même.
Toutes ses réflexions font mouche et interrogent sur la vie, la mort, le rapport aux autres, l'intégration compliquée au sein d'une communauté telle que le lycée. Plus subtil qu'il en a l'air ce zombie.

Tous les clichés du lycée à l'américaine sont réunis ici pour être joyeusement mis à mal. On retrouve évidemment la peste nympho, le capitaine de l'équipe de foot, la pom-pom girl, le gros souffre-douleur de la collectivité, la gothique... Mais c'est assumé et ça n'en a que meilleure saveur. On sent que l'auteur s'est avant tout fait plaisir et que ce plaisir est redoutablement contagieux.

L'écriture est doucement ironique mais bienveillante avec ses personnages. Tour à tour poétique, caustique, énervée, rebelle et pétillante, elle vous mord tellement, mortellement.

Jouissif et jubilatoire, ce livre est à croquer sans modération, avec envie et passion. 3,5/5

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur Jérôme Noirez, voici le lien de la rencontre organisé par Babelio :
http://cestcontagieux.com/2015/05/28/rencontre-avec-jerome-noirez-lauteur-de-brainless-200515/

Lien : http://cestcontagieux.com/20..
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" They're coming to get you, Barbara."
J'aime quand l'auteur a autant de considération pour George Romero et Tom Savini que moi...
*****
Le début de Brainless ressemble beaucoup aux romans de S.G Browne (Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l'amour - le jour où les zombies ont dévoré le Père-Noël) avec injection de formol et l'absorption de bulbe rachidien qui permet une illumination cérébrale immédiate. Jusque là rien de nouveau aux Pays des morts-vivants rigolos. Vous mélangez le tout avec un peu de la série Daria avec les stéréotypes tels que la bombe superficielle, la gothique, le quaterback pas très futé, l'obèse aux goûts vestimentaires peu flatteurs, les pom-pom girls populaires, vous rajoutez des symboles du cinéma avec un directeur qui doit être le fils caché du sergent-instructeur Hartman (Full Métal Jacket), le prof de sport qui rappelle énormément Terence Fletcher (Whiplash) et le prof de science qui fabrique de la drogue pour arrondir ses fins de mois (dans quel film? Ah non c'est un élève dans The Faculty) et cela donne une excellente comédie horrifique pour teenager. Et si je fais référence au cinéma c'est parce que ce roman s'inspire avec plaisir (et non dissimulé) à énormément de films d'exploitations tels que La nuit des morts-vivants dont le héro est un aficionado.
*****
Mais voilà, Brainless c'est aussi et avant tout de la littérature. Et derrière ce fond d'hommage aux films d'horreur, vous y trouvez une réflexion que nous retrouvons dans quelques autres romans de zombies plus sérieux tel que Zombie Nostalgie de Oystein Stene ou L'éducation de Stony Mayhall de Daryl Gregory, des romans de zombies avec une sensibilité accrue et une réflexion peu commune.
L'originalité va se dévoiler au fur et à mesure du roman, laissant place à l'horreur inacceptable : qui est réellement le monstre?
***
ATTENTION SPOILER
Brainless détourne également un problème de fond : celui du camarade harcelé pour sa différence. Dans la réalité, l'adolescent isolé n'est pas un zombie bizarre qui est obligé de s'injecter du formol pour ne pas puer. Non, c'est un enfant en surpoids, un enfant qui ne répond pas au code de beauté de la majorité, un enfant surdoué mais c'est aussi un enfant fan de films d'horreurs (l'ayant vécu je peux témoigner), un enfant qui aime le Heavy Metal ou le Death Metal (je me souviens en cours d'anglais, on avait regardé un documentaire sur deux enfants qui avaient fait des tentatives de suicide après avoir écouter des albums de Judas Priest, et toute la classe s'était retournée pour me regarder), des fans de jeux vidéos violents (là y a encore débat). Et pourtant, je n'ai jamais tué personne. Parce qu'il faut rajouter d'autres facteurs : le harcèlement scolaire, le mépris des adultes, l'absence de communication. Et à l'inverse, des gens "populaires", adaptés, aimés de tous, peuvent être de véritables monstres pour l'entourage. Aujourd'hui, on parle de pervers narcissiques, mais dans les années 80/90, ces enfants dans les séries et films américains étaient juste de gens supers populaires, et les autres devaient devenir comme eux. Pas de message de tolérance : si tu veux qu'on arrête de te harceler, deviens populaire ! A cela s'ajoute ici, un mépris inconsidérable de la part des profs et du proviseur ( quoi que vous pouvez penser, on n'est pas obligé d'aimer les adolescents pour devenir prof, et j'en ai connu qui nous humiliait tous les jours). Triste réalité de la vie au collège ? Mais Brainless va changer les codes, et cela fait plaisir.

