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sur 2367 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Comme le Beaujolais nouveau en novembre, il est un rituel bien français, qui démarre tous les ans la troisième semaine du mois d'août : la rentrée littéraire.

Une avalanche de titres, plus de 250 encore cette année, qui déboulent dans cette fin d'été et attendent tous reconnaissance, éloge et pourquoi pas récompense aux prix littéraires de l'automne. Ainsi va la vie rythmée par les maisons d'éditions. Mais il y a un évènement tout particulier qui marque ces rentrées littéraires depuis plus de vingt années: la sortie du nouvel Amélie Nothomb.

Fidèle à sa bonne vieille recette qui marche, Amélie Nothomb a donc publié hier son dernier roman Barbe bleue. Comme tous les ans, j'attendais avec délectation ce nouvel opus, l'ayant même réservé en ligne pour gagner du temps.Comme un enfant le matin de Noël, j'ai donc ouvert ce cadeau avec enthousiasme tant son roman l'an dernier Tuer le père m'avait procuré plaisir, jubilation et hilarité.

Cette année, son attention s'est portée sur les contes de notre enfance en revisitant Barbe Bleue. Une jeune femme Saturnine (ah les prénoms de ses héroïnes ... et en plus belge !) qui enseigne à l'École du Louvre recherche un logement sur Paris. Elle répond à une étrange petite annonce pour une co-location dans un appartement luxueux du VIIè arrondissement. il appartient à un riche photographe célibataire, descendant de Grand d'Espagne qui y vit comme un reclus mystique entouré de quelques domestiques. Un mystère entoure cet homme et son appartement. Qu'est-il arrivé aux huit co-locataires précédentes qui ont toutes disparues dans d'étranges circonstances. Contre toute attente, elle est choisie parmi les vingt-cinq femmes qui postulaient ce jour là. Elle prend donc possession d'une magnifique chambre et aura accès à toutes les pièces de l'appartement. Toutes ? Non ! car une pièce noire lui est interdite par le maître des lieux sous peine de graves conséquences... Ça ne vous rappelle rien ?

S'en suit un jeu de séduction-répulsion réciproque, arrosé des meilleurs champagnes et accompagné de desserts un peu trop sucrés, jusqu'à un épilogue coup de théâtre qui est le secret de fabrication de cet écrivain.

Le choix de construire une intrigue autour d'un conte pour enfant était certainement séduisant au départ. Mais pourquoi vouloir faire du neuf avec du vieux ? Comment garder en haleine le lecteur alors que l'on connaît a priori la fin ? Pourquoi se mettre une telle contrainte pour faire vivre une intrigue, des personnages et un style. Amélie Nothomb n'est vraiment à l'aise que dans Son monde. Pourtant elle avait su sublimer le huis clos du bourreau et de la victime dans son chef d'oeuvre l'hygiène de l'assassin. Mais là point de sublime. Que diable est-elle allée faire dans cette galère ? Les clins d'oeil culturels, l'humour et les plaisirs de la table sont présents comme à l'accoutumée mais on reste sur sa faim tant l'intrigue et les rebondissements sont minces.

Alors conte ou roman ? A la fin de la journée, j'ai refermé le livre mais le charme était rompu. Quelle barbe !



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Un livre qui se lit un peu trop vite avec un style simple sans friture mais qui noie la lectrice de dialogues lourds, farfelus et interminables, et qui finalement se sent diablement prise au piège au coeur d'un étrange monologue d'auteure. Ce n'était pas pour moi une histoire, mais plutôt des bribes de babillages que l'on peut trouver autour d'une tablée trop arrosée peut-être au réveillon de l'an. J'avais choisi ce roman pour l'exercice de style qui révisait le classique du conte de Charles Perrault et pour découvrir la grande Amélie Nothomb. Ma conclusion est que parfois il faut ne pas toucher à l'anthologie sans en avoir d'idée claire, et pour l'auteur j'aurai un mal fou à jeter un oeil à ses autres écrits. Une déception.

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J'ai lu trente pages... Je le donne de bon coeur, qui n'en veut?
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En choisissant un live pour mettre sous le sapin pour mes petits bouts je tombe sur le (nouveau?) livre d'Amélie Nothomb.

Je ne sais jamais à quoi m'attendre avec cet auteur ... Vais-je adoré ? Vais-je très moyennement aimé ??

J'avais adoré son autobiographie : métaphysique des tubes, et un autre dont je n'arrive à me souvenir le nom qui parlait d'elle aussi ...
J'ai vraiment aimé Hygiène de l'assassin, puis Peplum ou encore celui dans lequel ils brûlent des livres pour se chauffer se confrontant au dilemme suivant : lesquels soivent brûler, lesquels doivent-on absolument garder ... J'avais vraiment aimé ceux-là (faut que je les rajoute à mes livres d'ailleurs!)
Puis j'ai beaucoup moins aimé les catilinaires ou d'autres dont j'ai dû mal à rappeler à mon cerveau les titres ...

