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EAN : 9782266331548
400 pages
Pocket (03/11/2022)
  Existe en édition audio
4.3/5   6464 notes
Résumé :
Noémie Chastain, capitaine en PJ parisienne, blessée en service d’un coup de feu en pleine tête, se voit parachutée dans le commissariat d’un village perdu, Avalone, afin d’en envisager l’éventuelle fermeture.
Noémie n’est pas dupe : sa hiérarchie l’éloigne, son visage meurtri dérange, il rappelle trop les risques du métier... Comment se reconstruire dans de telles conditions ?
Mais voilà que soudain, les squelettes des enfants disparus vingt-cinq ans... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1053) Voir plus Ajouter une critique
4,3

sur 6464 notes
Aujourd'hui , tout le monde le sait , si on se plonge dans un roman d'Olivier Norek , il est certaines précautions à prendre : ne pas débuter la lecture trop tard le soir au risque d 'arriver en retard le lendemain au travail , ne rien avoir sur le feu au risque de devoir faire le 18 , ne pas avoir de rendez - vous galant au risque de ......, ne pas avoir un train ou un avion à prendre ..... . Bref , quand on ouvre le livre , on le sait , il faudra aller " non - stop " au bout . C'est la cinquième fois que je suis purement et simplement " subjugué , scotché , avide de savoir ". Et oui , il faut s'y faire , fini le temps où on pouvait rencontrer facilement Olivier Norek dans les fêtes du livre ...Oui , ça , c'était avant . Aujourd'hui , il faut s'armer de patience et ....c'est vraiment mérité .
Paris , le prestigieux 36 , Decazeville et son " petit " commissariat , deux cadres de vie pour Noémie, une attachante capitaine de police touchée dans sa chair à la suite d'un terrible accident de travail . C'est son parcours que nous allons suivre , sa reconstruction dans ce superbe Aveyron où la vie s'écoule si paisiblement...enfin , d'habitude , car la " parisienne " semble attirer " les embrouilles " avec elle . Et quand il y a des embrouilles , l' intrépide ne " laisse pas sa place " même si le prix à payer est de voir remonter à la surface des évènements que les moins de vingt ans .....1994....
Olivier Norek connait " la maison " et sait aussi faire appel à ses anciens amis afin de ne jamais laisser place au doute . Tout est bien ficelé , avec justesse , sans fioritures mais de façon claire et précise. Les personnages sont vraiment bien décrits, attachants , humains , et si les uns montrent bien leurs "caractères " , certains autres sont de très habiles " cachotiers ". Les hommes et les femmes dévoilent leurs sentiments , leurs forces et leurs faiblesses ,une belle peinture sociale .
Le cadre de l'histoire , " un village englouti " créé une ambiance mystérieuse et nostalgique même si Olivier Norek sait glisser quelques pointes d'humour, en plaçant par exemple , dans le cimetière, les tombes de Claire Favan et Jacques Saussey . Leurs lecteurs fidèles , dont je fais partie , "apprécieront" et seront sans doute " heureux " de la facétie ....Ouf !!!! Une " fake news " .... de nature à amuser , sans aucun doute , les intéressés .
Chez Norek , ça va vite , pas de temps mort , pas de scènes sanglantes , non , mais du rythme , des fausses pistes , des rebondissements ...jusque dans les dernières pages . A lire les avis , pas de doute , le cercle des " supporters " s'agrandit , enfle , tout le monde ( ou presque ) est conquis , je parle bien entendu des amateurs du genre .Ne changez rien , monsieur Norek , merci et ...à bientôt. Et , oui , c'est ça le talent. .
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Cela fait un moment que j'avais envie de lire Olivier Norek, mais certains auteurs comme ça font peur, on hésite a le lire ... sa réputation, la peur d'être déçu…
Et puis ma copine Do a fait un beau billet sur ce roman et j'avoue il m'a aidé a sauter le pas.
Me voilà moi aussi conquise par l'auteur, a la fois par son scénario très prenant et très travaillé.
Par la psychologie de ses personnages. La reconstruction difficile mais nécessaire de No.
Et puis indubitablement par une écriture fluide, agréable et terriblement addictive.
Le cumul de tous ces facteurs fait qu'une fois qu'on entame ce roman , on a bien du mal a le poser.

Un polar comme je les aime, réfléchi, intense et addictif.