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Jason est un garçon à peu près comme les autres, voire un peu plus ordinaire encore. D'ailleurs dans son entourage, on le surnomme « Brainless », y-compris ses parents.
Un jour, lors d'un bête concours du plus gros mangeur de maïs, il s'étouffe et meurt. Mais le roman commmence quand il se réveille à la morgue : Il est devenu un subvivant, c'est-à-dire un Zombie. Il pourra vivre presque normalement, en s'injectant du formol chaque jour, et en ne mangeant que de la viande crue ou encore un peu congelée.

C'est l'occasion pour l'auteur de décrire une société américaine, un peu dégénérée, avec pas mal de stéréotypes :
• Une fille un peu Bimbo, mignonne et insuportable, à la tête d'un « Club des salopes » qui méprise tout ce qu'elle considère comme ringard.
• Un ado obèse qui rêve d'être détective.
• Un capitaine de l'équipe de football américain du lycée, beau gosse à qui rien ne doit résister.
• Une fille menue et gothique, fascinée par par l'ésotérisme.
• Deux paumés qui rêvent de dépasser les scores meurtriers des massacres perpétrés aux Etats-Unis ces dernières années.
• Un club de Pom-Pom girls…...
• Etc.

C'est une belle peinture de la jeunesse Américaine en perpétuelle recherche d'avenir (Voire de présent, d'existence, en réalité), peut-être pas si caricaturale que cela,
Tous ces personnages vivent plus ou moins en parrallèle et leurs destins vont se croiser lors d'un évènement tragique.

Je ne suis pas adepte, loin de là, du fantastique, encore moins de l'horreur que ce soit au cinéma ou en littérature. Mais là, je dois bien avouer que je me suis laissé prendre. Ce livre est un vrai « Page-turner » (Pardonnez-moi l'angliscisme)

Cela vient certainement de l'écriture très fluide, très claire, du style plein d'humour, d'ironie et aussi de références (De « La nuit des morts-vivants », à « La famille Adams », et bien d'autres encore)

C'est une belle découverte,que certainement je n'aurais pas faite sans Babelio et les éditions Gulf Stream.
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Livre lu dans le cadre de la pioche de Juillet 2017 et grâce à un échange avec Shan_Ze.

Brainless ou l'histoire d'un jeune ado sans cervelle...

Merci à Patience pour cette pioche et à Shan_Ze pour cet échange. Cette lecture n'a pas été un franc succès pour moi, je ne suis pas particulièrement fan des zombies et des films d'horreur. Mais son résumé m'avait intrigué lors d'un repérage pour une Masse Critique et ayant déjà lu de cet auteur (« Le chemin des ombres »), je voulais voir ce qu'avait créé son imagination. J'aurais mieux fait de passer mon chemin...

L'histoire m'enchantait peu jusqu'à la première tranche des 100p du bouquin où on comprend où l'auteur veut en venir. Connaissant le style de l'auteur, je me suis accrochée autant que j'ai pu pour avoir le fin mot de l'histoire mais cela ne m'a pas empêché de sauter quelques passages ne m'intéressant pas. Tout est raconté, ou presque, du point de vue de Brainless, un jeune ado atteint du SCHJ ; en fait, il est devenu un zombie. Mais qu'est-ce que c'est long... Je ne retenais pas la moitié de ce que je lisais... J'ai voulu l'abandonner je ne sais combien de fois... Mais à cause de sa grosseur (250p), j'ai maintenu le cap et enfin réussi à le finir. Mais au vu de la fin, ma seule réaction a été : « Tout ça pour ça ? ». C'est l'histoire la plus bizarre que j'ai pu lire avec le premier découvert de Justine Niogret (« Coeurs de rouille »). Ça a une certaine logique mais bon... Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais mais certainement pas à une fin comme ça. En plus du fait que le livre-objet n'est pas spécialement joli, un cerveau sur une couverture et toutes les tranches en orange vif...

