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Le cycle de Gor tome 2 sur 15

Arlette Rosenblum (Autre)
EAN : 9782720101694
224 pages
Editions Opta (30/11/-1)
3.31/5   35 notes
Résumé :
Après sept longues années, les insondables Prêtres-Rois rappellent Tarl sur Gor.
Le sang du guerrier coule à nouveau dans ses veines : il va pouvoir retrouver Talena, sa Libre Compagne, et tous ses amis de la Cité de Ko-ro-ba. Epée au poing, il se dirige à pas vigoureux vers sa ville... pour n'y découvrir qu'un champ de ruines. Hurlant sa colère à la face des cieux, ivre de vengeance, Tarl se jure de faire couler le sang des dieux : les Prêtres-Rois paieront ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
En tête de liste de tous les reproche que je pourrais faire à ce livre, c'est qu'il est mal écrit. L'écriture en "je", déjà, est un risque important que seuls les plus grands auteurs peuvent se permettre sans que cela sonne faux. Ici, en l'occurrence, même si l'auteur tente à nouveau un genre de mise en abîme, ça rend très mal. Et puis, les réactions des personnages, les descriptions, les dialogues... Tout est peu crédible, malheureusement, et peine à émouvoir.
Les amateurs des genres fantasy et science-fiction (dont je suis) ont souvent tendance à accepter une plus grande médiocrité littéraire pourvu que l'histoire soit bonne et je proteste fermement contre cette condescendance qui relègue ces genres à de la littérature "de seconde zone", bonne à lire aux toilettes!

Le sexisme systématique de cette série a suscité une très forte polémique, à l'époque. J'étais donc curieuse de m'y frotter. En effet, ce monde sous le joug des hommes ressemble probablement à nos civilisations antiques ou mésopotamiennes, c'est à dire qu'il est très -très!- phallocrate. Dans ce tome en particulier, l'auteur tente d'expliquer ce que donnerait une gynécocratie sur cette planète et les ficelles de son idée sont grossières. Il démontre tout au long du livre que ces femmes émancipées sont en fait des mégères frustrées qui prennent une revanche puérile sur les hommes mais, qu'au plus profond d'elles-mêmes, elles ne rêvent finalement que de la soumission qu'elles ont quittée.
ça sent le fantasme domination-soumission à plein nez, et finalement très peu la théorie socio-politique machiste et phallocrate qu'on m'avait fait miroiter. Je suis presque déçue. Il n'y qu'à ajouter une touche de romantisme et un narrateur féminin pour en arriver à "Cinquante nuances de Grey"...
Bref, décevant.
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Salut les Babelionautes
Cette Saga de John Norman que j''ai lu il y a plus de cinquante ans a laissé peu de trace dans ma tête, tant est si bien qu'il me semble la découvrir.
Alors oui, c'est une vision de la femme qui va faire réagir toutes celles qui liront mon avis, mais qu'importe, ce n'est qu'une fiction.
Sept longues années ont passées depuis que les Prêtres Rois ont ramenés Tarl Cabot sur la Terre.
Mais ils n'en ont pas finis avec lui et il est une fois de plus transporté sur Gor, s'attendant a retrouver sa compagne dans la ville libre de Ko-ro-ba, une cruelle désillusion l'attend, sa cité a disparu.
Sur Gor, un guerrier sans cité est considéré comme un brigand, c'est donc la rage au coeur qu'il va entreprendre un voyage vers les Monts Sardar, ou réside selon la légende, les Prêtres Roi.
Mais sa Vengeance devra attendre car sur son chemin se dresse la cité de Tharna, ou le modèle de gouvernement est matriarcal, chose rare sur une planète ou les femmes sont plus souvent esclaves que libres.
Après bien des mésaventures, dont il sortira sans problème, il va encore une fois changer la destinée de toutes la population de Tharna.
Alors oui, l'intrigue est légère et on comprend vite qui sont les méchants, mais c'est de la lecture facile, sans prise de tête et moi j'ai bien aimé.
Merci a Arlette Rosenblum pour son travail de traductrice.
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Deuxième tome d'une saga pour laquelle j'avais (et ai toujours) beaucoup d'attente.

C'est bien pour la philosophie sous-jacente de l'oeuvre qu'on m'avait recommandé cette fiction et pour cette raison également que j'en poursuis la lecture car je me lasse très vite des héros qui réussissent tout ce qu'ils entreprennent. Cela enlève tout le suspense de l'histoire et rend les actions inutiles.

Tarl Cabot se retrouve désormais au pays des Dominas où il est assujetti de force. Un esclave rebelle et indomptable, qu'il faut frapper à plusieurs reprises pour pouvoir mettre à genoux. Il va ensuite devenir chef des esclaves, les mener tous à la rébellion, car il est un peu plus intelligent que les autres, et........... parvenir à remporter le combat. Bof bof. Je n'ai pas trop aimé le contenu de ce volet. Trop classique et attendu. Il y un côté trop Marvel à ces bouquins, style Slave-Man.

