Code 93

Depuis le temps que j'entends qu'il faut lire Olivier Norek … il fallait y aller avant la sortie de troisième tome des aventures de Victor Coste, le 31 mars 2016. Alors je me suis lancée sur le « code 93 » et là un vrai choc. D'une part pour le style de la narration, la fluidité du récit, les personnages, mais d'autre part surtout sur le fond de l'enquête à surprendre tout petit bobo qui se respecte. Oui il y a les clichés sur les banlieues, ces zones de non-droit etc, puis il y a la réalité qui transparaît dans ce roman car l'auteur y parle de ce qu'il connait, même si on peut penser que la fiction touche les personnages et les situations et en prime, il y a le fil rouge de la quête de Lucas Soultier dont on saisira toute l'ambigüité à la fin de livre (360 pages en format de poche) … il n'y a pas de fumée sans feu.
Une mention particulière pour le nom d'un des protagonistes devenu célèbre (le nom) mais vérification faite sur les dates … inconnu au moment de l'écriture ! ouf ! à moins que …
Quant au phénomène d'autocombustion, il me rappelle « un parfum de soufre » de Sylvain Forge mais ici point de rites indous.
Victor Coste est semble-t-il de nouveau en service dans le second tome (Territoires) que je me suis empressée d'ouvrir dans la foulée. Oui il est là !

J'ai découvert avec « Code 93 », un sacré auteur de polar. Il faut dire que l'auteur en question, Olivier Norek, sait de quoi il parle, il est en effet lieutenant de police à la section Enquête et recherche du service départemental de police judiciaire de Seine-Saint-Denis. le 9-3, quoi ! Résultat ? Un polar tendu, nerveux, haletant, particulièrement réaliste. Une véritable immersion dans le quotidien d'une petite équipe de flics, confrontée à des meurtres violents, des cités quasi inaccessibles, car sous la coupe des dealers, et des puissants bien décidés à ce que personne ne se mêle de leurs affaires. Et avec cela, une écriture incisive, mais non dénuée d'humour. A titre personnel, j'ai également apprécié cette histoire car elle me rappelle mes années séquano-dyonisiennes (j'ai en effet vécu près d'une dizaine d'années dans le 9-3). Un département qui, malgré sa réputation assez épouvantable, m'a plutôt laissé un bon souvenir… Bref, un vrai coup de coeur pour ce premier roman, et l'envie de retrouver rapidement Coste et son équipe dans l'histoire suivante, « Territoires »…

Lu en une seule journée tant j'ai été immergé dans l'histoire.

La manière dont les personnages ont été développés et la façon dont l'intrigue est présentée m'ont transporté directement dans l'univers du roman, me donnant l'impression d'être un spectateur vivant à coté de Coste et de son équipe plutôt que d'être un simple lecteur.

Description réaliste, personnages complexes et bien campés donnent envie de lire les romans suivants.

C'est le premier livre policier que je lis et j'ai beaucoup aimé ! Je lirai la suite de la trilogie avec plaisir.

Le style d'écriture d'Olivier Norek est très abrupt, mais nous permet de nous plonger pleinement dans le 93 et cette intrigue aux côtés du capitaine Coste. Les personnages sont bruts, complexes et l'enquête bien menée. J'aime beaucoup la construction du roman, qui nous amène à découvrir l'auteur des crimes avec le capitaine, mais qui nous fait comprendre les motivations profondes du coupable. Et surtout comprendre qui il est.

J'avoue que certains points un peu trop sexistes du récit m'ont fait tiquer, mais je pense que le ton est au plus juste de l'expérience de l'auteur au sein de la police donc j'ai essayé de mettre cela de côté.

Je suis tombée sous le charme de l'auteur et j'ai hâte de découvrir ses autres livres. Je pense que Norek est l'auteur parfait pour vous faire aimer ce genre littéraire !

Après avoir lu "entre deux mondes" que j'ai beaucoup aimé, je voulais découvrir le premier roman d'Oliver Norek. On sent tout de suite que celui-ci a fait partie de l' institution Police.
On apprend pas mal de choses sur les procédures et le milieu judiciaire.
Reste que l'intrigue manque un peu d'épaisseur et j'ai vite découvert le coupable. Cela dit, c'est là que l'on voit que l'auteur a bien évolué depuis ce premier opus.
N'hésitez donc pas à le découvrir si ce n'est pas déjà fait !

