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3,76

sur 125 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Jason est un garçon à peu près comme les autres, voire un peu plus ordinaire encore. D'ailleurs dans son entourage, on le surnomme « Brainless », y-compris ses parents.
Un jour, lors d'un bête concours du plus gros mangeur de maïs, il s'étouffe et meurt. Mais le roman commmence quand il se réveille à la morgue : Il est devenu un subvivant, c'est-à-dire un Zombie. Il pourra vivre presque normalement, en s'injectant du formol chaque jour, et en ne mangeant que de la viande crue ou encore un peu congelée.

C'est l'occasion pour l'auteur de décrire une société américaine, un peu dégénérée, avec pas mal de stéréotypes :
• Une fille un peu Bimbo, mignonne et insuportable, à la tête d'un « Club des salopes » qui méprise tout ce qu'elle considère comme ringard.
• Un ado obèse qui rêve d'être détective.
• Un capitaine de l'équipe de football américain du lycée, beau gosse à qui rien ne doit résister.
• Une fille menue et gothique, fascinée par par l'ésotérisme.
• Deux paumés qui rêvent de dépasser les scores meurtriers des massacres perpétrés aux Etats-Unis ces dernières années.
• Un club de Pom-Pom girls…...
• Etc.

C'est une belle peinture de la jeunesse Américaine en perpétuelle recherche d'avenir (Voire de présent, d'existence, en réalité), peut-être pas si caricaturale que cela,
Tous ces personnages vivent plus ou moins en parrallèle et leurs destins vont se croiser lors d'un évènement tragique.

Je ne suis pas adepte, loin de là, du fantastique, encore moins de l'horreur que ce soit au cinéma ou en littérature. Mais là, je dois bien avouer que je me suis laissé prendre. Ce livre est un vrai « Page-turner » (Pardonnez-moi l'angliscisme)

Cela vient certainement de l'écriture très fluide, très claire, du style plein d'humour, d'ironie et aussi de références (De « La nuit des morts-vivants », à « La famille Adams », et bien d'autres encore)

