Le sang d'Odin

Le polar nordique n'est pas mon genre préféré dans le roman policier je trouve la plupart du temps ces récits très très lent, mais la période hivernale étant arrivé j'ai été emprunté un de ces bouquins à la bibliothèque.

J'ai donc choisi celui-ci d'un auteur islandais parlant de mythologie viking car j'aime beaucoup tout ce qui touche à la mythologie et je ne connais pas plus que cela ce qui touche aux vikings.

J'ai aimé découvrir les faits évoquées dans ce récit pour tout ce qui touche à ce peuple et les faits évoqués concernant la mythologie. Je ne me suis pas ennuyée mais le récit n'a cependant rien de novateur, une course poursuite pour évité le sacrifice d'une jeune fille à Odin.

Je ne suis pas ennuyée toutefois je n'ai pas ressenti d'empathie pour le personnage d'Embla qui est archéologue et qui est embarqué dans cette enquête afin d'aider la police sur les rites vikings évoqués.

Une lecture sympathique mais dont je ne garderais pas souvenir très longtemps.

Un enlèvement en pays viking !

Une archéologue est demandée par la police en tant qu'expert, sur une scène de crime. Les policiers semblent penser que la disparition d'un professeur ait un rapport avec des anciens rites viking, voire de groupes néo-fascistes. Ce qui n'est bien sûr pas l'avis d'Embla, l'archéologue.

Je suis toujours en train de me demander si je dois mettre un 2 ou un 3 sur 5 ! C'est un livre qui se lit facilement, sans prise de tête. Parfait lorsque nous sommes alités avec une grippe et un mal fou à se concentrer, comme je le suis à présent. Toutefois, la fièvre ne m'enlève pas mon côté critique et beaucoup de points m'apparaissent comme négatifs. Déjà l'héroïne super caricaturée : une archéologue trentenaire, calme, plus habituée aux bancs de l'université qu'aux fouilles sur le terrain. Sexy (forcement), qui rêve d'une vie de famille idyllique avec son fiancé sexy (forcement !). Et puis, paf, une enquête de police qui la transforme en une sorte d'Indiana Jones mais en plus futée (forcement !!). M'enfin, c'est bien connu : un rat de bibliothèque est beaucoup plus à même de conclure une enquête qu'un duo de policiers entrainés ! Parce que oui, c'est à se demander pourquoi l'Islande paye une police aussi incapable. L'inspecteur en chef va quand même arrêter 4 ou 5 personnes dans la journée sans aucunes preuves, si ce n'est de vagues indications données par téléphone. Heureusement, il faut toujours avoir une archéologue sous la main !

La narration a les défauts d'un premier livre (malheureusement pour l'auteur, ce n'est pas son premier) comme des descriptions inutiles qui alourdissent l'intrigue. Si je veux savoir où se trouve un café à la sortie de Reykjavik, je ne lis pas un thriller mais éventuellement, le "guide du routard".

Certains dialogues sont tout aussi inutiles, un peu dans la veine d'un roman feuilleton à la Dumas "-tu es sûr ?" "oui" " certain ?" "je ne sais pas" "alors j'arrive" "je t'attends" "bon ok" "je suis bientôt là" "je t'attends" "j'arrive bientôt" "d'accord, au revoir" "au revoir". Ça vous donne envie de sauter le paragraphe, hein ? Eh bien, c'est généralement ce que j'ai fini par faire ! Une répétition toute aussi pénible : retenez bien cette phrase "les églises sont construites sur des anciens temples païens". Elle reviendra environ tous deux ou trois chapitres sous différentes formes : dialogue, explication, narration, etc… L'auteur semble avoir un choix illimité de variations. Et puis, mais là c'est un paramètre personnel, je déteste ces thrillers qui se déroulent sur une seule journée, où le héros doit courir d'un indice à un autre avec un risque mortel. le sien ou celui d'un tiers. J'en sors essoufflée, même sans les poussées de fièvre…

Dans ce roman, il y a une multitude de personnages secondaires. Eux aussi, très caricaturaux. Mais inutile de s'y attacher. Dès que leur rôle est joué, ils disparaissent à jamais. Même ceux qui apparaissent dès les premières pages, avec une intrigue secondaire, nous n'en serons pas plus sur leur avenir !