Bon ben Barbe Bleue rentre plutôt dans cette dernière catégorie ... Heureusement je viens juste de le finir sinon j'aurai vite oublié son titre !

Nothomb fait partie de ces auteurs prolifiques qui, à mon humble avis, devraient écrire moins mais mieux ! Elle l'a déjà prouvé, elle peut être géniale, alors pourquoi succombé à l'appel de la rentrée et d'écrire dans le seul but de sortir un nouveau livre, et vite ???

Je l'ai choisi parce que faisant cette lecture (en version conte de Perrault) je me suis dit que ce serait chouette de découvrir cette réécriture !
Alors oui les thèmes sont respectés, on a bien un ogre et des jeunes filles qui disparaissent car tout le monde sait que la curiosité est un vilain défaut ...
Et le début était chouette : cette pétillante jeune fille qui n'a pas peur, qui semble intelligente et prête à relever cet étrange défi ...

Et puis tout s'emballe, ou pas d'ailleurs ! Les dialogues deviennent plats, vides, les filles sont vraiment ''mortes de curisoité'' mais pas nous ! Tout ceci tourne vite au grand n'importe quoi ... Les talents de l'ogre, bien qu'intéressants deviennent vite invraisemblables et faute de sortir des sentiers battus comme je l'espérais, on retombe dans le pseudo merveilleux des contes, sans pour autant être étonnée ou émerveillée !

Bon bof quoi, je n'en garderai pas un souvenir terrible !
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Mon avis:
Il y a quelques semaines, j'ai lu et adoré mon premier roman d'Amélie Nothomb "La nostalgie heureuse". du coup, j'avais vraiment très envie de me lancer dans un autre de ses romans. J'ai pris (un peu au hasard) Barbe Bleue à la bibliothèque et ce n'était peut-être pas un bon choix !

Informations:
"Barbe Bleue" est un roman contemporain de 128 pages. Il se lit très rapidement, car la taille de police est assez grosse.
Ce petit livre comprend 17 chapitres.
Personnage principal : Saturnine Puissant
Personnages secondaires: Elemirio Nibal y Milcar, Corinne, Mélaine, entre autres ...
Un mot sur l'histoire:
Saturnine est une jeune femme belge de 25 ans. Elle partage un appartement à Marne-la-Vallée, avec une amie, Corinne, mais a un grand raz le bol de dormir sur le canapé, c'est pourquoi, elle décide de chercher une colocation à Paris. Elle tombe sur une annonce plutôt alléchante et décide de tenter sa chance. Très rapidement, elle apprend qu'elle a été retenue pour habiter dans une luxueuse demeure, dont le propriétaire est un mystérieux espagnol. Les choses se font très vite puisque quelques heures seulement après sa visite, Saturnine emménage pour de bon dans ce qui est maintenant sa chambre.
En quelques jours, elle va lever le voile sur les secrets de son nouveau colocataire, des secrets particuliers qui mettent la jeune femme dans une situation embarrassante.

Mes ressentis:
Je suis très déçue par ce roman.
Moi qui avais tellement aimé "La nostalgie heureuse", j'avais vraiment envie de me replonger dans un autre livre d'Amélie Nothomb, de retrouver sa plume et de suivre une de ces histoires si particulière et si addictive. Hors là, je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire parce qu'elle ne m'a pas intéressée plus que ça. Les personnages ne m'ont pas attirée non plus. J'ai donc tourné les pages et avancé dans cette histoire sans grand enthousiasme.
Ce que j'ai détesté le plus, ce sont les dialogues entre Saturnine et Elemirio, c'est complètement décalé, très spécifique. D'ailleurs, les personnages sont trop atypiques et j'ai vraiment eu du mal avec eux. Au début Saturnine me semblait être une jeune femme sympathique, peut-être un peu naïve, mais agréable, puis plus l'histoire évolue et plus elle devient mesquine et terne, quant à Elemirio, il est détestable et insignifiant. Vous l'aurez compris, je ne suis pas satisfaite par ce livre, qui n'a clairement pas répondu à mes attentes. J'espérais avoir la même belle surprise que pour ma précédente lecture de cette auteure et ça n'a pas été le cas. Dommage !

