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EAN : 9782749920498
299 pages
Michel Lafon (02/01/2014)
4.09/5   238 notes
Résumé :
Solomon Northup, un menuisier et violoniste noir, est enlevé alors qu'il voyage pour être vendu comme esclave. Il retrouve son statut d'homme libre au bout de douze ans. Il entreprend alors de raconter son histoire en analysant et en décrivant l'utilisation de cette main d'oeuvre peu coûteuse, essentielle à l'économie agraire du Sud des Etats-Unis. Adapté pour le cinéma par S. McQuenn en 2013.


« Je suis né libre et j’ai goûté aux joies de la l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (62) Voir plus Ajouter une critique
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Ma première vraie petite copine je l'ai pécho en maternelle, elle était noire, elle se prénommait Karine, je me souviens lui faire des bisous dans la cour devant mon meilleur pote de l'époque Cyril, un asiatique adopté avec qui je partageais ma nourrice, au bout d'un an, ils ont décidé de nous séparer Cyril et moi parce que les conneries et notre amitié nous empêchaient de nous émanciper socialement avec le reste du monde qui nous entourait…

Karine et moi c'était du sérieux, des vrais amoureux, on se baladait main dans la main partout, c'était mignon, innocent, naïf mais sincère bref mon premier baiser c'était une noire, une jolie noire… Et puis elle est partie…

Il y a dans ce triste monde nombre de choses qui m'échappent : la cruauté, l'immoralité, le racisme, l'intolérance, la religion etc… l'autre jour aux infos, il y avait cet homme Turc, pas très vieux qui exploitait des enfants syriens au nom du marché, au nom du capitalisme, du business, de l'argent, j'ai regardé cet homme justifier l'injustifiable au prix de la misère qui gangrène sans honte l'homme civilisé, celui qui est capable d'exploiter l'immoralité dans l'horreur, le sang, persuadé de détenir ce droit légitime de disposer des inégalités pour s'enrichir, souvent au nom d'un dieu créateur de l'Univers qui dans sa grande bonté à décidé d'inventer l'enculé, le fils de pute, la misère, la pauvreté, le viol, l'inégalité, la torture, le racisme, l'intolérance, la bombe atomique, l'esclavage etc… tout un tas de trucs bien merdique qui fait de nous ce que nous sommes, des êtres égoïstes, capables du pire et parfois du meilleur, l'équilibre est une illusion de bonne conscience pour les gens bien nés, nous qui oublions trop souvent notre chance…

Pourtant nous ne sommes très peu de chose à l'échelle de l'univers, un truc à peine perceptible, sans importance, et puis le hasard a créé l'homme capable de comprendre qu'une femme nue c'est le début d'une belle journée qui commence, un bout de sein, et un peu d'imagination… n'est ce pas merveilleux ? alors pourquoi chercher à détruire la beauté qui se trouve à portée de bite, chercher à tout niquer chez le voisin au lieu de baiser avec la chance d'une vie pépère dans la joie et l'euphorie d'un bonheur que l'on pourrait se partager entre deux orgies de paix…

Comment peut-on justifier le mal absolu, les atrocités, sans remord ? Comme ça d'un coup de fouet jusqu'à la mort ou la souffrance des uns pour le plaisir et l'enrichissement des autres, déterminer quelle couleur de peau fera de toi la victime ou le bourreau, parce que il en est ainsi, et encore aujourd'hui comment des gens bien avisés dans leur enculerie de branleurs frustrés, peuvent encore tolérer et voter pour des parties d'extrême droite :

« Non mais moi c'est un vote sanction, ce n'est pas pareil… »

Mais ferme ta putain de gueule, l'esclavage, hitler ça te parle un peu la conscience, la raison, le bon sens ? Les gens cultivent leur haine comme des moutons, suivant le troupeau de bêtises sans se poser les bonnes questions sur ce que nous sommes, on se noie dans la connerie, certains tentent d'écoper la merde, mais comme la raison populaire coule alors ils sautent aussi, tête baissée se déversant comme une maladie immonde qui pollue et détruit la beauté de toute vie quelle qu'elle soit, peu importe d'où nous venons, de quelle couleur est notre peau, notre taille, notre tronche de cul, nos kilos en trop, nos handicaps, on respire, on bouffe, on boit et on chie de la manière, et surtout on baise pour perdurer dans le temps commettant les mêmes erreurs d'un passé cruel…

L'histoire de Solomon est une histoire parmi tant autre avec un happy end mais au prix de combien d'autres histoires dramatiques qui se sont jouées devant nos yeux, devant mes yeux d'égoïste toute juste bon à écrire trois quatre lignes, avec démagogie, hypocrisie, parce moi le premier je ne me bouge pas le cul pour changer les choses, la tâche est la mesure de ma lâcheté, préférant vivre ma vie loin de la misère suivant le troupeau de cette chance d'être né blanc, alors aurais-je été bourreau si on m'avait donner ce fouet, ou fidèle à des principes quitte à crever pour une cause noble et dans le courage d'une morale théorique, mais entre la théorie et la pratique il y a des millions de morts…