C'est une belle découverte,que certainement je n'aurais pas faite sans Babelio et les éditions Gulf Stream.
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Rencontrer un auteur, l'entendre parler de son livre, est toujours intéressant. Comprendre ses motivations, ses intentions, permet d'appréhender son texte sous un autre jour, et généralement de mieux l'apprécier.
Voilà pourquoi j'ai saisi l'opportunité offerte par Babelio de lire Brainless et de participer à la rencontre avec Jérôme Noirez, même si l'univers de ce roman m'est totalement étranger.
Un zombie, quésaco ? J'avoue mon ignorance, je ne sais pas, mais j'aime découvrir. Munie d'un bon dictionnaire, me voilà prête à entamer ma lecture.
Jason est atteint du SCHJ (syndrome de coma homéostatique juvénile), ce qui lui pose quelques petits problèmes pratiques et induit chez lui une lenteur aussi bien physique que mentale, d'où son surnom de Brainless. Mais il va tout de même au lycée, dans un établissement tout ce qu'il y a de plus ordinaire aux États-Unis. Jason est un zombie, et malgré le fait que l'auteur donne une pseudo crédibilité scientifique à son personnage, nom de maladie et différents traitements à a clé, je reste un peu en-dehors de l'histoire, comme spectatrice d'une comédie assez drôle, mais dans un univers dans lequel je ne rentre pas vraiment.
Par ailleurs, l'immersion de Jason dans le lycée est très réussie et donne lieu à des scènes assez cocasses, d'autant plus que les personnages des lycéens fournissent une belle galerie de portraits d'adolescents américains tels qu'on les voit dans de nombreux films.
L'écriture est très visuelle, et l'on a sous les yeux de la "violence de cinéma américain à la con", dixit Jérôme Noirez. Si c'est ce qu'il voulait faire, je trouve qu'il y est bien parvenu.
Pour conclure : voilà un livre que je suis très contente d'avoir découvert, et j'en remercie Babelio et les éditions Gulf Stream. La rencontre avec Jérôme Noirez a été intéressante, l'auteur étant direct, sincère et plein d'humour. J'ai découvert un univers littéraire très éloigné de mes lectures habituelles, mais même si ce livre est un bon livre dans son genre, bien écrit et agréable à lire, je ne suis pas certaine de vouloir explorer davantage cet univers. Je laisse ça à d'autres, qui apprécieront.
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Merci à Babelio pour cette lecture, que je n'aurais jamais découverte ailleurs !
Roman d'humour, d'amour, à l'hémoglobine plus que présente, le tout est plutôt réussi dans son genre .
Un style efficace, décalé, mais ne se prenant pas au sérieux, une forme dynamique, joignant au récit purement descriptif plus classique, vu de l'extérieur, le récit personnel du héros, à la première personne, qui nous fait découvrir, de l'intérieur, son ressenti de "subvivant" (mort-vivant). Dans une Amérique dont la jeunesse s'arme de fusils (sans la fleur au bout), se substante de drogues et alcools en tout genre... heureusement qu'il existe encore des héros sympathiques et dignes de confiances : notre brave petit zombie fin gourmet(la cervelle crue, quel délice !) et son amie la petite gothique au coeur d'artichaud qui fond devant le romantisme du film "le retour des morts-vivants".
Bref, bien que destiné de préférence à un public adolescent, j'ai apprécié la fraîcheur de ce roman, inattendu, et décapant !
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J'ai reçu ce roman par le biais de masse critique et j'ai eu l'occasion de rencontrer l'auteur hier ,chez Gulf Stream éditeur.Je les en remercie.
Ce livre s'adresse plutôt aux ados et cela explique peut-être que je ne l'aie pas lu tout à fait dans l'état d'esprit requis.L'auteur s'amuse beaucoup(il l'a précisé)avec le thème des zombies à travers lequel il nous entraîne dans une violence plutôt "gore".L'amour entre deux ados est prétexte à une poésie qui introduit une douceur bienvenue.On sent de la part de l'auteur une bonne connaissance de cet univers-ado.Il est très à l'aise devant les questions des lecteurs et semble être décontenancé qu'on puisse trouver dans son roman une profondeur qu'il dit n'avoir pas envisagée.Mais il sait exactement où il veut entraîner ses lecteurs.
Un roman déconcertant,à découvrir si on veut rester un peu en phase avec les ados et peut-être pouvoir comparer .leur ressenti et le nôtre.
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La 4e de couverture était plutôt alléchante... une histoire de zombies des temps modernes... Et dans le plutôt soft. Mais bon, voilà, je me suis un peu embourbée à la lecture. Peut-être le thème n'était-il pas assez développé pour moi, ou peut-être avais-je envie de quelque chose d'un peu plus ''gore'' ? Toujours était-il que cette lecture m'a laissé un peu sur ma faim... sans vouloir faire de mauvais jeux de mots ! :)
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Tout d'abord, merci à Babelio de m'avoir donné l'opportunité de lire ce livre ! J'ai participé un beau jour à un de leur rendez-vous, où nous avions la possibilité de gagner le livre et de rencontrer l'auteur. Une rencontre qui aura lieu le mercredi 20 avril, j'ai hâte d'y participer !
Ce qu'il faut savoir tout de suite, c'est que Brainless n'est pas n'importe quel livre : sorti chez les éditions Gulf Stream, c'est le premier titre à paraître dans leur nouvelle collection Electrogène. Voulant élargir leur lectorat, Electrogène va se consacrer à toucher majoritairement un public adolescent, avec tout un tas de genres différents (SF, fantastique, anticipation, etc). Tout en restant bien sûr destiné aux autres lecteurs de Gulf Stream ! Et le petit détail en plus ? La grande attention à l'objet livre en lui-même, notamment avec ces tranches colorés qui permettent aux livres de se démarquer.
Mais sinon, Brainless, de quoi ça parle ? Jason, surnommé Brainless par toutes les personnes qu'il connait, vit dans une ville du Dakota du Sud où il n'y a pas grand-chose à faire. Un jour, il va mourir. Sauf qu'il ne va pas rester mort et se relever sous la forme d'un zombie. Il ne mange plus que de la viande crue, soit s'injecter du formol, a souvent du mal à réfléchir et aurait parfois envie de manger des cerveaux. Mais à part ça, tout va bien ! Il va vivre sa vie de zombie en essayant d'être le plus « normal » possible, et surtout sans se faire repérer, sauf qu'un ado reste un ado, même mort !
Je ne connaissais que très peu Gulf Stream avant cette lecture, ayant seulement lu le premier tome des Outrepasseurs, et aucunement Jérôme Noirez avant d'ouvrir ce livre, mais je ne vais pas en rester là maintenant que je les aie découvert. Je ne peux pas juger de la qualité des autres titres sortis chez Gulf Stream, mais s'ils me plaisent autant que les deux que j'ai lu jusqu'à présent, je n'ai pas d'inquiétude à me faire. Et pour Jérôme Noirez, il a déjà une bonne histoire, assez classique peut-être, mais qu'il réussit à rendre vraiment originale, le tout servi par une excellente plume. Brainless n'était pas très différent des autre ados de sa ville. le fait d'être mort lui a apporté une petite originalité (qu'il est obligé de cacher), et ça fait de lui un héros un peu différent : il n'est pas beau, plutôt lent (physiquement, mais surtout mentalement), il ne sent pas la rose et peut commencer à pourrir s'il oublie de s'injecter sa dose de formol. Et c'est ça qui m'a énormément plu chez lui ! Je lis très peu de romans dont les héros sont des zombies, donc je suis ravie de me retrouve avec des créatures surnaturelles qui change de mes lectures habituelles !
Il y a ce côté fantastique qui est très bien traité, surtout avec le fait que l'on ne sache jamais ce qui cause cette maladie. Nous ne pouvons que faire des hypothèses, mais jamais de certitude. A côté de ça, Jérôme Noirez a fait fort en développant tout ce qu'il y a autour. Car Brainless a beau être un zombie, il n'échappe pas à la vie ordinaire des gens et autres problèmes liés à l'adolescence. Heureusement qu'il rencontre Cathy, une jeune fille végétarienne et gothique, un excellent personnage que j'ai trouvé très attendrissante. Parce que les autres personnages adolescents ne sont pas aussi gentils. Il y a Cassidy, une petite peste parfaitement ignoble que j'ai adorée détesté, il y a les sportifs et les pom-pom girl (« Save the cheerleader, save the world. » Hiro, sors de là !), un principal qui mène son lycée à la baguette... On ne peut pas dire que Jérôme Noirez soit toujours gentils avec ses personnages, surtout lorsqu'on voit certaines évolutions au cours de l'histoire !
Brainless a beau être destiné à un jeune public, je ne le recommanderai pas forcément à des ados de 13 ans, je dirais plus à partir d'environ 15 ans. Il y a bien évidemment des scènes parfois un peu sanglantes (comment ? Serait-ce possible qu'on ait droit à des gouttes de sang avec un livre sur les zombies ?), mais c'est surtout la description de la tragédie qui va frapper le lycée (je n'en dis pas plus pour ne pas tout dévoiler), ainsi que cette critique de la société et des adolescents qui peut parfois être un peu plus difficile à encaisser. Brainless est une histoire zombiesque, mais pas seulement : il y a toute une réflexion, très bien amené et poussant à réfléchir, ce qui est un point très positif.
Donc Brainless s'est révélé une très bonne lecture : une histoire de zombie originale, une histoire de sociétés aussi, et qui peut être lu par un très large public. Une excellente lecture !
Lien : http://chezlechatducheshire...
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C'est en tentant de battre le record du plus grand nombre d'épis de maïs mangé en un minimum de temps que Jason, alias Brainless... meurt étouffé...
L'histoire pourrait s'arrêter là s'il ne se réveillait pas quelques heures plus tard, 433ème adolescent américain atteint du syndrome du coma homéostatique juvénile : bref, Brainless est un zombi.
Sa rentrée au lycée s'annonce donc compliqué, entre son odeur de putréfaction à gérer et ses moments de débilité profonde. D'autant plus que le proviseur voit d'un très mauvais oeil l'arrivée d'un SCHJ dans son établissement et que deux lycéens ont des théories assez extrémistes qu'ils comptent mettre en pratique.
Mais Brainless trouvera, où il ne l'attend pas, aide et soutien dans son projet de devenir un lycéen comme les autres... voire plus, si affinités.

