La grande guerre des mondes, tome 2 : Terreur martienne

Cette transposition de “La Guerre des mondes” dans l'univers de la première guerre mondiale est très réussie. J'ai aimé le choix des personnages, mêlant personnages réels au personnages de fiction. Au côté du professeur Challenger (personnage fictif inventé par Arthur Conan Doyle), on retrouve l'astronome Camille Flammarion et dans ce deuxième tome, Albert Einstein vient se rajouter. Association entre les ennemis terriens contre l'invasion martienne qui s'intensifie et avance sur Paris, le suspense est à son comble, les tripodes avancent en massacrant, pendant que nos héros cherchent des solutions, des failles chez l'ennemi commun.
L'intensité et le rythme sont soutenus, entre action et tentatives scientifiques, le récit reste assez proche du roman d'HG Wells, mais le choix des personnages, le contexte de la grande guerre apporte une originalité très appréciable.
Le graphisme est efficace, classique et réaliste, mais je suis beaucoup moins convaincu par la colorisation qui reste pour moi le gros point faible de la trilogie.

Dans ce deuxième tome, la menace martienne se précise quand les extraterrestres passent à l'attaque sur le front franco-allemand et laissent les belligérants désemparés face à leur puissance de destruction, et leur apparente invulnérabilité.

Toujours avec le concours du professeur Challenger, Camille Flammarion, bientôt rejoint par Albert Einstein côté allemand, cherche à en apprendre plus sur les envahisseurs, afin de trouver, au propre comme au figuré, le défaut de la cuirasse.

Je ne suis pas plus fan du dessin, mais le scénario me plait beaucoup pour ses aspects fiction historique, et science-fiction rétro, en outre, l'idée de mettre en scène des personnages ayant réellement existé, comme Einstein ou Raspoutine, qui intervient vers la fin de l'album, et un personnage de fiction -Challenger-est intéressante.

A voir la suite (et fin ?) dans le tome 3.