Allez savoir vous qui nous sommes vraiment…

A plus les copains
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1. Critique du livre :

Ce livre deviendra tôt ou tard une référence absolue concernant l'histoire de l'esclavagisme aux Etats Unis, au même titre que "La couleur pourpre" en son temps, ce roman nous ouvre les yeux sur les tragédies qu'ont pu connaitre des milliers d'immigrés afro-américains en dévoilant la cupidité et la violence de ces "maîtres" exploitants agricoles. La première chose qui frappe dans cette autobiographie, c'est la violence, qu'elle soit physique ou morale, toujours traumatisante, elle est décrite de manière dure et réaliste sans mélo ni niaiserie. Mais l'histoire, même si elle est très dure, est finalement superbe, c'est une leçon de vie incroyable. On assiste à la transformation de la vie d'un homme talentueux et heureux en un véritable cauchemar où la survie devient le leitmotiv, côtoyant jour après jour l'humiliation, la violence, le racisme … en espérant revoir les siens…

Northup a eu la chance de pouvoir vivre libre dans l'état de New York à 1841, avec sa femme et ses deux enfants. Une chance qui va rapidement lui être reprise, quand il est abordé par deux prétendus artistes qui, en réalité, vont le droguer et le revendre comme esclave à la Nouvelle-Orléans. Peu enclin à se laisser traiter de la sorte, Northup va vite se rendre compte que la moindre tentative pour réclamer sa liberté pourrait le conduire à une bien cruelle destinée. Solomon Northup affronte l'esclavagisme de la manière la plus frontale possible. En résulte un roman choc proprement traumatisant, absent de tout pathétisme auquel un thème pareil pourrait facilement mener. Nul manichéisme ou simplification primaire, juste le plus honnête témoignage sur l'esclavagisme. Northup parvient en quelques passages à en résumer toute l'horreur. Les personnages présentent également tous une densité absolument incroyable, chacun dévoilant une profondeur inouïe, où l'ambigüité partage même le martyr des plus meurtris, et où on décèle une humanité bien vivace dans le regard ou le comportement des bourreaux.

Ce témoignage laissera le lecteur dans un état de sidération bien après la lecture. Sa violence, sa brutalité innommable nous ramène au présent, avec cet effroyable déni de l'être humain que l'on observe tous les jours dans les horribles conflits actuels. Les hommes, pour la plupart, sont des êtres malfaisants dès qu'un peu de puissance leur est donnée. Ce récit sans filtre, sans concession, de la vie des esclaves au XIXe siècle est une expérience traumatisante. Car l'individualisme qui protège d'une façon illusoire, réapparaît au sein de cette communauté et annihile toute action collective. Chacun essaie de se préserver des coups, des viols, des humiliations, et ainsi se fait prisonnier de lui-même. Cette ignorance de la douleur d'autrui, c'est une souffrance, une honte, une impuissance, une colère de ne pas pouvoir intervenir sans y perdre la vie dans les pires sévices. Là est la condition inacceptable de l'esclavage, la soumission individuelle au maître sans porte de sortie, sinon la mort.

En conclusion, s'il convient d'admettre qu'il peut être difficile de lire "12 Years a Slave", de par les sentiments qu'il provoque, il s'agit d'un témoignage nécessaire et l'une des oeuvres les plus importantes qu'ait produite Solomon Northup sur l'histoire des États-Unis.

