Surtensions

Je viens de clore la trilogie des enquêtes de Victor Coste et ses collègues avec Surtensions, qui porte bien son titre.
Olivier Norek, fidèle à sa réputation d'écrivain efficace, a pondu un autre petit bijou de polar à plusieurs ficelles que l'on se plaît à tirer pour converger vers un dénouement fort et émouvant. Je ne suis pas la seule lectrice à m'être attachée à ses personnages de flics du 93 et pas la seule non plus à être peinée de les quitter sur une note tragique. Parce que, on l'a tous compris, être policier au quotidien n'entraîne pas nécessairement un blindage à toute épreuve. L'écoeurement face à la désespérance humaine a-t-il vraiment eu raison de l'existence de Victor Coste? Seul l'auteur connaît la réponse. En attendant, je lirai assurément son dernier-né, Surface.

Bon dés le début on savait que ça allait mal se terminer mais on est jamais préparé ! Dernière aventure, pour le moment, pour Coste et son équipe. Cette fois Olivier Norek s'intéresse plutôt à la prison ( et c'est bien glaçant même si ce n'est pas nouveau) et à la justice , même si on refait un tout très rapide dans la banlieue. Le constat est encore une fois bien triste et démoralisant sur les travers de la société et sur ce que les hommes sont capables de faire ...Mais l'équipe de Coste poursuit néanmoins sa quête de la justice , avec beaucoup d'obstacles cette fois-ci ! C'est un vrai plaisir de retrouver l'équipe et Coste qui réalise enfin que sa vie lui passe à côté et remet son boulot en question. Je me demande maintenant comment je vais retrouver l'équipe dans un prochain roman, si équipe il y a ...En tout cas ce tome est bouleversant !
Challenge séries 2019
Challenge Mauvais genres

Rien ne va plus, c'est le gros bordel : au SDPJ 93, dans la tête et le coeur de Coste, et dans les nôtres.
Mais ça ne va pas bien de nous annoncer dès la première page du prologue qu'un membre de l'équipe du Capitaine Coste va y rester ! Ok, c'est un teasing d'enfer. Voilà le lecteur en hypertension, l'esprit et les tripes torturés d'entrée.
Ce 3ème opus démarre tambour battant, avec une immersion dans le milieu carcéral et sa violence, et un enlèvement qui tourne mal.
Alors que l'équipe de Victor Coste est plus soudée que jamais, celui-ci est en proie à de profonds doutes quant à son avenir. Coste est paumé, cassé.
Il puise dans ses ressources pour résoudre les différentes affaires sur le feu. Ca bout de partout, c'est tendu. le point de rupture n'est pas loin.

Un rythme effréné, des personnages et des situations d'un réalisme remarquable, des émotions fortes, Surtensions est un thriller puissant, d'une noirceur absolue.
Olivier Norek fait très très fort, une fois de plus.

Ce que j'ai ressenti:

Station d'Expérience Programmée JustFays.

93 Route Vérité

123456789 Polis



Note sur le dossier en post-it: »Le Dossier devra être transmis à Monsieur Norek. »



But de l'expérience: p 1

Mettre en couleur et en image sur un écran, les émotions elfiques, par le biais d'électrodes qui retransmettent sous forme d'impulsions, la poudre de féerie. Cette Expérience en Lecture Immersion d'une fée dans la réalité Terrienne a été mis en place par nos ingénieurs Fays, dans l'univers parallèle de Polis, afin de mieux appréhender notre future délocalisation sur la planète Bleue.



Rapport d'Expérience en Lecture Immersion d'une fée dans la réalité Terrienne. p2

Nom du dossier: Surtensions.

Nom de la candidate: Stelphique

Départ de l'expérience: 3/04/2016



Stelphique se présente d'elle même pour subir le nouveau programme imaginé par nos ingénieurs elfiques: la ELI, Experience en Lecture Immersion. le but de ce projet innovant est de confronter la réalité terrienne à une vision elfique, et qui de mieux, était à proposer pour ce projet? Norek, Olivier de son prénom, ancien flic et excellent écrivain contemporain, évidemment… Les assistants pixies ont pu brancher à divers endroits, les électrodes de relevés d'informations, l'installer confortablement dans une pièce insonorisée et la soumettre aux conditions de lecture terrienne (ndlf : Tisane et plaid au fin fond d'un canapé ).

En premier lieu, la confrontation de son innocence face à l'horreur des violences dans le Centre pénitentiaire de Marveil a bien failli avoir de fâcheuses conséquences. Tous les compteurs se sont affolés, les impulsions n'envoyaient que du rouge sang: nous aurions presque cru à un dysfonctionnement de la machine tant cette couleur était dominante, mais Stelphique semblait si affectée et son regard tellement rempli de peine, face à ses comportements humains déviants que cette hypothèse a été vite écartée.

