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4,3

sur 6615 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'histoire démarrait bien, Noémie, flic à la brigade 36 se retrouve salement amochée après une intervention sur le terrain. Son visage est à moitié défiguré. Un psychiatre pro des têtes cabossées se charge d'elle alors que son petit ami l'abandonne à son triste sort. le personnage de Noémie est touchant, immersif à souhait. Trois mois plus tard, elle est mutée dans un autre secteur, faute à sa tête qui fait trop peur. Une enquête de disparition d'enfant se met en place. Et la, je perds le nord. Quel ennui pour moi qui ne suis déjà pas fan de roman policier, de flics, d'enquêtes et tout le reste. Des pages et des pages sur cette histoire de disparition. Pour en perdre l'héroïne de base. On nous présente une femme cabossée, délaissée et mise à l'écart pour nous servir à sa place une enquête qui n'en finit pas. Autant ça démarrait bien autant je me suis ennuyée par cette intrigue qui ne m'a pas happée d'un iota. Même le psy est oublié. Noémie fait son job de seconde zone comme si de rien n'était. Adieu la psychologie des débuts, le portrait d'une femme abîmée. N'étant pas adepte des romans policiers, ma première rencontre avec Olivier Norek s'oubliera vite.
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Dernier-né d'Olivier Norek, ce polar porte bien son nom, parce qu'il m'a semblé superficiel. Il est particulièrement décevant après la trilogie autour de Victor Coste, et le puissant/bouleversant one-shot 'Entre deux mondes' sur les migrants, les policiers et les habitants de Calais.

Ici, une histoire de gueule et de museau cassés, de reconstruction, de mise au vert, de superwoman flic.
L'intrigue ressemble à celles de Pierre Magnan (fin du 20e siècle), de Michel Bussi, etc. - j'aime, mais ce n'est pas ce que j'attends d'Olivier Norek -, et le dénouement fait penser à un Maigret ou à un 'Cinq dernières Minutes' tout poussiéreux.
Où est l'auteur engagé que j'apprécie tant, notamment parce qu'il nous apprend plein de choses ? Les échanges avec le psy des 'gueules cassées' s'annonçaient bien, ils deviennent vite rares.

Il reste le plaisir de lecture, parce que Norek, doué pour les dialogues, nous offre quelques reparties bien senties, amusantes. Mais ça percute beaucoup moins qu'autour de V. Coste, par exemple.

Chers auteurs talentueux, ne cédez pas à la pression éditoriale : on préfère attendre longtemps un produit peaufiné, plutôt que des parutions annuelles décevantes.
Ou alors passez moins de temps sur les salons, même si on aime vous y voir/entendre… Restez plus artistes/artisans que commerciaux. 😉
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A quarante-quatre ans, Olivier Norek peut se targuer d'un parcours étonnant et détonnant. Après quelques missions humanitaires aux quatre coins du monde, il entre dans la police judiciaire par la petite porte et accède rapidement au grade de lieutenant dans une section d'enquêtes et de recherches en Seine Saint Denis. Se découvrant le goût de l'écriture, il publie plusieurs romans policiers inspirés de son vécu personnel de flic. En quelques années, il est devenu l'un des poids lourds de la littérature policière française… Surface est son cinquième roman.

La capitaine Noémie Chastain est à la tête d'un groupe de flics des Stups à la police judiciaire, la fameuse PJ, appelée aussi le 36, en mémoire au siège historique du 36 quai des Orfèvres, élevé au rang de mythe par des milliers de romans policiers. Son siège est désormais le Bastion, le bâtiment qui sert de base inférieure au nouveau palais de justice de Paris, Porte de Clichy.

Grièvement blessée au visage lors d'une intervention, Noémie veut reprendre son travail un mois plus tard, guérie, mais lourdement défigurée ; pas regardable ! Elle est écartée de son poste sous divers prétextes plus ou moins justifiés et envoyée dans une petite ville de l'Aveyron, pour une mission d'inspection dans le commissariat local, afin d'envisager sa fermeture pour insuffisance d'activité. Un coin de France où l'absence continue de criminalité ne justifie pas un tel équipement.

Que croyez-vous qu'il se passe lorsque Noémie arrive sur place ? Apparition d'un cadavre en décomposition. Résurgence d'une vieille affaire, un cold case, qui secoue des souvenirs ruminés en silence par les habitants d'un village du coin. Noémie laisse tomber sa mission d'inspection et prend l'enquête en main.

Pas vraiment nouveau, la fiction qui part d'un acte criminel ancien non élucidé, et même non identifié, perpétré dans un petit village où les habitants savent tout ou presque tout sur les uns et les autres, sans en rien dévoiler aux gens de l'extérieur – et surtout pas à une personne de Paris ! –. Une solidarité du silence qui n'exclut pas l'existence de rumeurs plus ou moins étayées et des haines intenses, recuites par le temps. de quoi déclencher la violence dès qu'on commence à fouiller.

