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3,68

sur 2687 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pour la majorité, j'imagine que la cosmétique est un produit destiné aux soins du visage et du corps. Pour le Larousse, se dit aussi de ce qui ne modifie que les apparences, qui ne va pas à l'essentiel. Pour A.Nothomb, la cosmétique est la science de l'ordre universel, la morale suprême qui détermine le monde…
Devant l'ennemi, il faut avancer masqué, modifier ses apparences pour terrasser l'assassin et sauver la morale enfin.
Dans cet huis-clos sans fard, l'emmerdeur se démasque et démaquille le surmoi.
Hihihi, vous n'avez rien compris ! Au début, moi non plus, mais comme « le coupable va vers son châtiment comme l'eau va vers la mer, comme l'offensé va vers sa vengeance », je suis allé, goulûment vers le dénouement au fil de cette lecture tempétueuse comme un torrent, bien balloté, je me suis régalé.
A.Nothomb, dont ce n'est que le deuxième roman que je dévore, me fascine par sa facilité à aborder en quelques phrases des sujets profonds tels que la culpabilité, la croyance où la sexualité.
Alors, ne faites pas la « bouche-en-cul-de-poulage » et venez déguster ses mots.
« Je vous trouve encore beaucoup trop cérébral. C'est à votre peau que je m'adresse, comprenez-vous ? » Hihihi…


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Personne sur le quai. Esprit zen, visage serein, je profite de la quiétude du moment.

La journée démarre sous les meilleurs auspices, les oiseaux pépient dehors. Manque plus que le soleil printanier et les minijupes des passantes pour combler mon bonheur. Assis sur un banc isolé, en plastique rouge clinquant si esthétiquement laid et inconfortable, j'attends la prochaine rame de métro. Elle ne devrait plus tarder maintenant que quelques congénères de mon espèce sont venus occupés de façon éparse quelques bribes du quai, encore désert il y a cinq minutes. le remède à ces attentes qui peuvent parfois s'avérer interminablement longues : un bon bouquin, petit format, passe-partout. Je décide alors de le sortir de ma besace, léger regard autour de moi juste pour m'assurer que le métro n'est pas sur le point d'arriver à quai. Commence alors ma lecture, tranquille, isolé du monde, seul dans mon monde. Un livre sur la cosmétique. Je sens déjà ces odeurs de parfum et de transpiration qui vont naviguer autour de mes récepteurs olfactifs, et émulent quelques étranges sensations entre rêverie et dégoût. Cela sent le musc frais, cela pue la vieillesse aigre, les effluves passent du doux à l'acide, du fruité à l'alcoolisé…

« La cosmétique est la science de l'ordre universel, la morale suprême qui détermine le monde. Ce n'est guère ma faute si les esthéticiennes ont récupéré ce mot, ayant pour unique but de m'induire en erreur… »

Par conséquent, aucun rapport avec la parfumerie, les crèmes de soins pour les mains, pour le visage, pour les pieds, pour le jour ou la nuit, ni avec la cire épilatoire… L'oeil en coin, regard bref à ma gauche, puis sur ma droite. Un type s'est installé sur le fauteuil voisin. Il me regarde, me guette, m'observe, avec insistance même. Je n'ai pas l'impression de le connaître. Il semble vouloir entrer en communication avec moi. Surtout ne pas relever ma tête. Les yeux toujours rivés sur mon bouquin. Qu'est-ce qu'il me veut ?

« - Qui êtes-vous donc ?
- Mon nom est Texel. Textor Texel. »

Et voilà qu'il se met à débiter sa litanie. Avec un accent hollandais, en plus. A part planter des tulipes, fabriquer du gouda ou boire de la Trappe de Koenigshoven sur une musique de Dave… A quoi peut bien servir un hollandais. Tout juste savent-ils jouer au football dans leur uniforme orange. Bon, il s'appelle Textor, et alors ? Est-ce que j'ai une tête à m'appeler Saturnin et à écouter les déboires d'un hollandais en tongs ? Non, moi tout ce que je veux, c'est lire mon bouquin, tranquille, pépère peinard. Et lui qu'il continue à m'emmerder avec ses histoires à dormir debout.