Olivier Norek est une très belle découverte… je vais bien évidemment ne pas trainer pour lire la suite de ses romans
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J'ai grandement apprécié les quatre polars précédents d'Olivier Norek ( Code 93, Territoires, Surtensions et surtout le magnifique Entre deux mondes ) et à nouveau, celui-ci est excellent !

Excellent comme son titre.

Surface comme le visage de l'héroïne, Noémie, capitaine de police à la brigade des Stups au 36, défigurée suite à une intervention policière, un malfrat lui tirant en pleine visage. Mutée de force en Aveyron, bassin de Decazeville, sa gueule cassée renvoyant trop sa hiérarchie à une trilogie insupportable échec – culpabilité – peur.

Surface comme celle du lac d'Avalone, lisse et calme mais qui cache un ancien village englouti suite à la construction d'un barrage hydraulique. le corps d'un enfant disparu il y a plus de 25 ans en remonte ...

Surface comme les secrets d'un territoire rural, ses rancoeurs et haines recuites qui refluent de toutes parts avec l'enquête de Noémie sur ce cold case qui semble toujours d'actualité .

Tout est parfaitement réussi et maitrisé dans ce polar, à commencer par l'intrigue, rythmée mais sans tachycardie artificielle : les accélérations arrivent pile quand il faut, permettant aux lecteurs de laisser travailler son imagination tout en suggérant des pistes à suivre, des « zones » à suspecter. Et tout en préservant les surprises des révélations finales, notamment l'ultime rebondissement, vraiment très bien amené.

Au-delà de toutes ces qualités qui suffisent à faire un très bon polar, c'est la patte Norek que j'ai appréciée, une nouvelle fois, mêlant ultra-réalisme et densité émotionnelle. Ultra-réalisme car tout sonne juste dans l'avancée de l'enquête, on sent que l'auteur a été sur le terrain en tant que lieutenant de police de la SDPJ du 93 : la plume est directe, sans chichi, musclée quand l'action se précise.

Densité émotionnelle car cet auteur aime les gens, aime ses personnages, c'est une évidence. Sa façon de décrire le microcosme d'une petite ville rurale, ses habitants, sa volonté de faire face aux difficultés socio-économiques, est très vrai, à hauteur d'hommes. Et puis, quel magnifique personnage que celui de Noémie Chastain. Cela fait longtemps que je n'avais pas autant aimé un enquêteur, que je n'avais pas vibré pour lui, pour son destin personnel en parallèle de l'enquête. Sa reconstruction après son terrible accident, sa résilience pour surmonter les cicatrices du corps et de l'âme sont tout aussi vitaux que la réussite de son enquête pour résoudre le cold case des enfants disparus d'Avalone.

Un excellent polar , efficace et sensible.
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Ce que j'aime chez Olivier Norek, c'est sa capacité à nous faire rentrer de plein fouet dans son récit dés les premières lignes. Et dans SURFACE, il est loin de me faire mentir…

Noémie, capitaine de police se fait tirer en plein visage lors d'une intervention qui tourne mal. Après plusieurs semaines de soins, là voilà prête à retourner à sa vie de capitaine. Mais sa gueule cassée et sa hiérarchie vont en décider autrement …

Olivier Norek signe, une nouvelle fois, un bijou du genre. Frappé, frappant, Percutant et marquant. A travers le portrait d'une femme qui en a. Qui va se battre, surtout contre elle-même.

J'ai particulièrement aimé de ne pas savoir où j'allais. Olivier Norek quitte sa banlieue parisienne et part se mettre au vert sans pour autant perdre de la tension qui anime son écriture ! Un roman qui file à toute allure et nous rend Noémie indispensable.

Entre Paris et Decazeville, on suit le parcours de cette gueule cassée et de cette âme abimée. A la fois un sacré portrait de femme et un polar imparable ! Un roman qui porte bien son titre. Où il ne fait pas bon aller voir ce qui se cache sous la fameuse surface …

L'occasion même pour les plus attentifs de croiser un ancien ami de la team Norek au début de ce roman. le clin d'oeil m'a fait sourire.

Olivier Norek est un de mes favoris dans le registre du thriller qui tape fort. Car il y met tant d'humanité. Tant de réalisme. Qu'il en devient rare. Et du même coup, précieux.

Sa connaissance du milieu policier rend toujours aussi réaliste ses histoires, ses personnages.

Olivier Norek continue ici à tracer sa voie et à nous en mettre plein la vue ! On en redemande ! Alors soyez prêts, dans toutes les librairies le 04 avril !