L'intérêt de Surface tient beaucoup au personnage principal de Noémie, la femme flic, qu'on imagine avoir été plutôt jolie, et qui doit reconstruire sa vie avec un visage déconstruit. En face d'elle, les personnes auxquelles elle s'adresse ne savent pas très bien où porter leurs yeux. Les hommes réagissent chacun à leur façon. Et Noémie voit clair en eux. Saura-t-elle choisir le bon ? On a beau être femme flic défigurée, on n'en reste pas moins femme.

L'autre originalité du livre est l'histoire du village central de l'intrigue, un village auquel l'auteur a donné le nom mythique d'Avalone et qui présente la particularité d'avoir été déplacé vingt-cinq ans plus tôt. Englouti dans les profondeurs d'un lac artificiel à l'occasion de l'édification d'un barrage, le village avait été intégralement reconstitué à l'identique à proximité immédiate. Se pourrait-il que des indices se trouvent dans les profondeurs du lac ?

Surface m'a fait penser à ces nombreuses séries télévisuelles de fiction policière rurale tournées dans les régions françaises, dont le succès se mesure à l'aune du nombre de leurs rediffusions. Il s'agit là en revanche d'un livre bien écrit, dont les intrigues sont bien ficelées, et dont les personnages ont des profils bien plus subtils qu'un téléfilm.

Sans être un inconditionnel du polar, je reconnais que Surface se lit agréablement, sans qu'il soit cependant question de révolution dans la littérature policière.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Cela faisait longtemps que je voulais découvrir les romans d'Olivier Norek, un écrivain reconnu de polars et ancien policier. J'ai pioché un peu par hasard Surfaces parmi le choix de livres audio de la bibliothèque.

Dans cette histoire, nous suivons Noémie, capitaine en PJ, qui a été blessée avec une arme à feu et dont le visage s'en retrouve défiguré. Sa hiérarchie souhaite se débarrasser d'elle, parce qu'elle rappelle trop les risques de ce métier... Elle est alors envoyée dans une petite ville, Avalone, qui sous da surface cache l'ancien village qui a ete englouti et dont plus personne ne veut entendre parler... Seulement, lorsqu'un cadavre d'enfant datant de vingt-cinq ans remonte à la surface, Noémie se retrouve dans une drôle d'enquête autour de ce crime et des mystères qui entourent ce village noyé.

Même si l'intrigue n'est pas des plus originales, je l'ai bien aimée et j'ai rapidement plongé au coeur de ce récit et de ce qui se cachait sous la surface de cette ville... Je ne me suis pas vraiment attaché au personnage de Noémie, mais j'ai trouvé que c'était une protagoniste intéressante et je ressentais évidemment de la compassion vis-à-vis de ce qu'elle traversait. de plus, je cherchais à résoudre l'enquête en même temps qu'elle, en me demandant qui était responsable de ces disparitions d'enfants...

Alors, ce n'est pas le meilleur roman policier que j'ai lu, mais c'était une lecture agréable et j'ai hâte de découvrir d'autres livres de l'auteur, dont le succès ne me semble pas démérité.
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Comme souvent chez moi, satisfaction limitée = chronique courte !

Deuxième incursion chez Olivier Norek et deuxième déception avec Surface, polar aveyronnais (trop) rythmé mêlant cold case, village englouti et vieilles rancunes familiales et campagnardes refaisant surface 25 ans après.

En quelques heures, j'ai traversé ce livre sans plaisir ni déplaisir, c'est-à-dire sans intérêt : impression de déjà-lu, peu d'attachement aux personnages, et surtout, style trop lisse et "marketé", bien ciblé pour les attentes convenues d'une lecture facile et dans l'air du temps.

Pas de jugement de valeur de ma part, mais juste un livre (un auteur ?) qui n'est pas pour moi. Next !
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Nous voici face à un polar qui semble unanimement apprécié par les amateurs du genre (ou d'Olivier Norek..).
N'étant pas, comme je l'ai souvent répété, une fan inconditionnelle, je risque de déplaire en réitérant mon septicisme après la lecture de Surface.
Qu'est-ce qu'un bon polar pour un simple visiteur du genre ?
Un style agréable et efficace... on l'a assurément.
Direct, rythmé, fluide, ça le fait.
Des personnages attachants...bof !
J'aurais pu m'attacher à Noémie..sauf que non..trop caricaturale, peu crédible.
Pour connaître un peu le milieu policier, un flic qui s'avance en première ligne, dans un couloir étroit et qui entre en force dans la chambre d'un dealer sans autre précaution que son revolver en avant risque a tous les coups la mauvaise surprise..
De même, la dégringolade de 1300 mètres de ravin dans un Land Rover dont elle sort avec une simple estafilade a la joue gauche et un hématome dû à la ceinture de sécurité...bof !
L'histoir d'amour.. pourquoi faut-il toujours que les flics succombent à un intervenant dans l'enquête ?
Ça n'apporte rien au récit..en tout cas, pas dans ce cas-ci.
L'intrigue...
Là, je reconnais qu'il y a de l'idée.
Bien que... Comme d'habitude dans les villages, on se retrouve face à des secrets ancestraux,des intérêts personnels, tout ça sur fond de décès d'enfants.
Le village "fantôme",inondé et retrouvé presqu'intact 25 ans après..il faudrait qu'on me prouve que c'est possible.
Bref, je n'ai pas encore mis la main sur le polar (ou l'auteur de polars) vraiment original qui parviendra à me séduire.
J'attends d'autres suggestions 😉