Pour conclure:
"Barbe Bleue" est un roman avec une histoire particulière. Je n'ai pas été captivée par ce livre et c'est avec une note de déception que j'ai terminé ce roman. Je ne vous le conseille pas particulièrement, mais si vous êtes curieux, n'hésitez pas à vous faire votre propre avis.
Lien : http://leslecturesdelily.blo..
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Barbe bleue peut peut-être paraître bon si l'on n'est pas familier des romans de Nothomb. Je ne vois en effet pas comment on pourrait encore le trouver plaisant ou même surprenant si l'on a coutume de lire ses romans annuels. J'ai lu ça et là que ce qui plait le plus aux lecteurs sont les échanges musclés entre Saturnine et Don Elemirio. S'il faut bien reconnaître que la romancière est douée pour les conversations aussi vives qu'une partie de ping-pong endiablée, il faut tout de fois noter que celles-ci n'ont plus le goût de ce à quoi nous avions droit dans Hygiène de l'assassin ou Peplum. C'est du déjà vu ! Tout comme la fin, terriblement prévisible. Hélas ! Ce n'était donc pas encore le grand retour d'Amélie Nothomb ...
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On retrouve un peu la structure de « l'hygiène de l'assassin » avec un obsessionnel du nuancier à la place de Prétextat et une Saturnine plus futée que ses prédécesseurs à la place de la journaliste.
Les dialogues sont intelligents mais cette histoire ne m'a pas enthousiasmée, il manque le réel, et l'aisance de la plume ne suffit pas à combler le vide d'une histoire sans queue ni tête ; je préfère de loin sa période japonaise.
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Saturnine cherche appartement et trouve son bonheur, en colocation avec un homme mystérieux dont les huit autres colocataires ont toutes disparu du jour au lendemain : "Ce vide la fit frissonner elle eut l'impression de sentir les huit agonies qui avaient eu lieu dans la pièce et respira à fond.".

Dans ce roman, Amélie Nothomb revisite le mythe de Barbe bleue en le transposant dans la vie actuelle et le Paris du XXIème siècle.
L'idée de départ n'était pas mauvaise, Saturnine est tout le contraire d'une oie blanche, elle a du répondant face à son mystérieux colocataire : "D'où pouvait lui venir cette réputation de séducteur ? Son physique était tout juste acceptable. Il portait les vêtements les plus ordinaires, rien dans son allure ne retenait le regard. Quant à sa conversation, elle n'existait pas. S'il avait fallu lui trouver une qualité, elle aurait eu du mal.", elle ne se laisse pas faire et rien ne la prédestine à subir le même sort que les huit précédentes colocataires.
Quant au personnage masculin, il est plus enclin à agacer qu'autre chose, il est arrogant, sûr de lui, pédant, à la limite précieux, avec une idée de grandeur de son titre espagnol qui frise le ridicule, quant à ses positions sur la colocation : "La colocataire est la femme idéale. Enfin, presque.", ou les femmes, c'est d'une banalité qui n'apporte pas grand-chose.
Ce roman est constitué majoritairement de dialogues, ce qui tend à le faire basculer dans la pièce de théâtre et lui ôte une certaine forme de vie et de mouvement dans le style narratif.
Le style est toujours bon, mais Amélie Nothomb commence à manquer de renouvellement et j'ai lu des romans plus inspirés et plus grinçants que celui-ci qui est prévisible du début à la fin.

"Barbe bleue" aurait pu marquer le renouveau du conte transposé en notre époque moderne mais s'avère au final prévisible et frôle la déception, avec une Amélie Nothomb qui a tendance à ne plus prendre de risque et à se contenter de faire ce qui lui réussit depuis plusieurs années, un nouvel ingrédient dans la recette serait le bienvenu pour renouveler un style qui a perdu de sa superbe et de sa surprise.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Saturnine, jeune femme active qui doit absolument trouver un logement sur Paris, décide de répondre à une annonce alléchante proposant une belle chambre de 40 m², au sein d'un hôtel particulier, pour 500€ par mois. Bien qu'elle trouve cela trop beau pour être vrai, elle se rend sur place pour une petite visite. Les autres visiteurs se trouvent être uniquement des « visiteuses », mais elle remporte tout de même le gros lot puisque le maître des lieux la choisit.

L'homme en question, un certain Don Elemirio Nibal y Milcar, est plutôt mystérieux et assez étrange compte tenu de sa réputation loin d'être rassurante. En effet, il semblerait selon l'une des femmes rencontrée dans la « salle d'attente », que toutes les anciennes colocataires de ce monsieur aient disparu subitement sans laisser de traces. Ceci n'inquiète pas outre mesure notre héroïne, qui décide de n'accorder aucun crédit à ces commérages et devient sa 9ème colocataire.

Vous l'aurez compris avec le titre, Amélie Nothomb a voulu réadapter le célèbre compte La Barbe Bleue, connu principalement pour la version qu'en a fait Charles Perrault. Ce souhait de « modernisation » est en grande partie ce qui m'a poussé à lire ce livre, je vous l'avoue ! Je trouvais le principe très original et non moins osé, alors j'étais curieuse de voir le résultat. Grand mal m'en a prit !
Hormis le fait que l'on est bien loin du style trop « intellectuel » que je redoutais chez elle, Amélie Nothomb ne s'est pas beaucoup foulé il faut le dire. C'est typiquement le genre de roman qu'elle a dû écrire en une semaine, et en prenant son temps !

L'histoire se laisse lire, ce n'est pas non plus médiocre. Mais pourquoi faire d'un tel livre un événement culturel ? Amélie Nothomb écrit un livre par an, et la rumeur dit qu'elle en écrit plusieurs et en choisit un. Lorsque j'ai lu ce dernier je me suis dit que c'était plus que probable, tant les personnages et l'histoire sont fadasses.

Voir ma critique entière sur le blog.
Lien : http://tempeteenroulettes.co..
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