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Citations sur Le cycle de Gor, Tome 9 : Les maraudeurs de Gor (18)

Malgré ses protestations, elle fut saisie par le serf et jetée à plat ventre sur le tronc. Deux hommes lui immobilisèrent les bras; deux autres les jambes. Un cinquième homme, avec un épais gant de cuir, sortit un fer du feu; la chaleur faisait frémir l’air autour de son extrémité.
- Je t’en prie, Jarl, cria-t-elle, ne marque pas ta captive!
Sur un signe de Forkbeard, le fer fut appliqué sur la chair et y fut maintenu, fumant, pendant cinq ihns. C’est seulement quand il fut retiré qu’elle hurla. Elle avait gardé les yeux fermés, les dents serrées. Mais quand on avait retiré le fer profondément enfoncé dans sa chair, fumant, elle s’était mise à hurler, oubliant sa fierté, sa volonté ayant été brisée, longuement et misérablement, admettant du même coup qu’elle n’était qu’une fille marquée parmi les autres. La tirant par les bras, on l’éloigna du tronc. Elle rejeta la tête en arrière, le visage baigné de larmes, et hurla à nouveau de douleur. Elle regarda son corps. Il portait une marque. Tenue par le bras, elle fut poussée vers l’enclume, près de laquelle elle fut jetée à genoux.
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Elle resta figée, face à la couche, à son pied. C’était une captive. C’était une possession. Elle était possédée.
- Force-moi, souffla-t-elle.
Les captives savent qu’elles sont du bétail et aiment être traitées en tant que tel. En outre, au plus profond de chaque femme, il y a le désir, plus antique que les cavernes, d’être contrainte de céder à la domination impérieuse, magnifique, sans concession, d’un mâle, d’un Maître. Au plus profond d’elles-mêmes, elles souhaitent toutes se soumettre, vulnérablement et complètement, nues, à un tel animal. Cela est parfaitement évident dans leurs rêves;
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Je la regardai. C’était apparemment la meilleure solution de mon problème. Une femme constituait un cadeau assez ordinaire pour que l’honneur de Forkbeard ne soit pas froissé; en outre, c’était une fille désirable dont le corps sensuel serait très apprécié par Forkbeard et ses hommes; de plus, étant éduquée, elle saurait procurer des plaisirs rares et exquis aux géants rudes du Torvaldsland; bien entendu, en ayant reçu l’ordre, elle enseignerait son art aux autres filles.
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Je te ferai peut-être porter les enfants des serfs, dit-il. Il faut que tu sois en bonne santé. Mets la tête en arrière, ferme les yeux et ouvre la bouche.
Elle fit ce qui lui était demandé, afin que Forkbeard puisse examiner ses dents. Chez la femme, comme chez le bosk ou le kaiila, les dents donnent des indications précieuses sur l’âge et la santé d’une esclave.
Mais Forkbeard ne regarda pas dans sa bouche. Sa main gauche glissa sur ses reins, la maintenant, tadis que sa main droite se posait soudain sur son corps. Elle cria, essayant de se dégager, mais en vain et soudain, les yeux fermés, gémissant, elle se jeta en avant, puis se contraignit à l’immobilité, les dents serrées, sanglotant, les yeux plissés, s’efforçant de ne rien sentir. Quand ses mains quittèrent son corps, elle essaya, toujours en sanglotant, de le frapper, mais il lui prit les poignets et l’en empêcha. Elle se débattit en vain, à genoux.
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Alors que la peur est préjudiciable aux performances sexuelles du mâle, les rendant impossibles parce qu’elle neutralise l’agression, essentielle au pouvoir du mâle, la peur, chez la femme, un certain degré de peur, pas la terreur, peut, bizarrement, augmenter sa sensibilité, peut-être en facilitant sa soumission, et peut alors la conduire à des orgasmes multiples. C’est, incidemment, une des raisons qui poussent les Goréens à asservir les femmes désirables; l’esclave sait qu’il lui faut plaire à son Maître et qu’elle sera punie, peut-être durement, si tel n’est pas le cas; non seulement cela la pousse à faire l’impossible pour plaire à la brute qui la caresse, mais cela la conduit également à avoir peur de lui; cette peur, en ce qui la concerne, augmente sa sensibilité et l’ampleur de ses réactions; et si elle ne connaît pas la peur, peu importe; toute femme, si son Maître le souhaite, peut apprendre la peur
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Dagmar avait, deux mois plus tôt, volé une morceau de fromage à Jolies Chevilles; elle avait été battue, attachée au poteau par Ottar, avec une badine, par Jolies Chevilles, jusqu’au moment où Jolies Chevilles en eut assez; en outre, quelques rameurs de Forkbeard ne l’avaient pas trouvée assez agréable; par conséquent, étant une fille de mauvaise qualité, elle devait être vendue
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" Aucune femme ", dit-on, " ne sait vraiment ce qu’elle est avant d’avoir porté le collier ". Quelques femmes libres, apparemment, ont peur du sexe parce qu’elles estiment qu’il rabaisse la femme. C’est tout à fait exact. Rares sont les relations humaines fondées sur l’égalité, à supposer qu’il en existe. Les tensions subtiles de domination et de soumission, universelles dans le monde animal, restent dans notre sang; on peut les atténuer et les inhiber mais, atténuées et inhibées, elles demeurent néanmoins. C’est la nature de mâle, chez les mammifères de dominer, c’est celle de la femelle de se soumettre
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Au pied de l’escalier conduisant à l’estrade, Forkbeard s’arrêta et s’inclina profondément. Je m’inclinai également. Les esclaves tombèrent à genoux, baissant la tête, Gunnhild parmi elles.
- Quelle honte ! dit la femme libre avec gravité.
Les esclaves étaient prosternées à ses pieds. Les esclaves ont très peur des femmes libres. Tout se passe comme s’il y avait une guerre secrète entre elles, comme si elles étaient des ennemies mortelles. Dans cette guerre, ou cette inimitié, naturellement, l’esclave est complètement à la merci de la personne libre; ce n’est qu’une esclave. La plus grande frayeur des esclaves, c’est d’être vendues à une femme. Les femmes libres traitent leurs esclaves avec une haine et une cruauté incroyables. On dit que c’est parce que les femmes libres sont jalouse du collier des filles et souhaitent également porter un collier, être complètement à la merci d’un Maître
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L’asservissement soyeux et parfumé du Sud leur faisait peur; dans le Sud, le joug de l’esclavage pèse beaucoup plus lourd sur les épaules des femmes; son asservissement est beaucoup plus abject; bien souvent elle n’est, aux yeux de son Maître, qu’un objet de plaisir; il n’est pas rare que le maître du Sud aime davantage ses sleens domestiques que ses femmes.
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Dans certaines cités, quotidiennement, les filles doivent se mettre à genoux et embrasser le fouet avec lequel, si elles ne procurent pas à leur maître tout le plaisir qu’il attend d’elles, elles seront battues.
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