AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,45

sur 1358 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une jeune étudiante de dix-neuf ans, Ange, donne des cours particuliers à un jeune lycéen dyslexique de seize ans, Pie, et va l'éveiller aux bonheurs de la lecture des grandes oeuvres. ● Voilà très longtemps que je n'avais pas goûté au Nothomb de l'année, mais je retrouve bien ici les caractéristiques propres à cette autrice. Il ne fait aucun doute qu'elle possède un sacré talent, mais il fait peut-être encore moins de doute qu'elle le gâche dans les grandes largeurs. Elle se complaît à lâcher annuellement son (tout) petit opus sans se fatiguer, sachant que de toute façon il se vendra, ses fans étant suffisamment nombreux, sans jamais chercher à faire la grande oeuvre dont elle serait capable. C'est tellement dommage. Elle sait écrire sans gras, elle sait ciseler des dialogues, elle sait concevoir des personnages originaux – mais elle bâcle tout ce qu'elle fait. Elle fait le strict minimum. ● Ici nous avons donc un personnage complètement inutile à l'économie du récit : la colocataire, mais il fallait cela pour épaissir un peu le volume du livre. Nous avons une fin totalement, honteusement bâclée. Nous avons des clins d'oeil autobiographiques ou autoréférentiels bien appuyés pour que le lecteur ne puisse pas les manquer. Nous avons un personnage dyslexique guéri en une heure… Ne l'était-il pas ? Il fallait alors peut-être le dire… ● Et malgré tous ces défauts le livre n'est pas fondamentalement mauvais. Il se laisse lire. On imagine ce qu'il aurait pu être si Mme Nothomb avait daigné se donner un peu plus de mal…
Commenter  J’apprécie          13016
29ème édition de l'incontournable de la rentrée d'automne, avec Les Aérostats.


On se délecte du prénom d'un des personnages, une coquetterie que l'auteur glisse régulièrement dans ses écrits. Ici c'est Pie, un jeune homme supposé dyslexique (je dirais plutôt cabochard, je n'ai jamais vu une dyslexie disparaître en une séance de lecture à voix haute, orchestrée par la narratrice dont le prénom est plus courant, mais épicène, Ange). Trois ans séparent les deux protagonistes . Ange se fait fort de faire découvrir au lycéen rebelle mais prêt à puiser dans sa révolte ce qui fera le terreau d'un éveil culturel. Et cela en quelques heures les must de la littérature classique, Stendhal, Homère, Radiguet et quelques autres. Pour un gamin qui déteste la lecture, il acquiert rapidement un niveau de débat littéraire à faire pâlir un prof de français de lycée, même dans une classe motivée et en préparation du bac!

Un troisième personnage s'immisce dans le couple élève-prof, le père de Pie qui épie les leçons et fait son compte-rendu exhaustif à la fin de celle-ci.

Et enfin un autre prof, qui enseigne à Ange la philologie, dans une clace où la jeune fille semble être une sorte de souffre-douleur.

L'ensemble n'est pas désagréable, mais comme à chaque fois, je suis envahie par la voix la voix d'Amélie Nothomb, comme si c'est elle qui me racontait l'histoire lorsque je parcours ces lignes.
Le roman aurait gagné à être plus étoffé, il est extrêmement court et on reste un peu sur sa fin. Même si l'histoire est improbable, elle est le prétexte à jeter un regard original sur les oeuvres citées.

C'est une belle leçon de littérature déguisée en fable moderne.
Commenter  J’apprécie          722

Aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours aimé lire.

A l'instar d'Ange, l'héroïne des Aérostats, ce sont des auteurs comme Hector Malot ou la Comtesse de Ségur qui ont accompagné mon enfance.
Sans oublier les bibliothèques roses puis vertes, les aventures de Bob Morane, les livres dont vous êtes le héros et mes premiers romans policiers dès l'âge de treize ans avec Agatha Christie et Charles Exbrayat.

Ce goût pour la lecture, c'est mon père qui me l'a transmis, et j'en profite encore pour le remercier et lui rendre hommage.
Sans lui je ne serais pas le même lecteur, peut-être même que je ne lirais pas du tout.

Je me souviens encore de ma première lecture imposée, en sixième.
C'était le soleil d'Olympie, de Jean Séverin.
Je n'en n'ai plus aucun souvenir si ce n'est celui d'un profond ennui.
Heureusement que je savais que la littérature ne s'arrêtait pas à ça.

Ange est une étudiante en philologie, à Bruxelles. Elle a dix-neuf ans.
"En Allemagne et en Belgique, la philologie englobe toutes les sciences du langage et suppose une connaissance approfondie du latin et du grec ancien."
Afin de gagner un peu d'argent, elle va proposer des cours de soutien de français à domicile. Grégoire Roussaire la contactera afin qu'elle puisse soigner la dyslexie de son fils Pie, seize ans, auquel la lecture du Rouge et du Noir est imposée.

