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EAN : 9782952413329
144 pages
Editions BVR (06/06/2008)
4/5   1 notes
Résumé :
À l'instar de la vie, l'oeuvre d'Edgar Chahine développe de singuliers paradoxes. Fils d'un banquier de Constantinople, il transcende des scènes de soupes populaires au fil du cycle sombre des tableaux de la «Vie lamentable». Graveur d'eaux-fortes, il privilégie toutefois la couleur franche ou vaporeuse, restituant de pittoresques spectacles Belle Époque, des haltérophiles du boulevard de Clichy aux travaux du métro parisien. Ennemi de la théorie, ses cieux de Venis... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Quelque peu frustrée de "bâcler" cette note de lecture... mais cette très belle monographie est très dense, et je dois la rendre à ma médiathèque dans les plus brefs délais... et comme toujours, j'ai les "yeux plus gros que le ventre" !!! J'ai fait cet emprunt... car j'ai découvert le talent et le parcours multiforme de ce peintre-graveur... lors de mes années en librairie ancienne... et j'avais envie d'en savoir plus !...

Edgar Chahine a illustré avec un talent infini des textes littéraires dont les écrits de Huysmans..Théophile Gautier, .et tant d'autres . J'avais été pleine d'admiration pour ses talents de graveur et de dessinateur...et suis particulièrement sensible à certaines oeuvres bouleversantes et socialement "percutantes" qui me font songer à un autre artiste de la même époque, qui est parmi mes "grands préférés", STEINLEN....


"(...) Ces lignes lumineuses de Camille Mauclair : A Venise, Chahine a tenu la gageure d'être original, après mille graveurs et Whistler qui les éclipsa tous. Là, comme dans le reste de l'Italie, il a montré sa faculté d'élire des aspects non remarqués (...)
Il a laissé la Venise de luxe aux esthètes et aux cosmopolites, il a regardé, il a aimé la Venise pauvre, la vraie, et les femmes qui vivent dans cette pauvreté. "(p. 89)


"Chahine se disait " élève de la rue". En bon arménien, il l'observe d'un oeil d'aigle, mais au fond, il est un badaud
oriental. Il prend son temps et décèle les détails transparents au passant pressé. Il n'abandonne jamais un sujet avant d'en avoir examiné, à la loupe, toutes les potentialités." (p. 31)

Cette note de lecture est juste "une bouteille à la mer"... pour que cela donne envie à un autre lecteur... de rédiger une note plus étoffée...

Cette monographie est constituée de plusieurs textes : analyses de son oeuvre par les critiques d'art de l'époque, par le fils de l'artiste, Pierre Chahine, et
l'auteur de cet ouvrage: Benoît Noël. de plus, cette monographie nous offre de larges extraits de la correspondance inédite entre Edgar Chahine
et son ami, l'homme de lettres, Archag Tchobanian.

S'ajoutent à cela les événements essentiels arméniens ayant poussé Chahine, à soutenir le mouvement arménophile...Un artiste engagé, brillant, talentueux, à
connaître absolument ! Si ce n'est déjà fait...

Il y a mille autres sujets qu'il a représentés avec autant de brio...

Engagé pour son pays, l'Arménie, et pour tous les déshérités de la terre... mais pour ne décourager aucun curieux de son oeuvre, il sait aussi être léger et joyeux, dant d'autres thématiques !

Epatée, époustouflée par l'expressivité intense de ses portraits... dont ceux d'écrivains, tels Octave Mirbeau, Anatole France, etc.

Je suis très heureuse d'avoir déniché à ma médiathèque... cette monographie aussi riche par sa documentation que par une iconographie soignée et abondante !




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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Edgar Chahine maniait également, en virtuose, comme beaucoup d'artistes de son époque, le fusain, les crayons de couleurs, le pastel, les lavis d'encre, originellement l'huile, puis la peinture a tempera. Cette aisance ou domination absolue d'une telle diversité de mediums est une des clés de la fraîcheur de son oeuvre. Le même sujet peut être décliné en dessin, gravure et illustration de livre d'art, ou bien du dessin au crayon au lavis d'encre avant d'être gravé en plusieurs états, d'où une transversalité d'une saisissante modernité de ses thèmes sans cesse métamorphosés et affinés... (p. 10)
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(...) Ces lignes lumineuses de Camille Mauclair : A Venise, Chahine a tenu la gageure d'être original, après mille graveurs et Whistler qui les éclipsa tous. Là, comme dans le reste de l'Italie, il a montré sa faculté d'élire des aspects non remarqués (...) Il a laissé la Venise de luxe aux esthètes et aux cosmopolites, il a regardé, il a aimé la Venise pauvre, la vraie, et les femmes qui vivent dans cette pauvreté. (p. 89)
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Chahine se disait " élève de la rue". En bon arménien, il l'observe d'un oeil d'aigle, mais au fond, il est un badaud oriental. Il prend son temps et décèle les détails transparents au passant pressé. Il n'abandonne jamais un sujet avant d'en avoir examiné, à la loupe, toutes les potentialités. (p. 31)
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