La traduction n'est pas meilleure pour ce tome ci.
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d'habitude j'essaie toujours d'être polie quand un livre ne me plait pas mais la trop c'est trop et ce que je vais dire concerne tout les romans de John Norman. de la merde pure et simple, une saloperie finie voila ce que c'est, comment des gens apprécie ce truc ça me dépasse. C'est étonnant que l'auteur n'est pas eus un procès. Sans blague je n'ai même pas pus finir le tome je sais plus combien. Pour faire cour le thème du livre c'est "les femmes sont inférieur à l'homme ce sont des esclaves sexuelles". Avouer que c'est dégoutant, enfin je vous le déconseille fortement parce que franchement c'est... y à pas de mot pour le décrire enfin ne l'acheter pas.
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Aussi mouvementé que le premier tome de ce cycle, le banni de Gor nous emmène cette fois-ci dans un contexte légèrement moins barbares. le thème dominant reste celui du sort des femmes sur Gor, qui on le remarquera n'ont pas beaucoup de choix de mode de vie. Surtout sur la ville de Tharna.
L'auteur se lâche est n'hésite pas à tendre vers le sado-masochisme en soumettant encore plus les femmes et les hommes.

On peut être rebuté par ce côté soumission ou ne pas l'être. de là dépendra beaucoup l'avis qu'on aura sur ce second volume qui ne m'a personnellement pas génêe. Beaucoup de romans en fantasy utilise les femmes soumises, les femmes devenant des objets sexuels.
Lien : http://louvinette.over-blog...
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
— Ne pars pas, le suppliai-je.
—Je pars, répéta-t-il.
—Laisse-moi t'accompagner.
—Non. Il se peut que je ne revienne pas.

Nous nous sommes serré la main et j'eus l'étrange impression que je ne reverrais peut-être plus jamais Tarl Cabot. Ma main était crispée fermement sur la sienne et la sienne sur la mienne. J'avais compté pour lui et lui pour moi et voilà, aussi simplement que cela, comment des amis peuvent se séparer pour toujours, sans plus jamais devoir se rencontrer ni se parler.
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Une fois encore, moi, Tarl Cabot, je foulais la terre verdoyante de Gor.

Je m'étais réveillé, nu dans l'herbe agitée par le vent, sous cette flamboyante étoile qui est le Soleil commun à mes deux mondes, ma planète natale la Terre et sa sœur secrète: Gor, l'Anti-Terre.

Je me suis mis debout lentement, vibrant de toutes mes fibres dans le vent dont les rafales me fouettaient les cheveux, tous mes muscles souffrant et jouissant de se mouvoir enfin après peut-être des semaines d'immobilité car, une fois encore dans les Montagnes Blanches, j'étais entré dans le disque d'argent - cet astronef des Prêtres-Rois utilisé pour les Voyages d'Acquisition - et, en y pénétrant, j'avais perdu connaissance. C'est dans cet état, comme déjà naguère, que je suis arrivé sur cette planète.
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On comprend mieux la nature de l’institution de la capture et l’attitude des Goréens à cet égard quand on sait qu’une des premières missions d’un jeune tarnier est souvent de s’emparer d’une esclave pour sa propre maison. Lorsqu’il ramène chez lui sa captive, liée nue en travers de la selle de son tarn, il la remet joyeusement à ses sœurs pour qu’elle soit baignée, parfumée et revêtue de la courte livrée des esclaves de Gor.
Ce soir-là, au cours d’un grand festin, il exhibe la captive, maintenant habillée comme il se doit par ses sœurs du costume de danse de Gor en soie écarlate et diaphane. Des clochettes ont été attachées à ses chevilles et elle a les poignets pris dans les bracelets d’esclave. Fièrement, il la présente à ses parents, à ses amis et à ses compagnons d’armes.
Puis, au son des flûtes et des tambours, elle s’agenouille. Le jeune homme s’approche, portant un collier d’esclave où sont gravés son nom et celui de sa ville. La musique se fait plus intense et atteint un crescendo barbare accablant qui s’arrête avec soudaineté. Le silence règne dans la salle, un silence total à l’exception du cliquetis décisif de la serrure du collier.
C’est un bruit que la jeune fille n’oubliera jamais.
Aussitôt la serrure fermée, une formidable acclamation s’élève pour congratuler et fêter le jeune homme. Il retourne à sa place parmi les tables qui bordent la salle au plafond bas où sont suspendues des lampes de cuivre allumées. Il se place au milieu de sa famille, de ses intimes, de ses camarades de combat, assis sur le sol en tailleur à la manière goréenne derrière la longue table basse en bois, chargée de vivres, qui se trouve au haut de la salle
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Soit dit en passant, le but du vêtement réduit de la femme esclave n’est pas simplement de proclamer la condition de celle qui le porte mais, en exposant ses charmes, de faire d’elle, plutôt que de sa sœur libre, l’objet favori des raids des tarniers pillards. La capture d’une femme libre donne une certaine gloire, mais la capture d’une esclave offre moins de dangers; la poursuite n’est jamais menée avec autant de vigueur dans son cas et on ne risque pas sa vie pour une femme qui, une fois le Costume de Dissimulation ôté. Peut se révéler avoir une face d’urt et un caractère de sleen.
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Sur Gor, l’esclave – n’était pas légalement une personne – n’a pas de nom en propre, tout comme sur Terre nos animaux domestiques qui ne sont pas des personnes devant la loi n’ont pas de nom. En fait, du point de vue goréen, une des choses les plus terribles de l’esclavage, c’est qu’on perd son nom. Ce nom que l’on a eu de naissance, par lequel on s’est appelé et connu, ce nom qui est une si grande part de la conception de soi, de sa véritable et intime identité – ce nom disparaît.
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