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Olivier Norek n'a plus besoin de prouver qu'il est rentré pour de bon dans la cours des grands.
Ce récit vient confirmer sa maîtrise.

Sur un ton faussement grincheux l'auteur dose parfaitement son cocktail d'humour et de suspense. Il se sert de son incroyable sens du rythme et de quelques dialogues explosifs pour conquérir le lecteur au bout de quelques pages.

L'intrigue est peut-être un peu plus banale que les précédentes mais Olivier Norek joue avec le sens de l'incarnation pour nous présenter une femme courage, une flic hors pair, il veut saisir la force qui l'anime, la peur qui la propulse à se battre avec l'acharnement dont seuls sont capables ceux qui ne se laissent jamais anéantir.

L'auteur possède l'art de radiographier la société et d'étaler ses peurs et ses horreurs, en prime il nous offre un rebondissement final bien exploité.


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critiques presse (5)
LeJournaldeQuebec
21 octobre 2019
Percutant, vif, impossible à mettre de côté : Surface, le nouveau roman du lieutenant de police judiciaire et romancier français Olivier Norek, est un polar extrêmement addictif.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LeFigaro
07 juin 2019
Dans son cinquième roman, l’officier de la PJ devenu écrivain raconte la rédemption d’une policière défigurée en mission.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LeMonde
17 mai 2019
Intrigue serrée, personnages com­plexes, sombre ambiance : après sa trilogie ­centrée sur le capitaine Coste [...] l’ex-policier ­Olivier Norek confirme sa maîtrise du genre.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Liberation
30 avril 2019
L’extrême maîtrise des sujets liés à l’enquête policière pourrait alourdir le style de détails, il n’en est rien. Norek écrit simple, bref et efficace, une des raisons de son succès renforcé par une campagne de promotion massive de son éditeur, Michel Lafon.
Lire la critique sur le site : Liberation
LePoint
27 mars 2019
Un cold case impossible pour une femme qui n'ose même plus montrer son visage.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (344) Voir plus Ajouter une citation
L'enfer reste toujours le regard que les autres portent sur nous. Comme un jugement. Le regard qui nous examine, celui qui nous empêche d'oser, celui qui nous freine, celui qui nous peine, celui qui nous fait nous aimer ou nous détester.
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Encore un cri de souffrance.
Elle sauta par-dessus le muret qui délimitait un jardin potager, traversa la cour et envoya une série de coups de poing dans la porte.
- Police ! vociféra-t-elle avant de balancer des coups de pied de toutes ses forces contre le bois.
Le chien cessa de hurler. Un bruit de pas et la porte s'ouvrit.
Un homme d'une cinquantaine d'années, chemise épaisse et pantalon de velours, apparut, surpris d'une visite si tardive. Il ouvrit la bouche mais n'eut le temps de prononcer aucun mot. [Elle] laissa exploser toute sa rage, le doigt pointé et menaçant.
- Ecoute-moi bien, espèce d'ordure consanguine, si jamais j'entends encore ce chien hurler, je viendrai t'arracher moi-même les couilles pour les pendre à ton rétroviseur et je foutrai le feu à ta voiture.
Le chien déglingué s'approcha et se colla à la jambe de son maître, fidèle jusqu'à la bêtise.
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- On ne touche plus à rien. On appelle les pompes funèbres, on revisse le couvercle à fond et on leur précise de prendre des sangles. Ce serait ballot que tout se vide en piscine dans leur fourgon. Il faudra séparer le contenu du contenant dès qu'ils arriveront à l'institut médico-légal de …
- Montpellier, précisa Valant.
- Ouais, Montpellier. Je vais faire mon rapport au magistrat du parquet de...
- Rodez.
- Ce serait bien le diable si j'arrive pas à me faire dessaissir par la PJ de... Rodez ? Montpellier ?
- Non, Toulouse.
- C'est bien, c'est simple.
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Avez-vous déjà réfléchi à la fonction du visage ? Avez-vous compris qu'il est le reflet de tous vos sentiments ? On y lit le chagrin, la joie, les peurs, les interrogations, la douleur comme la jouissance. Il parle, avant même les mots.
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L'enfer reste toujours le regard que les autres portent sur nous. Comme un jugement. Le regard qui nous examine, celui qui nous empêche d'oser, celui qui nous freine, celui qui nous peine, celui qui nous fait nous aimer ou nous détester.
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