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Une nouvelle figure policière, Noémie Chastain, fait place à Victor Coste, héros des précédentes moutures d'Olivier Norek (Code 93, Surtensions et Territoires). Et dès le départ, on sympathise avec Noémie, blessée physiquement et moralement. Une première partie intéressante et forte, qui fait qu'on tourne les pages frénétiquement pour la suite. Malheureusement, l'enquête qui se déploie dans une petite communauté de l'Aveyron, au sud de Paris, n'a pas le punch des précédentes et ses ressorts dramatiques me sont apparus usés, impression de déjà vu.
L'écriture de Norek n'est pas en cause car toujours efficace et vivante dans ses dialogues et sa narration. Pour mon mari, premier lecteur du roman, l'attitude de Chastain face à ses blessures et son comportement tout au long de l'enquête ne l'a pas convaincu, pas plus que ce béguin un peu forcé vers la fin. Même si une légère déception persiste après la lecture, je continue de suivre cet auteur avec attention.
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Une capitaine provenant du fameux 36 parisien mise au placard en Aveyron sous couvert de savoir si le commissariat doit fermer ou pas en faveur de la gendarmerie.
Trois disparitions d'enfants il y a plusieurs années à Decazeville. Cela tombe bien, Capitaine Chastain Noémie a débarqué de Paris.
Dans cette ville tout le monde se connaît depuis au moins quatre générations. Il y a les tensions, les amitiés, les secrets... Tout le monde sait tout sur tout le monde.
Dans quelles conditions va t-elle découvrir le premier corps, puis le second ? Et pour le troisième enfant qu'en est-il ?
Allez ! Au travail capitaine et son équipe.

J'arrête ici car il y a beaucoup de babelios qui ont lu ce livre.

Mon avis : je me suis ennuyée, trop de pages inutiles, j'avais deviné la fin en me disant non quand même pas et puis si.
Monsieur Norek, avez-vous été moins inspiré ? Tombez-vous dans la facilité ? Pourtant, lors d'une dédicace et je n'avais pas encore lu votre livre avant la rencontre, vous avez su le vendre. Bon, on va dire que le prochain sera mieux.

Lu en septembre 2019 / Michel LAFON - Prix : 19,95 €.
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Capitaine de police parisienne, Noémie Chastain est atteinte au visage par un tir de fusil de chasse lors d'une intervention; elle est défigurée. Présentant des symptômes post-traumatiques et trahie par son amoureux et par sa hiérarchie qui composent difficilement avec ses blessures, elle est assignée à une mission d'un mois dans l'Aveyron, afin de déterminer si le commissariat de Decazeville doit fermer. Une prémisse fort intéressante… si elle ne concernait pas la moitié du livre ! Il m'a fallu attendre la troisième partie du roman, alors qu'un cold case remonte à la surface et vient agiter les eaux du petit village, pour véritablement m'intéresser à cette histoire de disparition d'enfants et de village englouti, qui verse trop souvent dans la facilité et le sentimentalisme. Olivier Norek va-t-il en faire une héroïne récurrente ? Je me suis quand même surprise à l'espérer.
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Critique de "Surface" par "Olivier Norek" aux éditions Pocket. le Livre n'est pas mauvais, au contraire, mais il n'est pas non-plus très bon. La petit taille des 60 chapitres vient relever le tout. Si ça avait été écrit en "gros" chapitres, je pense que ce aurait été plus difficile de s'immerger dedans. Je suis de ceux qui pensent que tout bon livre de type roman doit comporter une histoire d'amour en arrière plan. Et l'histoire d'Amour de "Surface" est loin des grands amours d'adolescents, ce sont des amours très adultes, et très peu développés. Je pense que la fin relève un peu le niveau, car j'avoue, je l'avais pas vu venir, celle-là. Noémie (la protagoniste) est une gueule cassée, une flic parisienne légendaire. Elle est forcée de se mettre au vert suite à une intervention qui a mal tournée, va elle se plaire à Decazville?!... le genre d'endroit où il y a plus de vaches que d'habitants... Au départ, No (Noémie) est pleine de préjugés et ne pense faire que le strict minimum, mais l'aventure va la trouver (car c'est l'aventure qui nous trouve et non l'inverse). Que dire... Beaucoup de personnages, dont beaucoup sont complexes jusqu'à la fin, une écriture assez ordinaire, pour une intrigue qui ne marcherait pas sans la "sauce épicée" No au vocabulaire fleuri. Je vous écris en cas de personne qui a très peu lu de Thriller, ce n'est pas mon genre fétiche, ceci expliquant peut-être pourquoi je n'ai pas aimé plus que ça Je le recommanderais à ma maman, car 'il ne donne pas de cauchemar" ahah x)... Autre bon point, ça ne se passe pas en Amérique;P...
Lien : https://allmylinks.com/charl..
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