Quittant la fantasy où il oeuvrait depuis un moment, Jérôme Noirez signe ici un roman young adult qui décoiffe !
Grand connaisseur du genre, l'auteur fait siennes les principales thématiques du zombi, tout en cassant le moule et en présentant aux lecteurs un mort-vivant plutôt sympathique, sujet aux émois adolescents et aux questionnements existentiels.
L'ensemble est violent, drôle, terrifiant et un brin irrévérencieux : un bon mélange qui devrait ravir les jeunes lecteurs.
Quant aux autres, outre des passages de franches rigolades, ils trouveront matière à réflexion dans cette description d'une jeunesse en quête de sens, dans cette représentation d'une violence gratuite et soudaine (beaucoup plus terrifiante car beaucoup plus plausible) et dans cette image des rapports humains, où l'acceptation des différences de l'autre n'est pas encore une évidence.
Et même si l'auteur s'est défendu, lors de la présentation de son roman aux lecteurs le 20 mai, d'un quelconque message sous-jacent, on ne peut fermer « Brainless » sans se dire que les monstres ne sont vraiment pas ceux que l'on croit !
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Merci à Babelio et au édition Gulf Stream pour l'envoie de se livre et la rencontre avec l'auteur.

J'aime beaucoup la couverture. c'est elle qui m'a en premier lieu attiré. Un cerveau sous cloche comme attendant un propriétaire ou un futur repas. J'ai été intriguée de suite par ce roman et son résumé.

