Sorti indemne du séisme qui a dévasté Haïti le 12 janvier 2010,
James Noël nous donne ici des poèmes qui résonnent comme une profession de foi, des mots qui aident le corps à quitter le sol et le quotidien qui nous y colle. Les poings chauffés à blanc sont ceux du poète qui fulmine face à la voie/voix du monde. Il est de ceux qui pensent qu'
« une langue en émeute
peut capturer tous les silences
tenus en laisse depuis la nuit des temps »
et rejoint en cela les héritages poétiques de
René Depestre et de
Frankétienne.
Un recueil qui fait longtemps écho dans l'esprit du lecteur.
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