Tout semble s'être rétabli, une fois arrivé à la deuxième partie et ce jusqu'au dénouement… le rose est venu égayer un peu la toile de fond. L'amitié, le soutien, l'union de cette équipe apporte une touche de douceur. Leurs relations sont si bien décrites que notre amie a pu s'attacher de manière compatissante aux défauts et qualités de chacun de ses personnages, connaître leurs états d'âmes, les accompagner d'une pensée apaisante. Ce sont des émotions qui nous sont essentielles pour comprendre et amadouer ce peuple.

Le bleu de ses larmes sont venues entacher à plusieurs reprises, la planche d'émotions. Nous avons pu conclure avec ce résultat, que Monsieur Norek, sait aussi bien écrire le pire comme le meilleur, démontrer de manière psychologique, que l'être humain est pétri de fortes contradictions, qu'une main peut être capable d'une caresse, autant que d'un meurtre, que l'Amour frôle aussi bien la Haine dans un esprit sain, voire perturbé. Nous ne gagnerions aucune guerre sans son lot de pertes,chaque geste sera fait dans la douleur, la folie, l'inconscience à l'image de ses humains qui répondent de manière incontrôlable à certaines situations…

Les chocs et rebondissements verdoyants ont été appréciés à leur juste valeur par notre lectrice avisée. Il semblerait qu'il n'y eu aucune sorte d'ennui, pertes de fils conducteurs, ou moments d'incertitudes. L'expérience ELI est donc un véritable succès, puisque nous avons choisi sciemment Surtensions. Tous les capteurs visés et attendus se sont révélés, là ou nous les attendions, même si nous n'espérions pas un tel affolement de poudre de fée. L'effet de survoltage d'intensité a eu raison des réserves d'enchantements, mais ce qui fut, une angoisse fébrile pendant un instant, c'est en fait, transformé en création auto compensatrice. Stelphique s'est amusée des retournements de situations, à apprécier certaines prises de risques, a adoré la cohésion de ce thriller de 500 pages, et les a renvoyé dans un vert fluorescent presque trop lumineux, mais surtout fantastiquement magique et créatif. On espère qu'avec ce nouvel point de vue réaliste, elle a pu se défaire de sa vision enchanteresse de la planète que nous convoitons…

La seule surprise de cette planche révélatrice fut pour la couleur Jaune. En effet, elle se s'allume que pour le génie, les touches d'originalités, la folie inspirée. Et au vu des résultats, il parait évident que ce tome n'en manquait aucunement. Stelphique s'est vue voguer sur un bateau pirate avec Clochette (sa grande amie) à ses cotés, voir des lapins bondissants, des biches bienveillantes, reconnaître un nom ou deux au détour des pages. Ce furent donc de très jolis sourires ensoleillés qu'on a pu mettre aux notes de variations d'émotivité.

Nous aurions pu laisser au secret, la planche d'émotions ELI de Stelphique dans nos dossiers. Mais l'assistant pixie en relevant la toile, y a vu quelque chose d'exceptionnel, d'inattendu et de complètement artistique, humanoïde dans sa représentation, que je ne peux m'empêcher de vous le retransmettre par la présente. Un feu d'artifice de couleurs et de par la même, d'émotions diverses et hautement satisfaisantes!



Image...(Passez voir le résultat sur le blog ;)....)

Au vu de ses très bons relevés, nous pensons établir une connexion avec la Terre, voire assurer une prochaine invasion, si les elfes répondent aussi bien à cette immersion réaliste…p3

Chef de projet ELI
SDPJ Fays 93

Lien : https://fairystelphique.word..

1ère rencontre avec cet écrivain, moi qui ne suis pas particulièrement fan de ce genre de littérature ( et pourtant mariée 40 ans à un brigadier de police) je dois reconnaître que je l'ai dévoré, l'auteur étant policier j'aurais été étonnée du contraire ,mais n'est pas écrivain qui veut et la c'est bien écrit,c'est violent ,noir ,à chaque nouveau chapitre ,nous reconstituons le puzzle, bref ça tient la route!Un bon polar, à recommander pour les inconditionnels du genre,je pense "choper"s'ils l'ont ":entre deux mondes "à ma bibliothèque ,j'ai ma rencontre :les lecteurs ont la parole ,ce sera l'occasion d'en savoir un peu plus sur cet auteur, d'après vos critiques ,il est très bon.🌟🌟🌟🌟

Que je suis contente de retrouver l'univers de Norek, mais surtout, de son personnage principal, Coste. Je ne sais pas pourquoi j'ai mis autant de temps entre les deux tomes, parce que, franchement, c'est une super lecture. J'ai trouvé avec plaisir l'univers si bien décrit de cette brigade policière. Un tome fort en intensité, en noirceur, mais également en lumière. Coste est de plus en plus rongé par la solitude, de plus en plus vanné de cette violence, qui n'arrête plus de se faire atteindre le coeur par toutes les victimes. Un tome riche en manipulation aussi. Quelques passages sont très durs à lire, forcé vu le lien avec la pédopornographie. Bref, un bonbon de lecture. J'ai hâte de mettre la main sur le prochain tome.

