AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Attentat (145)

L'esprit humain souffre d'une carence intellectuelle fondamentale : pour qu'il comprenne la valeur d'une chose, il faut le priver de cette chose.
Commenter  J’apprécie          670
« Chacun tue ce qu’il aime », a écrit Wilde
Commenter  J’apprécie          250
"Il n'y a pas d'amour impossible."
Commenter  J’apprécie          222
La rose qui meurt de soif a besoin du jardinier, mais le jardinier a encore plus besoin de la rose qui meurt de soif: sans la soif de sa fleur, il n’existe pas.
Commenter  J’apprécie          200
Comme quoi les gens mentent. Je me demande s’ils en sont conscients. C’est cela qui m’énerve : l’idée qu’ils mentent sans le savoir.
Commenter  J’apprécie          200
J’ai besoin de toi comme le désert a besoin d’eau. Quand il pleut sur le Sahara, le sol se recouvre aussitôt d’un tapis de fleurs ravissantes. Pleus sur moi et tu me verras fleurir. J’ai créé pour toi cet impératif qui n’existe pas. Pleus ! Pleus sur moi, Ethel !
Commenter  J’apprécie          172
Je suis maigre, ce qui peut être beau chez un homme ; mais ma maigreur est vilaine.
Le Christ sur la croix a une certaine allure avec son ventre creusé et ses côtes lisibles. La plupart des hommes décharnés ressemblent à des vélos, ce qui est joli.
Moi, je ferai plutôt penser à un pneu crevé. A l'exemple des chiens sharpeïs, j'ai trop de peau. Mon ossature débile et ma pauvre chair flottent à l'intérieur de cet accoutrement qui, mal rempli, ne peut que pendouiller.
Commenter  J’apprécie          160
Si le corps humain comportait vingt-cinq sexes au lieu d'un, il perdrait beaucoup de son pouvoir érotique. Ce qui fascine, ce sont les îlots.
Commenter  J’apprécie          160
[ Incipit ]

La première fois que je me vis dans un miroir, je ris : je ne croyais pas que c'était moi. A présent, quand je regarde mon reflet, je ris : je sais que c'est moi. Et tant de hideur a quelque chose de drôle. Mon surnom arriva très vite. Je devais avoir six ans quand un gosse me cria, dans la cour : «Quasimodo !» Fous de joie, les enfants reprirent en chœur : «Quasimodo ! Quasimodo !»
Pourtant, aucun d'entre eux n'avait jamais entendu parler de Victor Hugo. Mais le nom de Quasimodo était si bien trouvé qu'il suffisait de l'entendre pour comprendre.
On ne m'appelera plus autrement.

Personne ne devrait être autorisé à parler de la beauté, à l'exception des horreurs. Je suis l'être le plus laid que j'aie rencontré : je considère donc que j'ai ce droit. C'est un tel privilège que je ne regrette pas mon sort.
Et puis, il y a une volupté à être hideux. Par exemple, nul n'a autant de plaisir que moi à se balader dans la rue : je scrute les visages des passants, à la recherche de cet instant sacré où j'entrerai dans leur champ de vision - j'adore leurs réactions, j'adore la terreur de l'un, la moue révulsée de l'autre, j'adore celui qui détourne le regard tant il est gêné, j'adore la fascination enfantine de ceux qui ne peuvent me lâcher des yeux.
Commenter  J’apprécie          150
Ma laideur était confortable comme une paire de pantoufles, et ce, pour cette simple et unique raison qu'elle s'était faite à mon âme comme les souliers se font aux pieds. On revient toujours à ses vieilles chaussures, même si elles sont devenues immontrables, parce qu'on s'y sent tellement mieux.
Commenter  J’apprécie          140






    Lecteurs (4288) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Que savez-vous d'Amélie Nothomb ? (niveau facile)

    Amélie Nothomb est née...

    En Chine
    En France
    A Bruxelles

    8 questions
    1178 lecteurs ont répondu
    Thème : Amélie NothombCréer un quiz sur ce livre

    {* *}