« - Que me demandez-vous, au juste ?
- de m'écouter.
- Il y a des psy, pour ça.
- Pourquoi irais-je chez un psy quand il y a des aéroports pleins de gens désoeuvrés tout disposés à m'écouter ? »

Un discours en forme d'aveu. Il a des remords, ce pauvre type. Et moi qu'est-ce que je dois faire dans ces conditions. L'écouter avec compassion, lui apporter du réconfort, comprendre ses actes ? Mais, ce gars, il pense à moi, un peu, assis sur mon banc ? Je suis en train de lire mon roman, et il s'incruste dans mon univers. Il s'appelle comment, déjà ? J'ai oublié… ah oui, Textor Texel… et pourquoi pas Tyrannosaurus rex… Je ne sais même plus où j'en suis, moi, dans mon bouquin, avec l'autre abruti qui me cause sans cesse. Et pourquoi moi, d'ailleurs ? Voilà une bonne question. Pourquoi est-ce moi qu'il a choisi pour déclarer ses remords, comme si j'avais le pouvoir d'absoudre le moindre de ses péchés, comme si mon visage, si zen et serein du début, lui ouvrait le droit de venir m'importuner impunément. Je ne suis pas seul, ici, dans ce bas monde, sur ce quai de métro, de plus en plus bondé. Tout ça pour l'entendre discutailler sur des histoires de viol et de meurtre. Mais je vais appeler la Police, et qu'on en finisse ainsi ! Les autres passants me regardent maintenant, d'un air louche et méfiant. Ils ne se rendent pas compte de ce qu'il se passe. Ils ne voient pas les gouttes de sueur perlées sur mon front. Ils ne font rien contre cet importun malpoli et mal autrui. Mais, s'il vous plait, aidez-moi, ai-je envie de hurler ! Au risque d‘être pris pour un fou, ou pire un ivrogne aviné de bon matin.

« - Oui, la vie est pleine de ces petits désagréments qui la rendent insane. Bien plus que les problèmes métaphysiques, ce sont les infimes contrariétés qui signalent l'absurdité de l'existence.
- Monsieur, votre philosophie à deux francs cinquante, vous pouvez vous la… »

Bon, OK, j'ai compris le message. Je ne vais pas m'énerver. Aujourd'hui n'est pas un jour pour lire. Je n'ai plus qu'à refermer mon bouquin, que je pressens captivant bien que prévisible. Je regarde une dernière fois la couverture, avant de le refourguer dans ma besace : Amélie Nothomb, « Cosmétique de l'ennemi » ! Je ne vais quand même pas me fracasser la tête contre le mur à cause d'un banlieusard venu emmerder son monde, juste pour le plaisir d'assouvir ses besoins de confessions impudiques.
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Jérôme Angust, homme d'affaires, est bloqué dans un aéroport car son avion est retardé pour une durée indéterminée en raison de problèmes techniques.
Pour passer le temps, il se met à lire lorsqu'il est interrompu par un certain Textor Texel (eh oui, les fameux noms d'Amélie Nothomb ;-)), un hollandais qui le harcèle de sa conversation insensée.

Jérôme cherche à s'en débarrasser en lui demandant de le laisser tranquille, lui disant que sa conversation ne l'intéresse pas le moins du monde. Texel s'en moque, il affirme que "dans la vie, il ne fait que ce qu'il a envie".
Jérôme change de place, Texel le suit, il se bouche les oreilles mais ne peut rester longtemps dans cette position inconfortable. Et l'inconnu continue de lui raconter sa vie où il se prétend coupable de meurtres par exemple : avoir, enfant, prié pour qu'un de ses camarades de classe dont il était jaloux meure, le lendemain le camarade de 8 ans est décédé d'une crise cardiaque incompréhensible ... Les propos de Texel deviennent encore plus confus lorsqu'il s'accuse avoir mangé la nourriture des chats de ses grands-parents et autres absurdités du genre.