Trèfle à quatre feuilles
En voulant commencer le dernier opus d'Olivier Norek (Dans les brumes de Capelans), je me suis aperçue que j'avais raté une marche : le troisième de la série Coste, Surtensions. Oubli réparé !
Une erreur de débutant, une banale erreur… Pourtant sa soeur l'avait prévenu : ne jamais, jamais se servir dans le butin d'un casse. Mais voilà, Nunzio Mosconi n'a pas pu résister : une belle montre pour épater les filles en boîte… Une belle montre griffée d'un grand joaillier victime d'un gros braquage quelques heures plus tôt, une soirée très arrosée, un petit accident, direction le poste de police, puis la prison. La pire du 9.3, un véritable enfer pour le jeune homme enfermé dans une cellule avec « La Machine »… Pour le gang des braqueurs, et surtout pour Alex, la grande soeur de Nano, pas question de le laisser moisir à Marveil. Il faut très vite trouver un moyen de le faire libérer. C'est leur avocat qui détient la solution, très illégale, très ingénieuse, mais aussi très dangereuse… Surtout quand on sait que c'est le groupe de Victor Coste qui est chargé de l'enquête. Coste, tiens, parlons en. Capitaine de police, il est à la tête du groupe Crim 1 de la SDPJ de Seine St Denis : Ronan, Sam et Johanna. Quatre flics soudés, une avalanche de boulot… Je ne vous parle pas de la petite délinquance mais d'affaires plus corsées, comme l'enlèvement d'un jeune homme. le père a la bonne réaction de prévenir la police qui met en place une souricière pour piéger les kidnappeurs, bientôt sous les verrous. Mais Victor Coste commence sérieusement à saturer… Il ne parvient plus à séparer sa vie personnelle de sa vie professionnelle : normal, sa vie tout court, c'est son job, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, ses collègues plus que des amis, sa famille. Alors quand tout commence à déraper, il n'y a pas de porte de sortie.
J'avais été tellement déçue par Impact que j'hésitais à me plonger à nouveau dans l'un des romans d'Olivier Norek. Bon, celui-ci a été écrit avant Impact, donc j'attends de lire le dernier pour voir si la réconciliation est actée !
Surtensions est un excellent polar, à tous points de vue. Une intrigue particulièrement bien construite, des personnages (et pas seulement les flics) à la psychologie fouillée, aucun manichéisme ni angélisme (les voyous peuvent se révéler attachants et certains policiers détestables), du suspens… Une plongée dans l'univers carcéral qui fait froid dans le dos, dans les arcanes du système judiciaire français (la description du tribunal de Bobigny !) et dans le quotidien d'un groupe de policiers chargés d'affaires criminelles sordides brossé avec un grand réalisme. Evidemment Olivier Norek connaît son sujet, il a été lui-même flic (lieutenant de police) au SDPJ de Seine St-Denis.
Electrique.

La première partie se passe dans la prison de Marveil où l'on suit plus particulièrement cinq criminels.
Le lien entre eux apparaîtra seulement dans la quatrième partie.
Parce qu'il s'en passe des choses dans ce roman.
Presque tout ce que l'on peut trouver dans un policier classique est réuni en un seul :
braquage, kidnapping, pédophilie, meurtres, règlements de comptes, drogue.....
Coste a fort à faire au milieu de toutes ces dérives.
D'autant qu'il n'est pas au top de sa forme notre capitaine.
Il a le moral en berne et il envisage même de démissionner.
On est mal là.

Et bien voilà encore un bon Norek.
Copieux, presque trop, j'ai mis du temps à le lire.
Mais à vrai dire je ne m'en lasse pas de cet enquêteur.
Cette série de policiers m'enchante toujours autant.
Quand c'est bien écrit, que tout se tient, que nos méninges s'activent au fur et à mesure des événements, il n'y a pas à bouder son plaisir.

Le capitaine de police Victor Coste et sa brigade savent que les heures sont comptées pour retrouver David Sebag,un jeune entrepreneur ,enlevé à la sortie d'une boîte de nuit et dont les ravisseurs n'ont laissé aucun indice.Seulement l'issue est fatale plongeant Coste dans un profond désarroi.Mais l'enquête avance redonnant espoir à la brigade de coffrer les ravisseurs sans pourtant savoir que ,un de ceux qu'ils arrêteraient ,sera bientôt libéré après un vol des scellés au tribunal.Un polar haletant.

On rêve tous d'être un héro.

Sans peur et sans reproche.

Sans reproche, vraiment?
Des décisions difficiles, qu'on pourrait se reprocher jusqu'à la fin de ses jours.

On rêve tous d'être un héro,
mais pour les bon jours seulement,
qui ne sont malheureusement pas fréquents.