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Michèle Poslaniec (Traducteur)John Schoenherr (Illustrateur)
EAN : 9782211049429
203 pages
L'Ecole des loisirs (01/01/1988)
4.53/5   17 notes
Résumé :
Sterling, onze ans, a trouvé Rascal, jeune raton laveur malicieux et attachant, au creux d'une souche dans les bois. Dans sa nouvelle famille qui compte un père distrait, quatre mouffettes, des marmottes, une corneille surnommée Poe la Corneille et un canoë long de cinq mètres cinquante en chantier dans la salle de séjour, Rascal devient l'inséparable compagnon de Sterling. Ils mangent, dorment et vont à l'école ensemble. Au cours d'une année fertile en aventures, R... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Les Babélionautes connaissent notre penchant pour les livres qui donnent le premier rôle aux bêtes de tout poil : chat, chien, lapin, coq, mouton, souris ou même scarabée, tout ce petit monde est le bienvenu sur L'île aux trésors. Mais alors un raton-laveur, on n'avait jamais fait.

Et pourtant en rencontrant Rascal, on se demande bien pourquoi ces ingénieuses bestioles sont tellement sous-représentées en littérature. Voilà une boule de fourrure pleine de curiosité et de vivacité – il n'y a bien que les voisins les plus obtus et jaloux de leur maïs pour ne pas en apprécier le charme ! Adopté par le jeune Sterling, Rascal intègre sa famille iconoclaste qui compte un père accaparé par ses recherches, une corneille, quelques mouffettes, des marmottes et un canoë en construction. Mais ce petit monde sauvage est-il fait pour cohabiter ainsi avec des humains ?

Il y a dans leur existence un vent de liberté et d'aventure qui a quelque chose des romans de Mark Twain. Cette escapade au coeur du Wisconsin le plus sauvage fait rêver, rend nostalgique d'une époque où l'enfance pouvait être synonyme de journées entières passées dans la nature. La forme lente et méditative du récit peut toutefois décontenancer, surtout celles et ceux qui ne seraient que moyennement fascinés par la pêche et les longues descriptions de paysages. Cela ne nous a pas empêchés de savourer les délicieuses anecdotes qui ponctuent le récit, comme les déboires de Poe la corneille avec les méthodistes du presbytère voisin. Et de nous laisser gagner par la tendresse et le respect avec lesquels Sterling évoque ses animaux.

Un grand bol d'air et une charmante découverte !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Je n'avais jamais entendu parler de ce roman qui semble pourtant être un classique dans le genre du roman jeunesse animalier, et a même été adapté par les studios Disney quelques années après sa parution.

Ce roman se passe entre 1917 et 1918, durant l'année que Sterling a consacré à l'élevage d'un raton laveur. Et je dois dire que je l'ai suivi avec un immense plaisir dans ces paysages du Wisconsin où l'automobile pointe juste le bout de son nez.
Parties de pêche, nuits à la belle étoile, construction d'un canoë dans le salon... la liberté de cet enfant évoque immanquablement celle des héros de Mark Twain.
La relation du garçon avec son père est étonnante. Entre confiance et inconscience, mais très respectueuse de leurs besoins respectifs suite au décès de leur mère et épouse.

Évidemment, c'est le personnage de Rascal, raton laveur de son état qui emporte véritablement le morceau. Méfiez-vous, après cette lecture vos enfants rêveront tous d'en adopter un ! Malin, adroit et gourmand, on envie Sterling North d'avoir pu partager le quotidien (parfois agité !) d'une petite bête si attachante.
Un roman pour tous les amoureux de la nature et de ses habitants.
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Où voler un bébé raton laveur à sa mère est le meilleur moyen de commencer la plus belle des amitiés.

On ne peut pas vraiment parler d'intrigue, le fil rouge de ce roman étant simplement l'amitié grandissante entre ce jeune garçon (l'auteur lui-même) et le petit raton laveur à mesure que s'égrène les mois et les saisons, le temps d'une année. Rien d'autre. Mais c'est suffisant.
Car c'est un récit plein de tendresse, empreint d'une nostalgie lumineuse de l'enfance. On y croise une galerie de personnages attachants (ou antipathiques, pour quelques-uns), vivants. Évidemment, le duo Sterling-Rascal fonctionne à merveille, touché par l'amour que les deux se portent. Leur magnifique relation porte à elle-seule ce roman.
Quelques passages plus amusants parsèment l'histoire, comme l'histoire du sucre qui disparaît dans le lait quand Rascal veut le laver ; mais l'auteur sait se faire plus touchant quand il le faut, toujours juste dans les émotions.