Jérôme, excédé, le prend pour un fou jusqu'au moment où ... Texel lui fait d'autres révélations qui vont cette fois atteindre Jérôme le menant de l'indécision au doute puis à la révélation concernant les explications de cet inconnu.

Un roman court de 120 pages qui se lit en en peu plus d'une heure et qui sans être exceptionnel sait pourtant captiver l'intérêt progressif du lecteur.


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Le gros quiproquo, et double qui plus est. le premier, en empruntant cet ouvrage, j'ai cru lire "Cosmétique de l'ennui" et non pas cosmétique de l'ennemi" (bon, là, c'est entièrement de ma faute car après plusieurs nuits sans sommeil réparateur, on peut mettre cela sur ma fatigue et mon état de stress actuel) mais le deuxième est tout simplement du au génie de l'auteure et je ne m'entends pas à vous le dévoiler.

Un homme , Jérôme August, patiente non sans une pointe de nervosité sur les banc d'un aéroport et est fortement contrarié car son avion est annoncé avec plusieurs heures de retard. La débarque un homme qu'il ne connaît pas, un certain Textor Texel qui ne va que faire qu'accroître sa nervosité. Alors qu'il patientait dans ce qu'il espérait être le calme, ce dernier va lui bouffer son énergie vitale en s'incrustant dans la conversation si conversation réelle il y a car il s'agit plutôt d'un monologue. Alors que notre protagoniste n'a absolument pas envie de parler et surtout pas avec cet inconnu qui le révulse dès le premier abord, l'autre ne va pourtant par, comme tout homme respectable, le laisser tranquille avec lui-même mais va pousser le bouchon beaucoup plus loin en lui parlant de lui et des actes les plus répréhensibles qu'il a accompli tout au long de sa vie. Même si ces derniers sont atroces, au-delà du supportables même, pour Texel, ils sont normaux puisqu'il assure les avoir tous accompli par amour. Mais peut-on réellement bouffer de la pâté pou chien, violer et voire même tuer par amour et de surcroît, y prendre un certain plaisir ? Il affirme que oui bien que son interlocuteur d'un jour et forcé, ne soit absolument pas d'accord avec lui sur ce point, tout comme le lecteur d'ailleurs. Cependant, dans son discours, Jérôme August va découvrir une vérité insupportable pour tout esprit humain, à la limite de la folie voire de la schizophrénie (si vous trouvez ce mot trop poussé, je ne peux que vous inviter à découvrir cet ouvrage par vous-mêmes pour découvrir de quoi il retourne et surtout à à quoi il fait réellement allusion).

