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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Même si j'avais vu passer quelques bons avis sur Bookstagram, je ne m'étais pas vraiment intéressée à ce roman, ayant le sentiment qu'il n'était pas pour moi. Et comme il fait partie des finalistes du PLIB, j'ai du me résoudre à le lire, et ma lecture ne m'a pas enchantée.

Tout d'abord, je dois saluer l'univers présenté. Il est vraiment complexe et complet. Les paysages sont caractéristiques des contes de fées, mais leur descriptions est peut-être un peu trop longue à mon gout. Les descriptions prennent énormément de place dans ce roman, et sont le moteur de l'histoire, ce qui a tendance à ralentir la lecture (j'ai eu vraiment du mal à m'immerger dans le roman)

En parlant de l'histoire, j'ai été assez déçue et dérangée. Elle est marquée par des horreurs qui certes font ressortir le coté pathétique du personnage principal, c'est indéniable, ainsi que les horreurs commises par les hommes, mais elle reste vraiment violente et très explicite. de plus, j'ai eu du mal avec l'intrigue, je ne savais pas où l'auteure voulait nous emmener et j'ai vraiment eu l'impression qu'elle y allait sans moi. de plus, les actions sont vraiment espacées, ce qui rend le rendu final vraiment, vraiment trop long à mon gout.

Concernant les personnages, j'ai aussi eu du mal avec eux. Même si j'ai ressenti de la compassion pour notre héroïne dans un premier temps, la deuxième partie du roman l'a beaucoup éloignée de mon avis premier. Malgré cela, j'ai trouvé que son caractère, bien qu'un peu effacé dans un premier temps, est vraiment bien travaillé, au contraire des autres personnages que j'ai trouvé plus superficiels. Les relations qui les lient entre eux, bien que très très limitées par l'histoire, sont tout de même assez riches dans leur épaisseur.

Pour finir, j'ai trouvé la plume de l'auteure trop lourde à mon goût. Certains passages, notamment ceux en vers, mais pas seulement ceux-là, ralentissent de beaucoup l'histoire et son déroulement. En revanche, l'atmosphère créée est très qualitative, rendant le tout très réaliste, bien qu'assez lourde. de plus, les messages passés sont fait vraiment évidents : l'acceptation de l'autre, les dissidences des hommes et bien d'autres !

Bref, une lecture qui ne m'a pas vraiment plue malgré l'importance des sujets qui sont abordés.
Lien : https://lecturesdunedevoreus..
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Depuis sa sortie, j'étais très curieuse de découvrir ce livre. Si vous suivez depuis longtemps le blog, vous n'êtes sûrement pas sans savoir que les réécritures de contes c'est carrément mon truc. Je ne suis pas contre une bonne dose de dark alors j'ai embarqué pour Rouge, une réécriture du Petit Chaperon Rouge.

Si au début j'ai plutôt accroché à la plume très élaborée de l'autrice, j'ai eu de plus en plus de mal en avançant. Les chapitres sont plutôt longs et il y a peu de dialogues donc ça donne une impression de lenteur. J'avais l'impression de ramer dans l'histoire.

C'est très dark. On part pas sur de la douceur ou de la lumière du tout. Il faut avoir le coeur accroché parce qu'on n'y va pas avec le dos de la cuillère. Pensez, si vous en sentez le besoin, à checker les trigger warnings que j'ai repéré pour vous protéger. On sent qu'il y a des messages importants délivrés dans cette revisite de conte aux accents horrifiques. Il y a aussi quelques inspirations légère à d'autres contes.

Malheureusement je n'ai pas accroché. Pourtant je suis persuadée que ce n'est pas un mauvais livre, pour preuve il a remporté très récemment le prix des lycéens aux Imaginales.

