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4,37

sur 3700 notes
Troisième opus des aventures du capitaine Coste et c'est «une claque», les deux premiers étaient déjà de bons polars mais là l'auteur s'est surpassé, il y a une intensité dramatique qui m'a sidéré et c'est bien amené car l'auteur nous prend par la main dès le premier chapitre et nous lâche plus.

L'écriture de l'auteur toujours aussi réaliste, direct et rythmé la violence des situations, en particulier la description de la vie carcérale m'a scotché.

Bien sûr on s'attache toujours autant aux personnages surtout la bande de copains composant le groupe de Coste.

Bon il paraît que c'est le dernier «Capitaine Coste», c'est dommage mais Olivier Norek ne veut probablement pas être prisonnier d'un personnage, c'est tout à son honneur.

En un mot j'ai adoré.
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Un livre qui porte bien son titre.

Car la tension est là dés le départ et ne quittera jamais la lecture.

Un début en vase clos dans un univers carcéral. Je ne dévoilerais pas l'histoire sous peine de gâcher le plaisir mais si vous avez aimé Code 93 et Territoires, vous allez adorer Surtensions. Dans le troisième (dernier à ce jour) tome consacré à Coste et son équipe de choc, on suit une enquête à 100 à l'heure, toujours aussi réaliste puisque l'auteur est de la maison !

Le lecteur est familier avec Coste et ses acolytes et chacun d'entre eux nous est cher.

Du coup, comme dans les précédents, je me suis passionné pour la description du travail de terrain. Les flics y sont pugnaces, humains, touchants. Mais les voyous également ! Les personnages de Norek sont réalistes, ni trop noirs, ni trop blancs. du coup, le lecteur se demande parfois dans quel camp il se trouve. Et c'est là la réussite de ce très bon bouquin !!! On se surprend à souhaiter qu'un « malfaiteur » s'en sorte alors qu'on tremble d'indignation devant l'attitude de certains représentants de l'ordre …

Olivier Norek compte dorénavant dans l'univers du roman noir à la française et je suis persuadé que ce n'est pas terminé, tant chaque nouvel opus est encore meilleur que le précédent !
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L'exercice du troisième roman est toujours un peu casse-gueule lorsque l'on utilise des personnages récurrents. Olivier Norek aurait pu se contenter de reproduire la recette de son second roman à succès, Territoires, sans prendre trop de risques (et sans proposer grand chose de neuf). Ce n'est pas du tout le cas. Surtensions, ou Norek en mode presque parfait.

Autre livre, autre ambiance. Surtensions est à la fois si loin et si proche de ses prédécesseurs. Tout y est sublimé, cuisiné aux petits oignons et concocté avec une forte dose de l'ingrédient qui fait la différence par rapport à nombre de romans noirs : l'humanité.

Pour clôturer sa trilogie mettant en scène le capitaine Coste et son équipe, l'auteur a décidé de mettre encore plus en avant les personnages sans pour autant négliger l'intrigue. En toute sincérité, je m'attendais à un bon bouquin. J'en ai lu un très très très bon, un des meilleurs que j'ai pu lire dans le genre depuis un bon moment. Oui, rien que ça !

Olivier Norek y a insufflé un gros supplément d'âme au point de me coller des frissons et me faire monter les larmes aux yeux ; boule dans la gorge. Je ne m'attendais vraiment pas à un tel déferlement d'émotions fortes.

L'écrivain a chamboulé la donne, à l'image de sa première partie qui se déroule intégralement entre les murs de la plus grande prison d'Europe ; plongée éprouvante dans un univers carcéral déshumanisé. Ou comment concilier divertissement et dénonciation.

A l'image également de sa manière de construire son histoire, enchevêtrement de plusieurs intrigues qui interagissent entre elles à la manière de l'effet papillon. Pour être exact, il convient plutôt de parler d'effet boule de neige. Sa façon d'alterner la présence des protagonistes est tout simplement parfaite.

Parlons-en, de ces personnages. Ils sont le coeur, l'ADN de ce roman. Sans manichéisme, l'écrivain nous fait littéralement vivre à leurs cotés, le palpitant à 300 à l'heure, les émotions à fleur de peau.

Vous en avez assez des sempiternels flics dépressifs et solitaires ? Voilà une raison supplémentaire de vous plonger dans Surtensions. Les policiers y travaillent en équipe et font preuve d'un réel humour. N'imaginez pas cependant qu'ils ne souffrent et ne doutent pas, Olivier Norek les pousse à bout (vraiment à bout…). Des personnages qui ont une réelle épaisseur, comme s'ils existaient.