Le début du roman est très humoristique à mes yeux. on découvre Jason, adolescent banal et ralenti / mou, d'où son nom Brainless. Il décide un jour de participer à un concours de maïs, dont le but est de manger le plus de maïs possible ne peu de temps. Lors de ce concours, Jason s'étouffe et meurt. Il nous livre ses pensées par rapport à celle ci car oui, il faut le préciser, l'adolescent est revenu à la vie. Il se défini aujourd'hui comme un zombie, même si son médecin préfère le mot de « survivant ». Il doit continuer à vivre normalement tout en cachant sa nouvelle condition. Être un « mort-vivant » n'est pas simple tout les jours. On suit les pensées et la vie de tout le jours de ce drôle de personnage et son entrée au lycée.

On suit à la vie ce que pense Jason sur certains moments de sa vie et le moment présent. J'ai apprécié cette alternance entre la pensée du jeune homme et la narration.

Jason est touchant de par sa différence. Il est ralenti mais sa particularité qui le différencie tant le rend attachant.
Les personnages sont tournés en dérision, mis en scène de telle façon qu'on les trouve drôle, agaçant ou loufoque. certains donne un peu de fraicheur à l'histoire. Ils sont pas forcément importants mais il apportent un petit quelque chose au récit.


Jérôme Noirez revisite le mythe du zombie. Nous laissons tout nos apriori dehors et j'ai découverte cette nouvelle espèce en tant que lectrice avec des yeux d'enfants.

Je trouve qu'il met en avant un sujet important et qui touche de plus en plus nos générations, celle de le violence chez les jeunes. Cette violence gratuite et venant aussi des vidéos que l'on trouve sur internet.
De plus, la vie américaine est tourné en dérisoire, elle mène le lecteur à une réflexion.

Ce livre est drôle, fou, et surtout à prendre au second degrés! C'est un moment de détente et de laisser aller. L'écriture est simple, fluide et agréable. C'est une lecture rapide sans prise de tête. C'est un roman qui est à prendre à la légère, pas du tout au sérieux. C'est une histoire très étonnante, pétillante et agréable. Il y a un peu d'action en plus des émotions qui sont mises en avant. Un beau mélange qui fonctionne bien ensemble.

La fin est un peu comme le début, simple et sans prise de tête. Je ne dirai pas ce qu'il se passe mais j'ai préféré l'histoire en elle même. La fin m'a pas surprise mais elle est fidèle à l'histoire.

J'ai un autre regard sur ce livre après avoir rencontré l'auteur. Cette rencontre m'a permis de comprendre les raisons et le somatisations qui l'ont poussé à écrire ce livre. J'ai encore plus apprécié ce livre après ce que l'auteur nous a raconté.

Finalement, c'est un roman que j'ai bien aimé de part le fait que le zombie est revu et qu'il y a beaucoup d'humour. Un bon moment de détente où le spages défilent assez vite.
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Brainless est un roman qui revisite la figure du zombie ainsi que ses origines, et qui tourne en dérision la société américaine et ses dérives. le récit prend la forme d'un teenmovie avec ses personnages totalement clichés, l'humour noir en plus ! Une belle découverte, qui m'a donné envie d'en découvrir plus sur cet auteur à la plume savoureuse^^
Lien : http://lecturestrollesques.b..
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(...)
Autant j'avais adoré Desolation Road, autant ce nouveau roman de Jérôme Noirez me laisse plutôt sceptique.
D'un côté nous suivons donc Brainless et tous les problèmes que cela lui crée au quotidien d'être plus mort que vivant, d'un autre nous suivons la vie de ce petit lycée de province.
Pour commencer je ne suis pas très fan des zombies qui pensent, qui ressentent, qui tombent amoureux et tout le tralala. Comme Brainless entre dans cette catégorie, ça partait plutôt mal.
Et puis il y a ce côté très réaliste de la vie lycéenne. Les populaires et ceux qui ne le sont pas, les problèmes de drogues, et surtout le sentiment d'invisibilité. Cette partie est tout de même la plus intéressante.
Au milieu de tous ces adolescents un peu détraqués (y'en a pas vraiment un pour rattraper l'autre), ce ne sont finalement ceux qui paraissent le plus dangereux qui le sont réellement.
Un petit coup de coeur pour le CS (club des salopes). de véritables garces, il est vrai, mais des filles qui osent enfin être aussi infâmes que certains garçons, et qui le revendique haut et fort. Dans l'Amérique puritaine, ça détonne pas mal.

Au final je ressors de cette lecture sans grand enthousiasme. Pas mal, mais loin d'égaler ma lecture précédente de Jérôme Noirez. Heureusement qu'il y a un peu de trash pour pimenter un peu tout ça, sinon je me serais carrément ennuyée.
Lien : http://110livres.blogspot.fr..
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