En bref, une réécriture très sombre qui ne m'a pas séduite. Ce n'est pas assez dynamique et bien trop sombre pour moi.
Lien : https://madamepointvirgule.f..
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Rouge, de Pascaline Nolot, que j'avais trouvée intéressante en conférences, et toute adorable en dédicace, et…j'ai fini un peu mitigé, ce qui m'a beaucoup embêté, rapport déjà à l'autrice comme je disais, mais rapport également aux thèmes abordés, qui sont intéressants / importants…
L'histoire en très grossier est une revisite un peu sombre du conte du Chaperon Rouge. Je ne peux pas trop rentrer dans les détails parce que ça spoilerait vite (déjà que je trouve que la conférence nous avait pas mal spoilés…), mais certains passages m'ont laissé un ressenti de trop rapide / artificiel, dans les évolutions de personnages en particulier. J'ai aussi eu un peu de mal parfois avec le style « passéiste » (y'a des moments où ça marche bien et où ça fait des belles phrases, mais sur tout un livre parfois ça rend un peu « too much » pour moi) – et j'avoue que le parti pris des « notes de bas de page » pour définir certains mots « compliqués » a un peu participé à me sortir de ma lecture ^^ »
Il y a de bonnes choses quand même, j'ai préféré la seconde partie, plus fluide et moins cousue de fils blancs, et encore une fois, beaucoup de réflexions très intéressantes – et ça se lit somme toute assez vite et facilement.
Bref, si j'étais prof, je mettrais des encouragements et j'attendrais le prochain livre pour voir comment ça évolue 😛
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Il ne faut pas juger un livre à sa couverture, je le sais pourtant je me suis laissée tenter par ce livre dont la première de couverture avait l'air de me promettre du frisson et du mystère.
Résultat: le frisson s'est résumé à des sourcils froncés et le mystère à des tropes éculés que les lecteurs connaissent par coeurs.
Le premier chapitre interpelle pourtant très bien: une femme semble se faire dévorer vivante par des créatures affamées et non-humaines, je voulais savoir ce qui était arrivé à cette femme, ce qu'elle faisait là, pourquoi elle était là. Et c'est bien tout ce qui m'a poussé à ne pas abandonner la lecture en cours de route.

Cette femme dévorée vive, c'est Lisiane, la mère de Rouge (la personnage principale du récit). Et tout au long du livre je me suis attardée seulement sur les moments où il était question d'elle, de son histoire. Les passages décrivant son existence, son calvaire, ses derniers instants tragiques m'ont paru tellement bien écrits que je me demande encore maintenant si l'auteure ne connaît malheureusement pas un peu trop bien le sujet. Ces passages m'ont vraiment beaucoup plu, pas dans le sens où j'étais satisfaite de l'histoire de Lisiane mais dans le sens où je me suis attachée en très peu de mots au personnage et où je voulais savoir, le coeur serré, ce qu'il allait advenir d'elle.

Mais je n'ai pas vraiment beaucoup apprécié Rouge, enfant à peine pubère rejetée par tout le monde en raison d'une tâche de vin sur sa figure, marque indélébile qui traduirait la nature démoniaque de son père et de son impie de mère. Elle est moquée et brutalisée par tout le village, éloignée de tous car les habitants craignent que le moindre contact physique ne leur transmette la tâche rouge qui marque la figure de la petite. Rouge subit ainsi moquerie, crachats, et humiliations de la part de tous le village qui se rassemble parfois pour jeter tous en choeur des tomates pourries à la figure de la petite. Et j'ai complètement décroché, parce je me dis que si je vis dans l'entourage immédiat d'une gamine soit disant marquée par le Diable lui même, que c'est soit disant son enfant, et qu'un simple contact physique peut me condamner au bûcher éternel, mon premier réflexe serait pas de l'ostraciser. Je pense qu'au contraire je serai super attentionnée, histoire qu'elle glisse un mot gentil pour moi à son père quand viendra mon décès. le traitement des villageois mis à part, je n'ai pas non plus beaucoup accroché à son caractère, tantôt soumise, tantôt bravache, pas dans la progression constante mais en dent de scie. Ce n'est pas du tout mal écrit, mais c'est moi qui n'a ai juste pas accroché.

Concernant l'écriture, une seule chose m'a non pas gênée mais un peu interpellée: l'écriture de certains passages en vers. Pas qu'ils soient mal écrits ou mal choisis, juste ça me sortait complètement du récit car cette manière de s'exprimer est vraiment propre aux contes et donc pour moi c'est associé à quelque chose d'imagé, pas à quelque chose de crédible; et pour moi, Rouge est un roman qui tente d'être crédible ne serait ce que par rapport aux sujets qu'il traite.

Dernier point qui m'a gêné: le traitement des hommes. Il n'y a pas une seule figure masculine positive ou neutre dans tout ce roman. On a affaire à des violeurs, des menteurs, des aliénés, bref toute une panoplie de sales types tous plus répugnants les uns que les autres. Il y a des porcs et des dégénérés partout, soit. Mais le moindre mec qui pointait son museau dans le récit, je me disais « ok, de quelle manière il va tourner en monstre » et si je n'ai aucun doute sur la nature d'un personnage quand j'en vois un, je n'y vois aucun suspense, aucune interrogation, aucun doute. Sans surprise, il n'y a pas d'intérêt. de plus, si par la couleur de peau, le sexe, le genre d'un personnage il y a une fonction dans le récit qui lui est automatiquement attribué, je ne pense pas que ça soit une bonne chose, quel que soit le traitement, positif ou négatif.. Quand je lis, j'aime la surprise, le doute, les demi teintes. Je n'ai pas été servie avec ce livre, mais il reste bien écrit à mon sens et je ne doute pas une seconde qu'il trouve un meilleur écho auprès d'un autre public.
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