Code 93 est le premier roman d'olivier Norek mais le troisième que j'ai lu. Même s'il n'est pas a la hauteur de surface ou entre deux monde, j'ai beaucoup apprécié ma lecture. le personnage de Coste et toute son équipe m'ont beaucoup plu, j'ai hâte de les retrouver dans la suite. Norek traite toujours de thèmes important a travers ses policiers, c'est un auteur que je recommande les yeux fermés !

Chez Norek, pour ce coup d'essai ça part sur les chapeaux de roue !
Je fais référence bien sûr au découpage en salle d'autopsie d'un macchabée plein de ressources, je pense aussi à la découverte d'un corps carbonisé et même à la scène d'entrée en matière, déjà en salle d'autopsie ...
En plus de savoir faire passer des ambiances crédibles grâce à un style plutôt classique et sobre collant fort bien avec son expérience de flic, Norek campe avec le capitaine Coste un personnage d'enquêteur bien cassé par les simples lois de la vie, mais encore droit dans ses bottes et plutôt attachant.
Ce beau personnage fouine dans les bas-fonds aussi bien que chez les grands bourgeois déchus. Il va là où le dirige son flair, lequel est forcément titillé par les remugles des cadavres soumis à l'expertise de sa légiste préférée : fille de famille clochardisée violée malmenée overdosée, géant noir émasculé ressucité , mac camé macchabée cramé, y a de quoi gamberger.
Le hic pour moi tient un peu à la vraisemblance des faits, si on se réfère à la morphologie du tueur, dont on devine assez vite qu'il s'agit plutôt d'un romantique névrosé-rusé mais plutôt gringalet.
La motivation lui donne la niaque, soit. Mais vraiment, même si j'ai trouvé crédibles ses manigances et sa gamberge pour mettre en scène un châtiment exemplaire, je ne l'ai pas cru une seconde capable de venir à bout des manutentions que supposent le déplacement d'un géant athlétique transformé en paquet de viande par une anesthésie massive, son transfert d'un sous-sol jusqu'au coffre d'une voiture, ce genre de chose sans l'aide d'un complice baraqué...
Dommage, donc, mais juste un peu.
Car l'ambiance générale m'a bien plu, et je retournerai assez volontiers dans les mondes virtuels de Norek chercher mon shoot de grisaille et d'amours cassées par la vie sans pitié.
Je gage qu'après ce coup d'essai, l'écrivain va faire comme le vin d'un bon cru : se bonifier !

Ce cher Olivier Norek ne fait pas dans la dentelle, c'est le moins qu'on puisse dire. Les premières pages vous mettent direct dans l'ambiance, et ça ne va pas en s'améliorant.

Fort heureusement, l'équipe de notre héros principal, soit Victor Coste, est plutôt attachante, même si un peu clichée il est vrai... L'humour rend l'histoire plus supportable, et fait remarquable, même les notes d'humour les plus faciles ne sont pas de trop, elles ne nous sortent pas du récit.

Celui-ci d'ailleurs ne vous laisseras pas de répit, le suspense est bien géré, surtout pour un premier roman. Pas d'énormes longueurs insupportables, de descriptions soporifiques, ou de paragraphes inutiles. On est dans le concret jusqu'à la fin, et ça c'est génial.

Mais bon, le hic, c'est que c'est très violent, malsain, et parfois bien vulgaire, ce que j'ai moins aimé, mais bon, c'est l'histoire elle-même qui veux ça, alors on peut pas dire que je ne m'y attendait pas en commençant le livre...

Globalement, très bon roman! :)

J'ai découvert Olivier Norek avec Surface qui m'avait happée. Je repars donc du début avec un de ses premiers romans ici et j'ai une nouvelle fois passé un très bon moment. Les personnages sentent le "vrai", loin des caricatures manichéennes. le vécu transparait dans le texte. Seul bémol sur l'intrigue un peu trop vite éventée mais qui ne m'a pas empêchée d'aller au bout et d'attendre avec impatience l'occasion de poursuivre les aventures de Coste.

Je suis une fervente admiratrice de cet auteur. Il a le don de nous balancer dans une histoire avec perte et fracas.
On débarque presque à poil dans ses histoires en se faisant tout petit. On prend nos marques avec l'équipe de Coste et BIM BAM BOOM en moins de temps qu'il en faut pour le dire on a lu 200 pages sans pouvoir s'arrêter, on a trois meurtres sur les bras et on aime trop ça. 😂😂
En quelques mots le rythme est percutant, le roman est complètement addictif et d'une intensité explosive.
J'ai un coup de coeur pour l'auteur et pour chacun de ses romans du coup 😱
Il m'en reste encore quelques uns à découvrir et j'ai trop hâte de pouvoir encore me plonger dedans.