Aussi, pour toutes ces raisons, je ne sais toujours pas quelle note donner. Mais bon, nous allons dire que la fièvre me rend indulgente, je reste sur un 3/5. A lire sans rien en attendre…

Lecture difficile, ardue.
À l'image de l'Islande, peut être ?
Il faut être motivé et avoir tous ces neurones bien disponibles pour cette leçon d'histoire religieuse.
Les lieux,
"Hof était le nom que les Vikings donnaient aux édifices où ils accomplissaient leurs rites païens. On n'en a trouvé trace ni en Islande ni ailleurs, car ils furent anéanti, ou remplacés par des églises, lors de l'avènement du christianisme."
Les missionnaires du christianisme n'étaient pas bêtes, ils savaient bien que s'approprier les anciens lieux de culte "païens" était une façon de commencer la conversion de ceux qu'ils appelaient les infidèles.
La description précise du paysage est un peu exténuante, simple étranger sur ces terres du grand nord, le nom des lieux est vraiment un obstacle à la compréhension et alourdit le sens des phrases. Pour nous, cela n'apporte rien, juste un petit mélange dans nos têtes, j'ai vraiment beaucoup de mal à suivre.
Les légendes,
L'histoire avec des théories fumeuses sur les sagas islandaises est très complexe pour la néophyte que je suis. Tout est très détaillé, très expliqué mais je crois que je ne suis pas une élève très attentive ou alors le maître, en l'occurrence l'auteur, n'a pas su motiver ma curiosité pour que je m'accroche un minimum.
Les gens,
On fait rapidement la connaissance de Skinfaxi, cheval qui porte le dieu du jour et de Hrimfaxi cheval qui porte la déesse de la nuit, les deux s'affrontant dans le ciel.
Les différents personnages nous sont certes présentés, mais la description reste superficielle et ne déclenche pas grand début de sympathie.
L'histoire,
L'intrigue est plutôt mal foutue, un peu simpliste et ne justifie pas l'intérêt du livre.
Alors que reste t il ?
Je ne sais pas.
Peut être un livre à lire sur place au milieu d'une croix solaire !

Lorsque Baldur, archéologue spécialiste des vikings, aux thèses très controversées disparaît, que son bureau se voit transformé en site sacrificiel païen et que sa femme de ménage est assassinée, Embla, jeune archéologue et ancienne élève du vieil homme disparu, travaillant pour le musée de Reykjavik, est contactée par la police afin d'apporter, sur les lieux du crime, son expertise dans le domaine.

Les forces de l'ordre, parmi lesquelles Grimur, frère du disparu, vont rapidement renvoyer la jeune femme dans les allées de son musée, croyant avoir assez d'éléments pour mener à bien cette enquête. Mais Embla sait que les policiers font fausse route et va tout faire pour les mettre sur la bonne voie, ce qui ne sera pas une mince affaire...

Le 21 mars, date à laquelle se déroule le récit, est une date spéciale, c'est l'équinoxe de printemps, date importante pour Saemundur, chef de l'ordre de la croix solaire, communauté qui prône les valeurs du peuple islandais, de ses origines et qui se bat contre l'invasion des étrangers sur ses terres. En ce jour si particulier, plusieurs lieux symboliques d'Europe du Nord seront témoins d'actes libérateurs pour les uns et criminels pour les autres.

Entre mythologie scandinave, histoires de vikings, idéologie néo-nazi, secrets familiaux, haine, trahison et découverte de l'Islande, de Reykjavik au sud de l'île, c'est un thriller bien ficelé, au rythme soutenu et captivant qui prend place, bien que le dénouement en soit un peu trop simpliste et prévisible. Vous n'échapperez pas aux rites sanguinaires de la croix solaire!

Déjà best-seller en Allemagne et en Islande, Óttar Martin Nordfjord, jeune auteur d'à peine 32 ans, est le nouveau prince du polar islandais. Indridason et Thorarinsson n'ont qu'à bien se tenir.
Lien : http://meslectures-emmanuell..

L'Islande, la mystérieuse disparition d'un archéologue, une enquête menée par un duo aussi improbable que concurrentiel, une plongée dans les mythes fondateurs des pays du Nord de l'Europe nous entraînant chez des chercheurs de trésors et dans les milieux plus nauséabonds de l'extrême droite. Tous les ingrédients ou presque étaient, à priori, réunis pour me plaire. Pourtant, la sauce n'a pas pris. Est-ce la structure du polar trop visible pour être haletante ? Les personnages pas assez incarnés pour être crédibles ? La difficulté de faire passer subtilement des connaissances scientifiques dans une oeuvre de création ? Un peu de tout cela certainement, associé pour ma part à une surdose de lecture de polar venus du Nord. En tout cas, je suis passée complètement à côté de ce « Sang d'Odin ». Dommage !