C'est à l'image de tout ce qui constitue cet épatant roman : tout sonne vrai. Rien d'abracadabrant, l'auteur utilise mieux que jamais son passé de flic pour donner de la crédibilité à tous les éléments du puzzle.

Surtensions, le bien nommé, est davantage orienté « thriller ». Certains penseront peut-être que la charge contre les dérives de la société est moins présente que dans les deux premiers romans de l'auteur. Je ne suis pas tout à fait de cet avis. Même si ce sont bien les personnages qui sont mis en avant, j'ai trouvé la critique toujours bien présente, mais avec davantage de subtilité. Norek lance des pics contre les passe-droits (des politiques, entre autre) avec intelligence et mordant. le tout est simplement davantage dilué dans l'histoire en elle-même.

Impossible de terminer l'étalage des qualités de cet épatant roman sans parler du style de l'auteur. Je trouve qu'il a fait évoluer son écriture de manière étonnante, sa plume est d'une fluidité et d'une expressivité saisissantes, à l'image de la première partie qui est un modèle du genre.

Et plus que tout, ce qui touche tout au long de la lecture, ce sont les valeurs humaines qui transpirent de ce roman. Une histoire et une plume empathiques qui collent la chair de poule.

Coste et son équipe vont terriblement nous manquer. Mais, pour moi, Olivier Norek a clairement passé un cap avec Surtensions. Il est prêt à nous emporter ailleurs, vers d'autres horizons. Avec toutes les émotions que j'ai pu ressentir ici, je le suivrai les yeux fermés (je les rouvrirai pour le lire, hein).

Surtensions a obtenu le prix le Point du polar européen 2016 (et ce n'est que justice).
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Troisième volet de la trilogie Coste, toujours en poste en Seine-saint-Denis.


Un enlèvement avec demande de rançon ouvre les hostilités, alors que l'on fait connaissance avec la fine fleur de la prison de Marviel, où la surpopulation crée les conditions d'une zone de non-droit avec ses règles propres qu'il est conseillé de piger rapidement sous peine de se retrouver en difficulté majeure.

C'est peu à peu, avec la progression de l'enquête que l'on apprendra le lien entre l'enlèvement et les hôtes sous les barreaux, alors que Coste se pose des questions existentielles et que le commandant Damiani se voit remplacée par un type assoiffé de pouvoir…


Cet opus est plus violent que les précédents, ne serait-ce que par la description des conditions de vie carcérale. Mais on retrouve le réalisme des dialogues et la connaissance indiscutable du terrain, qui rend le récit crédible.

On y perçoit aussi, sans que cela soit une découverte, que la vie d'un commissariat dans une zone à risque n'est pas un long fleuve tranquille

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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J'ai fini ce livre hier vers 15h, depuis je me demande ce que je vais écrire dans mon avis sur celui-ci, je me suis repassé mentalement tout le tome en boucle, l'auteur nous prévient nous les lecteurs dès le début pourtant, dès le prologue il nous dit attention ce tome va mal finir, pourtant c'est déjà trop tard, en quelques lignes, quelques mots Norek nous a ferré et il nous emmène avec lui dans un tourbillon de violence me laissant à la fin de ma lecture quelque peu ébranlé et déprimé.

La violence, ce tome n'en manque pas. D'abord celle du monde carcéral Olivier Norek nous plongeant au coeur du centre pénitentiaire de Marveil, ce dernier est fictionnel mais les horreurs décrites dans celui-ci ont arrière-gout de vérité à mon gout bien trop réel. La violence aussi du métier que pratique Coste et toute sa petite équipe, une violence que ceux-ci se prennent en pleine face jours après jours, victime après victime et enfin la violence d'une mort par homicide nous montrant ici à quel point la vie est une chose bien éphémère. Une vie de famille, un travail, des amis puis plus rien, juste une balle dans le coeur et les proches qui pleurent.

Surtensions est un livre marquant par bien des égards, par son réalisme effrayant et ses personnages travaillés allant du Capitaine Coste jusqu'au pédophile que nous rencontrons en prison. Chacun à son rôle, sa place dans ce roman aussi prenant que bouleversant. En bref Surtension est un roman à lire absolument.
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Le troisième opus des aventures de Coste est très clairement mon préféré (pour le moment !).