J'ai trouvé une réflexion très intéressante au sein du roman : "Nous vivions dans une époque ridicule où imposer à un jeune de lire un roman en entier était comme contraire aux droits de l'homme."
Honnêtement, j'ignore quels livres sont désormais proposés au collège ou au lycée désormais. Mais j'ose espérer que ce sont des romans plus attrayants que par le passé. Si les jeunes lisent beaucoup moins que par le passé, c'est aussi parce que leurs parents ne lisent pas.
Inutile de tout mettre sur le dos d'internet et des réseaux sociaux.
Autant à mon sens l'éducation relève du rôle parental, autant le goût de la lecture ( et par son intermédiaire celui de l'orthographe et de la grammaire ) devrait être assuré par l'éducation nationale.
Et je crois sincèrement que les classiques ne peuvent plus remplir cette mission puisque leur lecture est davantage une corvée et qu'il est presque normal de n'en lire qu'un résumé avec une brève analyse sur un site de la toile.

Ne m'en veuillez pas si vous avez adoré leurs livres, mais du collège à la faculté de lettres modernes j'aurais pu être dégoûté de la lecture par Maurice Genevoix, Jean Giono, Stendhal, Racine , Michel Butor et bien d'autres auteurs dont l'exigence avait entraîné le désintérêt.
A l'inverse, c'est avec un certain plaisir que j'ai découvert Herman Hesse, Fiodor Dostoïevski, Emile Zola, Julien Green ou Franz Kafka.
Je garderais toujours en mémoire mon professeur de français de seconde, qui n'a pas hésité à sortir un peu du programme et à nous imposer une vingtaine de fiches de lecture sur des romans ou pièces de théâtre souvent court(e)s pour élargir notre horizon littéraire.

Pour revenir au nouveau roman d'Amélie Nothomb, Ange va très rapidement venir à bout de la dyslexie de son élève, le rouge et le Noir suffira en effet à guérir son élève quand il en lira un extrait à voix haute après l'avoir lu en quarante-huit heures.
Trop fort Pie ! Un jeune homme isolé, malheureux, qui n'avait jamais rien lu d'autre que des articles d'armes sur internet et qui vient à bout en deux jours du pavé De Stendhal tout en étant capable d'en débattre avec son attachante professeur particulière.
Et en vingt-quatre heures, après une nuit blanche, il viendra à bout de l'Iliade d'Homère.

Toute vraisemblance mise de côté, ce millésime 2020 d'Amélie Nothomb n'évoque pas seulement cette façon qu'aura Ange de donner le goût de lire à Pie au travers de différents classiques tels que L'idiot de Dostoïevski, La métamorphose de Kafka ou encore La princesse de Clèves de Madame de la Fayette.
Les aérostats offre différents points de vue sur la richesse de la lecture, et sur les différences qu'il peut y avoir entre les lecteurs qui ont lu un même ouvrage. Ils ne vont pas forcément s'identifier aux même protagonistes, ils ne vont pas forcément interpréter le roman et ses éventuelles métaphores de la même façon, ils n'ont pas non plus les mêmes critères d'appréciation.
"Aimer un roman ne signifie pas nécessairement qu'on aime les personnages."
Et on le voit bien sur Babelio. Aucun roman ne fait l'unanimité parce que tous les lecteurs sont différents, ont une sensibilité propre, et ne recherchent pas la même chose.
Quant aux romans qui plaisent au plus grand nombre, les raisons sont là encore variable. L'un va avoir été envoûté par l'écriture, un autre fasciné par les personnages, un troisième transporté par l'intrigue.
Et il y fort à parier que Les aérostats recevra des critiques enthousiastes, des avis très négatifs ou encore des opinions un peu plus partagées comme la mienne.
Donner un avis sur un livre, c'est presque comme écrire un commentaire composé au baccalauréat. Chacun interprétera ce que l'auteur a rédigé même si ce dernier l'a fait de façon parfois totalement involontaire.

Et puis lire, c'est aussi être libre. Libre de choisir, libre de s'évader.
Et la liberté est l'autre thème principal du roman. Symbolisée par ailleurs par la présence de ces anciens zeppelins gigantesques dans le ciel auxquels le titre fait référence.
Cette liberté, Pie en est totalement dépourvu. Ses parents sont aussi étranges l'un que l'autre, en particulier le père qui surveille chacune des leçons données par notre étudiante.
Prisonnier au sens propre comme au figuré, Pie verra en Ange une personne capable de le sauver, et pas uniquement par le biais de la littérature.
"Quand vous arrivez ici, c'est comme si la vie débarquait. Lorsque vous partez, tout s'éteint."
"Ce garçon était conscient du drame qu'il vivait, il m'appelait à l'aide."
Mais comment l'aider ? Comment s'interposer face à un père odieux qui veut tout contrôler ?