Un roman pervers, mais très bien manigancé et avec un retournement de situation auquel le lecteur ne s'attend absolument pas ! Si cette lecture m'a perturbée voire même dérangée, c'est que une fois encore, Amélie Nothomb a encore une fois admirablement réussi son coup de théâtre...L'homme est-il Un, soit tout noir soit tout blanc ou se pourrait-il qu'il y ait une part refoulée de cruauté en chacun d'entre nous ? Je le crois tout comme je suis persuadée du contraire ! A découvrir !
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Jubilatoire cette fois encore. Indécence, provocation, cynisme et tous leurs synonymes pour ce roman, 10e du nom. Une overdose de mots pesés - on en redemande - pour une histoire incroyable : dans un hall d'aéroport, un homme vient sciemment, lourdement, en importuner un autre en attendant un avion qui prend du retard. Au fil de cette discussion que l'un refuse, on comprend pourquoi l'autre insiste. Chapeau (!). Est-on forcément un monstre lorsqu'on est sans empathie ? En tout cas, l'ennemi n'est pas toujours celui qu'on croit.
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Cosmétique de l'ennemi est le sixième titre de l'auteure que je lis, mais j'ai toujours la même appréhension lorsque je commence un livre d'Amélie Nothomb. Avec la demoiselle, c'est soit ça passe, soit ça casse et le juste milieu n'est pas de mise. D'ailleurs, je dis toujours la même chose dans l'introduction de mes chroniques « Nothombiennes », mais c'est vraiment le cas…
Le pitch me tentait bien - comme souvent avec ses titres - mais, comme d'habitude, je me méfiais. J'ai trouvé la première partie intéressante bien qu'un peu… « mais où veut-elle en venir ? » « qu'est-ce que c'est encore que cette situation improbable ? »… mais tout s'éclaircit vers les deux tiers du texte et ça m'a plu ! Ce n'est peut-être pas mon Nothomb préféré mais c'est sans doute un de ceux qui me marqueront le plus !

120 pages en police 14 (si ce n'est pas plus !), ça se dévore d'un coup, en une heure environ. le mieux c'est vraiment de l'avaler en une seule fois pour ne pas avoir de coupure dans le dialogue. de toute façon, le texte est conçu pour être lu d'une traite puisqu'il n'y a aucun chapitre ni saut de ligne, juste un gros bloc formé par le dialogue des deux protagonistes…

Tout se déroule en quelques heures, dans le hall d'un aéroport, entre deux hommes qui semblent coupés du reste du monde. On assiste donc au dialogue entre les deux protagonistes, alors qu'ils sont bloqués au sol, en attendant leur vol retardé de quelques heures. L'un des deux, Jérôme August, homme d'affaire, tente tant bien que mal de poursuivre la lecture du livre qu'il a dans les mains alors que l'autre homme, Textor Texel, s'impose et lui tient la grappe, lui racontant son passé et ses premiers pas de meurtrier.
Au début, autant agacé par cet énergumène louche que Jérôme August, le lecteur finit, comme ce dernier, par prendre goût aux propose de Textor Texel et attend la suite de l'histoire avec impatience ! Plus les pages défilent, plus le dialogue se complexifie et le postulat de base s'inverse petit à petit jusqu'à la révélation, finalement pas si extraordinaire que ça, mais bien amenée et qui entraîne une chute qui m'a plu.

Amélie Nothomb place deux hommes dans un aéroport et parvient, avec si peu de choses, à mener un dialogue sur 120 pages sans temps morts et c'est plutôt réussi ! Peu d'éléments au départ mais finalement un texte plus « riche » qu'on aurait pu le penser…

Si j'ai un petit reproche à faire à ce titre (et aux cinq autres que j'ai pu lire de l'auteure), c'est qu'Amélie Nothomb… se contente de faire du Amélie Nothomb ! Même format ou quasiment (entre 100 et 180 pages, en tout cas jamais plus de 200), même intrigue et personnages barrés… ça fonctionne bien, mais un jour, j'aimerais bien croiser l'auteure dans autre chose.
Parce qu'au bout d'un moment, ça sent un peu la solution de facilité… les histoires qu'elle nous propose sont originales, certes, mais c'est du pur Nothomb ! A quand un peu de renouveau chez la Dame au chapeau ?
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..
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Je ne suis pas très fan des romans d'Amélie Nothomb qui ne sont pas autobiographique et pourtant je viens de trouver une exception à cette règle.

J'ai beaucoup aimé ce petit roman qui sur un début simple la rencontre de Textor Textel et Jérôme Angust dans un aéroport va dérouler sur des sujets plus grave.
Le premier aborde le second afin de l'empêcher de lire et lui raconte des épisodes de sa vie quand il a manger les boites destinées aux chats, quand il a souhaité la mort d'un de ses petits camarades et à prier très fort pour que cela arrive.