On sent la progression de l'auteur en ce qui concerne la tension (d'ailleurs le titre de ce roman est remarquablement bien choisi).

Si le scénario est en béton armé, si les personnages sont extrêmement bien travaillés, si l'écriture d'Olivier Norek est agréable, fluide et addictive, ce que j'aime par dessus tout, c'est que l'auteur est sans concession.
Il ne minimise en rien, ni les méandres, ni les relations entre collègues policiers, ni les conditions carcérales. Certains passages en sont même dérangeants, mais c'est ce qui fait qu'on apprécie Norek.

Donc un très bon moment de lecture, qui me confirme une fois de plus l'immense talent de l'auteur.

Il ne me reste plus qu'à attaquer les dernières aventures de Coste pendant mes vacances 😁
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Nunzio Mosconi est incarcéré au centre pénitentiaire de Malveil pour une imprudence après le hold up d'une bijouterie. Il y est confronté à toutes les violences. Sa soeur aînée, Alex, est décidée à l'en sortir par tous les moyens. Elle requiert l'aide de leur avocat, un corse redevable, croit-elle, à sa famille.
Le capitaine Coste et son équipe sont confrontés à un enlèvement avec demande de rançon. Ils pensent piéger les responsables, mais l'otage est tué...

Pour son troisième roman, provisoirement le dernier de la série des capitaine Coste, Olivier Norek brouille les pistes : violences de l'univers carcéral ; failles de la justice que tente d'exploiter un avocat véreux ; procédures policières, entraide mais aussi concurrence dans les équipes de flic.
Difficile de voir tout de go où il veut en venir. Il faut tourner page après page, et heureusement on ne s'en lasse pas, pour toucher son but : l'humanité de celles et ceux qui se battent pour la justice.
Olivier Norek est sans doute une des plus belles plumes de la littérature policière française du début du 21ème siècle. Contrairement à d'autres, que j'aime également beaucoup, il ne nous fais pas rêver de paysages exotiques ; il nous plonge dans les quotidiens glauques qui nous entourent, nous faisant profiter de, sinon partager, son expérience d'ex flic...
Il m'est arrivé de douter de la pertinence de ses propos, notamment dans Territoires ; maintenant je sais qu'il sait, comme l'aurait chanté Jean Gabin. Et si nécessairement il a un peu forcé le trait dans Surtensions, les vérités qu'il crie ne peuvent manquer de nous interpeller.
Pas besoin de lunettes 3D pour cette immersion entre police, justice et univers carcéral du 93...
Lien : http://michelgiraud.fr/2022/..
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Troisième, ultime et meilleur volet de la trilogie consacrée à  Victor Coste. 

Pour commencer une construction diabolique dont je ne dirai rien, sinon qu'après un préambule effrayant, elle porte à très haute tension les près de 500 pages qui suivent et vous achemine  inexorablement vers la catastrophe finale. Les nerfs du lecteur/ de la lectrice  sont mis à rude épreuve.

En surtension.

Inutile de se la jouer:  ce sera une tragédie.

Pas une course- poursuite.

Certains petits papillons sont même déjà bien englués dans la toile, vilainement empêtrés en zonzon, on ne donne plus cher de leur peau, de leur santé mentale, de leur avenir. Et ceux qu'on peut encore poursuivre, on s'y prend mal, ça part en sucette, ça capote, ça sent le roussi, la cata...

Pas une  enquête non plus, une belle enquête avec énigme à  éclaircir,  assassins à identifier, à confondre, à poisser, une enquête  à  la Hercule Poirot,   avec explication- dans - le- Lounge - à-l'heure-du-thé de ce que personne , bien évidemment , n'aurait pu comprendre ni trouver.

Les innocents et les coupables, justement, ici, on les connaît. Mais ça ne sert à rien. On le sait depuis Sophocle que la tragédie s'en fout: la culpabilité , l'innocence, elle est au-dessus de ça. Il faut frapper, faire peur et faire pitié. C'est tout.

C'est une tragédie, on vous l'a dit, on le sait.

Et comme dans toutes les tragédies, on se met en position de voir s'assembler lentement les pièces d'un puzzle, si éparpillées, si disparates, et qui finissent quand même par se rejoindre pour former le piège, la chausse-trappe géante, l'impasse fatale où tout va se déglinguer pour de bon.