2. Critique du film :

Après avoir filmé l'enfermement physique dans Hunger (2008) puis l'enfermement psychologique dans Shame (2011), Steve McQueen continue avec cette thématique en s'intéressant cette fois-ci à la privation de la liberté humaine en tant que système en réalisant une oeuvre sur l'esclavage. le réalisateur a une nouvelle fois sollicité son acteur fétiche, Michael Fassbender, qui campe ici le rôle d'un esclavagiste tyrannique en proie aux pires comportements humains. La beauté des décors et des paysages de la Louisiane dénotent face à la médiocrité et la bassesse dont font preuve les êtres qui y résident. Les châtiments réservés aux esclaves sont retranscrits ici de manière directe, et certaines scènes sont difficilement supportables. On en ressort pas indemne, notamment à travers quelques scènes chocs où McQueen ne fait pas dans le sentimentalisme et il est sans concession, à l'image des scènes de fouets ou de pendaison. 12 Years a Slave impose deux vérités: il s'agit du plus grand film de McQueen, et il est également évident qu'il fera partie de ce que l'année 2014 nous a offert de plus impressionnant. Certains films ont peut-être osé aborder cet horrible chapitre de l'Histoire des États-Unis (Amistad, Beloved, Amazing Grace, Django Unchained…). Certains ont même su marquer le Cinéma. Mais aucun avant 12 Years a Slave n'aura su le faire de manière si indélébile.
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Ce témoignage est dans ma PAL depuis longtemps. J'ai le souvenir d'avoir vu le film de Steeve McQueen lorsque j'étais jeune et ce dernier m'avait touchée.
Etrangement, ce témoignage écrit ne m'a pas vraiment touchée. Cela est peut-être dû à l'écriture en elle-même. Il ne faut pas oublié qu'il s'agit du témoignage d'un homme noir durant la moitié du XIXème siècle. Celui-ci raconte son kidnapping et sa condition d'esclave dans le sud des Etas-Unis pendant 12 longues années. Après sa libération et à son retour à la vie d'homme libre, il raconte son histoire. Alors, est-ce dû au style d'écriture de Solomon Northup même, est-ce dû à la façon de raconter de l'époque, est-ce dû à la traduction ? J'avoue donc avoir lu une grande partie de ce livre en diagonale. Cela n'enlève rien à la valeur historique du récit, ni aux épreuves subies par cet homme. Ce n'est que mon propre ressenti.
Cela reste surtout un témoignage sur ce qu'a endure Solomon, sur les conditions de vie des autres esclaves qu'il a cotoyés, sur les propriétaires de ces esclaves vu du côté des esclaves....
Une autre époque aux Etats-Unis...
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Cet ouvrage Douze ans d'esclavage est un témoignage et pas un roman. Ne cherchez pas des effets de style et d'écriture.

Solomon Nothup, homme noir libre vivant dans l'État de New-York, est kidnappé en 1841 et vendu. Puis, il va passer 12 ans en tant qu'esclave en Louisiane avant de retrouver la liberté.
Ce récit sur l'esclavage est saisissant, poignant et heurtant. Nous voici confrontés à une description de certains humains dont l'attitude est insoutenable. Pourquoi et comment une telle haine peut se concrétiser par des actes et des pensées abjects ? Nous sommes en 2022 et hélas certains "bipèdes" nous prouvent que 1841 n'est pas si loin .......
Livre de référence historique de grande qualité.
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Annoncé comme le roman qui a inspiré le film du même titre, ce récit publié pour la première fois peu après La case de l'oncle Tom (1852) , relate l'histoire de Solomon Northup, afro-américain (comme on ne les nommait pas à l'époque), qui malgré son statut d'homme libre, est capturé par un trafiquant et se retrouve isolé de sa famille et réduit au statut d'esclave.

Le récit est un témoignage historique précieux car vécu et restitué par le narrateur lui-même, et constitue une source d'information précise sur les conditions de vie des esclaves aux Etats-Unis : alimentation (lard et maïs), hygiène, logement, et surtout mauvais traitements, plus ou moins cruels en fonction de la perversité des propriétaires. Traumatismes physiques, mais pas seulement (un esclave peut se retrouver contraint à jouer le rôle de capo et maltraiter ses compagnons d'infortune, sous peine de subir lui-même le châtiment).

Le récit n'apporte pas d'information très nouvelle par rapport à ce que l'on a pu lire depuis 150 ans. La Case de l'oncle Tom apportait de nombreuses données sur le quotidien des esclaves, de façon plus romancée, plus larmoyante. Et l'on comprend donc pourquoi ce texte est un document repris par les historiens. Les techniques de travail dans les champs de coton, ou dans les plantations de canne à sucre sont méticuleusement décrites. le contexte politique de l'époque, juste avant la Guerre civile est bien analysé.

