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Critique de Ladybirdy


Un bien sympathique remake de la belle au bois dormant ou encore de Notre Dame de Paris. Notre Quasimodo est ici Epiphane Otos et notre Esméralda, Ethel. Deux êtres que tout oppose car si Ethel est d'une grande beauté, Epiphane est d'une laideur repoussante.
Amélie Nothomb s'attarde à merveille sur la complexité des codes esthétiques en fouillant avec panache et intelligence les talents insoupçonnés d'être laid, voire très laid.
Si « la beauté est fragile et ne dure pas, la hideur est solide et fiable ». Sans compter qu'être laid cela peut être utile pour sublimer la beauté. Une beauté ne sera que plus belle accrochée au bras d'un être hideux, c'est bien connu.
Qu'en est-il alors de l'amour ?
Les réponses sont tout à la fois surréalistes, allégoriques mais toujours terriblement d'actualité. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé ce passage allégorique sur le fleuve Amour en Sibérie. Qui voudrait aller se les geler en Sibérie pour voir ce fleuve Amour et qui voudrait aimer un homme qui excelle en tous points à être l'homme le plus laid de la terre.
La beauté intérieure ne fait pas tout, c'est certain et Amélie signe un roman tout en nuance, en tendresse et en humour pour un thème universel et diablement intellectuel. Moi je dis, vive les laids, avec eux au moins, on ne s'ennuie jamais !
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