J'avoue, j'y ai cru... le livre démarre en focalisant l'attention du lecteur sur un autre personnage que Tarl Cabot qu'on suivait depuis le début. L'histoire est décrite par un narrateur extérieur et on ne doit plus endurer cette écriture en "je", puérile et médiocre sous la plume d'un auteur littérairement faible comme J. Norman.
On nous annonce que le personnage principal est mort - surprise! - et que l'assassin - visiblement le nouveau personnage principal - est là pour le venger. Oh mais, quoi? Un vrai rebondissement, une vraie surprise?? Miracle...
J'y ai cru, donc, et me suis dit que ce tome pourrait être un tournant dans la série.
Mais non.
Le héro, omniscient, omnipotent, toujours frais, toujours fort et brave, Monsieur Parfait n'est pas mort et c'est lui qui a endossé le déguisement de l'assassin. Cette révélation arrive beaucoup trop tôt dans l'histoire et l'effet tombe à plat comme un soufflé raté. Et, comme si cette déception n'était pas suffisante, à l'instant où le lecteur s'en rend compte, l'écriture en "je" redémarre et le récit redevient pareil à lui-même, c'est à dire médiocre et plat.
Je jette l'éponge.
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