C'est donc un récit dont la valeur est plus sociologique que littéraire. On peut imaginer ce qu'en a fait Steve McQueen (pas vu).
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Citations et extraits (52) Voir plus Ajouter une citation
Il est de coutume en Louisiane, comme je suppose dans les autres États esclavagistes, d’autoriser les esclaves à conserver tout salaire obtenu pour un travail accompli le dimanche. C’est leur unique moyen de s’offrir des articles de luxe ou de simple nécessité. Lorsqu’un esclave, acheté dans le Sud ou kidnappé dans le Nord, est amené dans une cabane de Bayou Bœuf, on ne lui donne ni couteau, ni fourchette, ni vaisselle, ni bouilloire, ni pots, ni meubles d’aucune sorte. Il reçoit une couverture avant son arrivée et, une fois qu’il s’en est enveloppé, il a le choix entre dormir debout et s’allonger à même le sol ou sur une planche, si toutefois elle n’est d’aucun usage à son maître. Il est entièrement libre de ramasser une coloquinte pour y conserver ses repas, ou de manger son maïs directement sur l’épi, selon son bon plaisir. S’il osait demander à son maître un couteau, une casserole ou un ustensile quelconque, il se ferait frapper ou rire au nez. Les articles indispensables que l’on trouve dans les cabanes des esclaves ont tous été achetés avec de l’argent gagné le dimanche. Même si la morale s’en trouve offensée, c’est une bénédiction pour les esclaves d’avoir le droit de rompre le sabbat. Ils n’auraient sans cela aucun moyen de se procurer des ustensiles, indispensables pour qui doit cuisiner.
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Qu'ils sont dupes ceux qui se flattent de penser que l'esclave ignorant et avili n'a pas conscience de l'ampleur des torts qu'on lui cause. Qu'ils sont dupes ceux qui s'imaginent que quand il se relève après avoir été à genoux, son dos lacéré et en sang, il n'a en lui que des sentiments de soumission et de pardon. Il viendra peut-être, il viendra si ses prières sont entendues, le jour terrible où l'esclave se vengera et où le maître hurlera à son tour en vain qu'on ait pitié de lui
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Au cours de mes huit années passées comme surveillant, j’ai appris à manier le fouet avec une dextérité et une précision remarquables, devenant capable de le faire claquer à un cheveu du dos, de l’oreille ou du nez d’un esclave, sans jamais les toucher. Si l’on repérait Epps au loin ou si l’on avait des raisons de croire qu’il rôdait dans les parages, je me mettais à fouetter vigoureusement et, comme convenu, les esclaves se tordaient et hurlaient de douleur alors qu’en réalité aucun n’avait la moindre éraflure. Quand Epps arrivait, Patsey en profitait pour se plaindre tout haut des coups de fouet incessants de Platt, tandis que l’Oncle Abram, avec son air honnête, affirmait carrément que je venais de les corriger plus sévèrement encore que le général Jackson n’avait battu l’ennemi à La Nouvelle-Orléans.
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Lorsqu’il m’avait vendu, Tibeats l’avait informé que je savais jouer du violon. Lui-même le tenait de Ford. Pressé par sa femme, maître Epps avait fini par m’en acheter un lors d’un séjour à La Nouvelle-Orléans. On m’appelait souvent dans la maison pour jouer devant la famille car maîtresse aimait passionnément la musique.

Quand Epps rentrait à la maison de cette humeur dansante, nous devions nous rassembler dans la pièce principale de la grande maison. Et quel que fût le degré d’épuisement et de fatigue, tout le monde devait danser. Je m’installais et jouais un air.

« Dansez, satanés négros, dansez », criait Epps.

La moindre pause, le moindre retard, les mouvements lents ou languissants étaient dès lors interdits ; il fallait être vif, animé, alerte. « Vers le haut, vers le bas, talon, pointe et on repart ». La silhouette corpulente d’Epps se mêlait à celles de ses esclaves sombres et se déplaçait rapidement dans le dédale des danseurs.

Il gardait généralement son fouet à la main, prêt à l’abattre sur les oreilles du serf présomptueux qui aurait l’audace de se reposer un instant voire de s’arrêter pour reprendre son souffle. Lorsqu’il était épuisé, on faisait une petite pause, très brève. Puis aussitôt, en faisant siffler, claquer et tournoyer son fouet, il criait de nouveau « Dansez, négros, dansez ! » et ils repartaient de plus belle, pêle-mêle, tandis qu’assis dans un coin et pressé de temps à autre par un coup de fouet cinglant, je faisais rendre à mon violon un air merveilleux et rapide.
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Après minuit, je fis une pause. L’imagination elle-même ne saurait peindre une scène aussi désespérée. Le marais résonnait des cris d’innombrables canards. Selon toute probabilité, aucun homme avant moi n’avait foulé les recoins de ce marais depuis la création de la terre. Le silence, oppressant, ne régnait plus comme lorsque le soleil brillait dans les cieux. Mon intrusion nocturne avait réveillé les tribus emplumées qui semblaient peupler les marais par centaines de milliers, et leurs gorges bavardes émettaient tant de cris, ajoutés aux battements d’ailes et aux plongeons dans l’eau de tous côtés autour de moi, que j’étais affolé et terrifié. Toutes les bêtes qui volent et qui rampent semblaient s’être rassemblées dans cet endroit précis afin de le remplir de leur clameur et de leur remue-ménage. Le spectacle et le bruit de la vie ne se rencontrent pas seulement près des habitats humains ou dans les villes très peuplées ; les endroits les plus sauvages de la terre en regorgent. Même au cœur de ce marais sinistre, Dieu avait offert un habitat et un refuge à des millions de créatures vivantes.
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