Comme vous l'aurez compris, cette lecture n'a pas été une franche réussite d'autant plus que j'ai mis 4 jours pour lire 250p. L'envie ne venait pas de le lire alors qu'étant en vacances, je peux lire plus... Donc si vous êtes amateurs de zombies, je vous conseille donc de découvrir ce bouquin sinon je pense que vous pouvez passer votre chemin sans regrets... Pour ma part, je vais continuer à découvrir cet auteur mais en faisant bien attention aux prochains résumés et atmosphères créées par l'auteur.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Jason, un jeune adolescent américain mort d'asphyxie, revient à la vie alors que son coeur ne bat plus. Son médecin diagnostique un syndrome de coma homéostasique juvénile qui curieusement, change peu sa vie, sinon que son cerveau fonctionne encore plus au ralenti qu'auparavant et qu'il doit s'administrer du formol pour garder son intégrité physique.

Dans son lycée, les camarades de Jason ne semblent pas prendre conscience de son nouvel état, déjà surnommé Brainless pour sa lenteur d'esprit, il est toujours la cible de leurs moqueries. Seules nouveautés, il doit se nourrir de viande crue et Cathy, une fille « gothique » devient sa petite amie. C'est avec elle qu'il va vivre la réalisation d'un projet macabre d'autres élèves.

Pour une première expérience dans une littérature qualifiée de littérature jeunesse, j'ai été agréablement surprise par cette peinture réaliste d'adolescents américains dont l'ambiance n'est pas sans rappeler celle de Twin Peaks ou de la Nuit des morts-vivants. le réalisme magique utilisé par Jérôme Noirez apporte de la fantaisie à son roman mais le propos est sérieux et le constat d'une jeunesse américaine plutôt pessimiste.

Merci à Babelio et aux Editions Gulf Stream pour cette incursion dans le monde si particulier de Jérôme Noirez.

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Rencontrer un auteur, l'entendre parler de son livre, est toujours intéressant. Comprendre ses motivations, ses intentions, permet d'appréhender son texte sous un autre jour, et généralement de mieux l'apprécier.
Voilà pourquoi j'ai saisi l'opportunité offerte par Babelio de lire Brainless et de participer à la rencontre avec Jérôme Noirez, même si l'univers de ce roman m'est totalement étranger.
Un zombie, quésaco ? J'avoue mon ignorance, je ne sais pas, mais j'aime découvrir. Munie d'un bon dictionnaire, me voilà prête à entamer ma lecture.
Jason est atteint du SCHJ (syndrome de coma homéostatique juvénile), ce qui lui pose quelques petits problèmes pratiques et induit chez lui une lenteur aussi bien physique que mentale, d'où son surnom de Brainless. Mais il va tout de même au lycée, dans un établissement tout ce qu'il y a de plus ordinaire aux États-Unis. Jason est un zombie, et malgré le fait que l'auteur donne une pseudo crédibilité scientifique à son personnage, nom de maladie et différents traitements à a clé, je reste un peu en-dehors de l'histoire, comme spectatrice d'une comédie assez drôle, mais dans un univers dans lequel je ne rentre pas vraiment.
Par ailleurs, l'immersion de Jason dans le lycée est très réussie et donne lieu à des scènes assez cocasses, d'autant plus que les personnages des lycéens fournissent une belle galerie de portraits d'adolescents américains tels qu'on les voit dans de nombreux films.
L'écriture est très visuelle, et l'on a sous les yeux de la "violence de cinéma américain à la con", dixit Jérôme Noirez. Si c'est ce qu'il voulait faire, je trouve qu'il y est bien parvenu.
Pour conclure : voilà un livre que je suis très contente d'avoir découvert, et j'en remercie Babelio et les éditions Gulf Stream. La rencontre avec Jérôme Noirez a été intéressante, l'auteur étant direct, sincère et plein d'humour. J'ai découvert un univers littéraire très éloigné de mes lectures habituelles, mais même si ce livre est un bon livre dans son genre, bien écrit et agréable à lire, je ne suis pas certaine de vouloir explorer davantage cet univers. Je laisse ça à d'autres, qui apprécieront.
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Gulf Stream lance une nouvelle collection et propose à cette occasion un livre très original, à la couverture provocante. On y voit un cerveau sous cloche et le livre s'orne d'une tranche orangée.