Véritable ode au nature writing, les descriptions du Wisconsin, cette région au nord des États-Unis, entre campagne, forêts et rivière, peuplée de créatures de tout poils, plumes ou écailles, ont la part belle ici et enchantent le roman par le prisme du regard d'un enfant amoureux de son environnement, dont le rêve est de finir le canoë qu'il construit dans son salon pour aller naviguer sur la rivière.
Un récit qui pourrait parfaitement être édité par Gallmeister, dont la lecture de Sukkwan Island m'a un peu trop marqué : Sterling, son père et Rascal partent camper dans la nature pendant deux semaines, et j'ai vraiment eu peur que ça tourne horriblement mal, mais heureusement rien de tout ça ici.

Car c'est un amour d'une force impressionnante qui traverse le livre : l'amour d'une période lumineuse qu'a été l'enfance de l'auteur (dans une époque plus sombre, l'histoire se déroulant en 1918), l'amour pour cette région, sa nature et sa faune, l'amour réciproque pour Rascal...
Au point qu'on aurait du mal à croire à la véracité de l'autobiographie, forcément hautement romancée. Mais la photo d'un Sterling North rayonnant avec deux ratons laveurs sur ses épaules me ferait dire que, oui, peut-être, tout était vrai.

Une merveille, un petit coup de coeur à la hauteur du lien qui unit un petit garçon et un raton laveur.
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Rascal est le récit autobiographique de Sterling North qui, à l'âge adulte, se souvient avec tendresse de l'année de ses onze ans et de son amitié avec un raton laveur baptisé Rascal qu'il recueille alors qu'il n'est pas encore sevré. Une année et surtout, un été, particulièrement riche pour cet enfant qui grandit dans le Wisconsin dont il parcourt la nature au contact de laquelle il apprend beaucoup.
Mes filles et moi-même avons eu un gros coup de coeur pour ce récit, véritable plongé dans le temps à la découverte des paysages d'un état du nord des Etats-Unis, sa faune, sa flore et sa culture. En cette année 1918, l'histoire de Sterling se joue sur fond de Première Guerre Mondiale. Il pense à un frère parti pour le front en France, à un père trop souvent absent, une mère qui n'est plus et des soeurs qui vivent loin de lui. C'est tout naturellement que Rascal devient un compagnon de tous les jours, un membre à part entière de sa famille, un ami qui restera à jamais dans son coeur. Et ne nous y trompons pas, c'est vraiment ce lien entre Sterling et Rascal qui est au coeur du roman car l'auteur en parle avec passion, retraçant leurs aventures avec toute la vivacité de ses souvenirs et avec tout l'amour que l'on a pour un meilleur ami.
Rascal est un récit touchant qui permettra aussi d'en apprendre beaucoup sur cet animal à la bouille trognonne. Un récit qui reste un best seller depuis sa publication en 1963.
Lien : https://sirthisandladythat.c..
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Le texte d'époque peut paraître lourd pour le public d'aujourd'hui mais l'histoire de cette amitié animal- humain reste un vrai plaisir à lire
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Wowser était le chien, exceptionnellement intelligent et raisonnable, qui gardait notre maison, les pelouses et les jardins, et tous mes animaux. Mais son gabarit – quatre-vingt-cinq kilos de grâce et d’élégance – lui permettaient de n’avoir recours que très rarement à la violence. Il pouvait mettre n’importe quel chien sur le carreau comme un fox-terrier ferait d’un rat. Wowser n’attaquait jamais. Sous les provocations et les insultes, il finissait simplement par tourner sa tête aux grands yeux las et tristes vers l’agresseur, et, plus chagriné que fâché, le saisissait par la peau du cou et le balançait dans le caniveau.
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C'est en mai 1918 qu'un nouvel ami et compagnon est entré dans ma vie: un étonnant personnage, avec du caractère et une queue annelée. Il pesait moins de cinq cents grammes quand je l'ai découvert, boule de fourrure complètement à ma merci, non sevrée et sans défense, mais déjà pleine de curiosité. Wowser et moi fûmes immédiatement ses protecteurs.
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