Puis découle des sujets plus graves que le premier aborde avec le second un viol dans un cimetière puis un meurtre. Je n'en dirais pas plus afin de garder le suspens pour les gens n'ayant pas lu ce livre mais la chute et la fin sont pour moi très bien trouvées.
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Ce que j'aime beaucoup chez Amélie Nothomb, c'est qu'elle est concise. Ce roman fait 120 pages et tout y est dit; il n'y a rien à ajouter.

Une histoire toute simple: un homme, Jérôme Angust, à l'aéroport attend son avion en retard. Soudain un inconnu l'interpelle, lui parle sans arrêt. Cet importun s'appelle Textor Textel. Déjà ce nom est extraordinaire, une subtile allitération en t, en x, propice au bégaiement. Pendant longtemps, j'ai cherché ce qui se cachait derrière ce nom mais finalement j'ai abandonné sans trouver. Si vous avez la clé, je suis preneur.

Textor Texel harcelle Jérôme, l'empêche de lire et assez vite (oui, il n'y a que 120 pages), le ton monte. Il est clair que nos deux protagonistes ont un point commun: une femme. S'ensuit des anecdotes choquantes sur le passé de cette femme.

Le texte est n'est quasiment composé de dialogues ce qui augmente considérablement le rythme alors que l'action se limite à un sinistre hall d'aéroport. Mais quelle verve, quel face à face: d'un côté Jérôme, sobre mais ironique et de l'autre, Texel, provocateur, vindicatif et exubérant. Amélie Nothomb nous apporte ici toute les qualités de sa plume: acide, corrosive, ironique, directe... Il y a même quelques passages d'anthologie.

Ce court roman est une véritable leçon d'écriture. Tout y est calculé: le rythme, les dialogues, la divulgation des secrets se fait au compte-goutte afin de ne laisser aucun répit au lecteur. Tout nous pousse, nous lecteurs, à dévorer ce livre d'un coup. En un mot: EFFICACE. Comme quoi, nul n'est besoin d'écrire des romans-fleuves pour faire un grand moment de littérature.

Parmi les autres romans d'Amélie Nothomb, il fait partie de mes préférés tout comme "L'hygiène de l'assassin", "Les catilinaires", "Acide sulfurique"... le seul qui ne m'ait pas convaincu, jusqu'à présent, reste "Le Robert des noms propres" mais tout est une question de goût voire de moment de lecture.
Lien : http://guidelecture.blogspot..
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Court et synthétique, ce huis-clos ne présente aucun échappatoire, ni pour le lecteur, ni pour le personnage. Une plume caractéristique que l'on reconnaîtrait entre mille et un art du dialogue comme seule Nothomb sait les faire.

Les thèmes exploités n'en sont pas moins identifiables, renouvelés par une verve toujours plus étonnante : les âffres psychologiques d'un personnage autant tortueux que torturé, les désidératas d'une religion qui souffre de la modernité, les élucubrations d'un psychopathe fascinant...

Avec une violence contenue, toujours au bord du politiquement correct, Nothomb évoque les rapports étroits entre la sexualité, la nourriture, l'amour et la mort, mélangeant encore et encore ce quator ravageur, au-delà du bien et du mal et désarçonne le lecteur lambda peu habitué à ce que ses certitudes et son ordre des choses soient détournés.

Enfin, c'est avec une étonnante perspicacité qu'elle interroge l'absurdité de toute chose humaine, renouvelant avec brio les questionnements sans fin que l'existentialisme n'a toujours pas réglès.
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Pas de résumé pour cette critique.

Amélie Nothomb, parfois on aime, parfois on n'aime pas...
Son écriture est délicieusement loufoque !

C'est ce que j'aime dans ses romans, ça se lit comme des petits bonbons, on les déguste, on les savoure, on garde le goût en bouche quelques minutes et ensuite on passe au suivant...

Alors, au suivant !
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