L'histoire est étonnante. Nous suivons la trajectoire de Brainless, un jeune adolescent déclaré mort suite à un ridicule accident alimentaire. Il revient peu de temps après à la vie et se réveille à la morgue. Analysé, catégorisé, il est déclaré apte à mener une vie ordinaire, et notamment aller à l'école...

Mais pour lui, rien n'est plus pareil, il ne plus penser, manger, agir comme avant. Sa trajectoire rencontre celle de Cathy qui, par ses goûts particuliers, comme la cartomancie, le gothique ou encore les cimetières, va s'attacher au jeune homme. En même temps, deux jeunes lycéens ordinaires préparent une fusillade dans leur établissement...

L'auteur s'épanche aussi sur les différents stades par lesquels passe la mère de BrainLess pour tenter de gérer cette situation très particulière.

Difficile de dire si j'ai aimé ou pas ce livre tant il est pour moi un ovni. Tout d'abord, je n'aime pas trop les livres qui font trop peur ou qui sont un peu gore et il y a certains passages ... un peu dégoûtants... notamment les cours du vivisection du professeur de science.

Mais l'auteur dessine aussi une réflexion...sur la civilisation (américaine?) et sur notre rapport à la mort de façon plus générale. Les émotions, les ressentir ou non, le détachement et l'attachement des êtres.

L'écriture est assez froide, tout comme les personnages qui ont bien du mal à laisser transparaître un quelconque goût pour la vie, si ce n'est pour la cervelle...

Dans une annexe, l'auteur nous confie, sans vraiment nous étonner, sa passion pour les films d'horreur... A tenter si vous adepte de ce style de lecture !

"Electrogène : une collection hétérogène, électrique et érogène"

Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Merci à Babelio pour cette lecture, que je n'aurais jamais découverte ailleurs !
Roman d'humour, d'amour, à l'hémoglobine plus que présente, le tout est plutôt réussi dans son genre .
Un style efficace, décalé, mais ne se prenant pas au sérieux, une forme dynamique, joignant au récit purement descriptif plus classique, vu de l'extérieur, le récit personnel du héros, à la première personne, qui nous fait découvrir, de l'intérieur, son ressenti de "subvivant" (mort-vivant). Dans une Amérique dont la jeunesse s'arme de fusils (sans la fleur au bout), se substante de drogues et alcools en tout genre... heureusement qu'il existe encore des héros sympathiques et dignes de confiances : notre brave petit zombie fin gourmet(la cervelle crue, quel délice !) et son amie la petite gothique au coeur d'artichaud qui fond devant le romantisme du film "le retour des morts-vivants".
Bref, bien que destiné de préférence à un public adolescent, j'ai apprécié la fraîcheur de ce roman, inattendu, et décapant !
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J'ai reçu ce roman par le biais de masse critique et j'ai eu l'occasion de rencontrer l'auteur hier ,chez Gulf Stream éditeur.Je les en remercie.
Ce livre s'adresse plutôt aux ados et cela explique peut-être que je ne l'aie pas lu tout à fait dans l'état d'esprit requis.L'auteur s'amuse beaucoup(il l'a précisé)avec le thème des zombies à travers lequel il nous entraîne dans une violence plutôt "gore".L'amour entre deux ados est prétexte à une poésie qui introduit une douceur bienvenue.On sent de la part de l'auteur une bonne connaissance de cet univers-ado.Il est très à l'aise devant les questions des lecteurs et semble être décontenancé qu'on puisse trouver dans son roman une profondeur qu'il dit n'avoir pas envisagée.Mais il sait exactement où il veut entraîner ses lecteurs.
Un roman déconcertant,à découvrir si on veut rester un peu en phase avec les ados et peut-être pouvoir comparer .leur ressenti et le nôtre.
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La 4e de couverture était plutôt alléchante... une histoire de zombies des temps modernes... Et dans le plutôt soft. Mais bon, voilà, je me suis un peu embourbée à la lecture. Peut-être le thème n'était-il pas assez développé pour moi, ou peut-être avais-je envie de quelque chose d'un peu plus ''gore'' ? Toujours était-il que cette lecture m'a laissé un peu sur ma faim... sans vouloir faire de mauvais jeux de mots ! :)
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