Et comme dans toutes les tragédies on se met en position d'observer les personnages , ces petits moucherons pris dans la toile d'araignée du destin. Et de ressentir devant leur malheur,  , comme jamais dans un polar,  l'effet de catharsis -  cette terreur et cette empathie qui nous broient les tripes et nous mettent les larmes aux yeux.

Les personnages. Les braqueurs corses, avec leur code d'honneur familial, les petites racailles de banlieue avec leurs grands frères à la loose, les vrais gangsters avec leurs tueurs patentés, les plus perverses ordures avec leur vice encalminé,    les faux coupables et les presumés innocents, les petits manipulés et les grands manipulateurs. Les flics caractériels, les sheriffs à deux balles, pressés, gaffeurs, autoritaires, violents...

Et puis l'équipe de Victor Coste, Sam, Johanna et Ronan, les trois mousquetaires qui,  comme eux, étaient quatre.

Parce qu'on les connaît bien, ces moucherons-là . Voilà trois bouquins qu'on les suit. Qu'on les aime. Et justement, comme rien, cette fois,  ne se passe comme il faut, qu'ils sont si terriblement humains devant l'échec, si fragiles face à la malchance, si unis, si solidaires dans la débine, on voudrait leur crier "Pouce! N'y allez pas! C'est tout pourri, là devant! Terrain miné ! " mais on sait qu'ils iront, dans la nasse que cette saleté de tragédie leur a tendue, qu'ils iront jusqu'au bout.

Avec eux , aussi , quelques coupables, mais ça ne réconforte pas, tant la justice semble s'être fait la malle dans cette histoire.

Du grand Norek! du même bois qu'Entre deux mondes. Très noir, très tendre, très humain. Faut-il ajouter que j'ai adoré ? 

Et surtout, lisez la trilogie dans l'ordre! C'est indispensable, avec la tragédie,  elle ne vous pardonnerait pas de bousculer son rituel!




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Surtensions: " dans un dispositif électrique, tension dont la valeur dépasse la plus grande valeur assignée" ( définition Larousse)

En 2017, pour la plupart d'entre nous , nous sommes dans un "dispositif" électrique; nous subissons tous des tensions qui viennent se heurter à nos valeurs habituelles
Certaines fois, ces tensions nous prennent par surprise ( maladie, deuil, chômage, etc) comme cette famille séquestrée par des mafieux corses et qui obligera le père à choisir entre les siens et l'état. valeurs pourtant nobles d'élever une famille et de servir la société.
Dans d'autres cas nous subissons ces valeurs comme ce jeune homme, beau comme un éphèbe grec, le dernier d'une grande famille de mafieux, il profitait de sa respectabilité douteuse pour jouir de la vie quand il se retrouve en taule: à l'inverse de TF1, avoir un beau cul, dans ce cas , n'est pas un facteur de réussite! et il craque!
C'est la grande soeur qui assume les valeurs: honneur et omerta, et elle fera tout pour sortir son petit frère de là.
Et puis, il y a le capitaine Coste et son équipe, flics du 93, au milieu de tout ce merdier.
Malgré de fortes valeurs, la multiplication des surtensions va faire craquer notre capitaine.

Excellent polar, réaliste, maîtrisé du début à la fin, très bien rythmé, "un chef d'oeuvre du genre"

Mais ce n'est que mon humble avis
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Explosif !
J'ai énormément de respect pour le capitaine Victor COSTE qui vient d'enchaîner « Code 93 », « Territoires » et maintenant « Surtensions ». Il faut lui donner sa retraite à ce Monsieur. Il la mérite !
Olivier NOREK nous ballade dans des enquêtes saignantes, d'une construction chirurgicale. Il nous fait rebondir de personnage en personnage sans nous donner le lien commun. Les chapitres sont courts et donnent un rythme rapide à la lecture.
C'est tellement vécu et documenté, que la sensation de réalité amplifie l'addiction.
Ces sales histoires de vie que l'auteur nous narre, vont (forcément ?) s'entrechoquer. Mais pourquoi ? Comment et à quel moment ? Ce roman est un piège.
Parfois froid et clinique, parfois dur et choquant.
Une course contre la montre sur des montagnes russes avec tous les ressentis associés.
Je n'entrerais pas dans le détail du récit car j'aurais trop peur d'en dévoiler une facette.
Alors je vous laisse prendre la main sur cette lecture qui va vous happer du début à la fin. Une réussite ! Bravo Mr NOREK on veut la suite.
Bien à vous tous amis babéliens !
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