Comme dans la majorité de ses romans, avec une économie de mots propre à son style, Amélie Nothomb va droit à l'essentiel.
Et c'est dommage.
Dommage parce que les personnages d'Ange et de Pie auraient réellement pu être attachants si leur histoire et leur personnalité avaient davantage été mises en relief. Là ils n'auront rien d'inoubliable.
Dommage parce que les réflexions autour de la littérature et des goûts littéraires de chacun autour de débats souvent passionnés entre l'élève et son enseignante ne sont qu'effleurés alors qu'elles auraient méritées d'être approfondies.
Ces différences de ressentis tout comme les appréciations communes après des lectures qui peuvent parfois nous parler ou pas, être interprétées de tellement de façons différentes, auraient pu je pense rendre le roman bien plus riche si l'auteure avait davantage poussé sa réflexion.
D'autant qu'elle est importante puisque notre rôle sur ce site ne consiste pas à mon avis à juste donner son opinion sur une lecture mais aussi à comprendre pourquoi d'autres internautes ont adoré ou détesté la même oeuvre quand leurs avis sont argumentés.
On apprend d'ailleurs qu'il existait déjà des critiques littéraires cinq siècles avant Jésus Christ, à l'époque de l'Iliade et de l'Odyssée.
"Avec l'édition est née la critique littéraire. Et il s'est trouvé un critique, Zoïle, pour déclarer qu'Homère écrivait comme un tâcheron. Eh bien, le public s'est emparé de Zoïle et l'a pendu."

Et puis j'ai trouvé quand même exagéré qu'un jeune homme dyslexique de seize ans n'ayant quasiment jamais lu un livre de sa vie vibre autant à la lecture des grands classiques de la littérature internationale et intemporelle du jour au lendemain. Si je n'avais pas lu depuis mon plus jeune âge, je ne crois pas beaucoup m'avancer en disant que ni Stendhal, ni Homère, ne m'auraient fait passer des nuits blanches, même pour les beaux yeux de ma prof particulière. Certes Pie est un garçon à part mais il aime les mathématiques et pas le français et ça me paraît d'autant plus inconcevable que du jour au lendemain il tombe amoureux des livres sans passer auparavant par des romans young adult à la mode ou des livres adultes à la portée de tous.
En outre il reste quand même beaucoup de zones d'ombre une fois la lecture achevée.

Les aérostats marque donc le retour à la normale d'Amélie Nothomb après l'ambitieux et déconcertant Soif auquel je n'avais pas du tout accroché l'année dernière.
C'est un court roman agréable à lire, sujet à quelques souvenirs pour ma part, qui évoque rapidement quelques idées intéressantes, qui réserve également quelques surprises.
Mais qui à mes yeux n'est tout simplement pas tout à fait abouti.

Commenter  J’apprécie          6016
Depuis que je me suis remise à la lecture, à cette période, je me précipite toujours pour acquérir le nouvel Amélie Nothomb.

Comment vous expliquer ce lien étrange qui me lie à l'auteure ? J'ai de nombreux points communs avec elle... le prénom d'origine... La date de naissance... A un mois près... Elle m'a précédée. Mais ce que j'aime par-dessus tout, c'est le grain de folie qu'elle a et qui me fait défaut !

Pour ne pas faillir à la tradition nothombienne, les personnages d'Amélie Nothomb dans ce roman sont étranges, hors de la norme. Mais avant d'ouvrir ce livre, chacun le savait déjà !

Pourquoi cette invraisemblance par rapport à la dyslexie qui se guérirait simplement en prenant goût à la lecture, sans jamais évoquer la possible erreur de diagnostic ? Parce que l'héroïne n'a que dix-neuf ans ? Peut-être, mais moi ça m'a gênée par rapport à tous ces parents et tous ces professionnels qui luttent pour que les dyslexiques puissent accéder aux apprentissages.

Le thème principal de ce roman concerne le goût de la lecture. Moi qui ai toujours eu ce goût prononcé pour la lecture, qui n'ai pas réussi à le transmettre à mon fils, je suis un peu sur ma faim, parce que, de ce côté, Amélie Nothomb ne creuse pas davantage la question.

C'est donc un joli roman digne d'Amélie Nothomb, avec des dialogues truculents, de très belles phrases (j'ai dû me forcer à me limiter dans mes citations) et une érudition littéraire incomparable. Mais, qu'il s'agisse de la dyslexie ou du goût de la lecture, ça manque de profondeur. Et pour le coup, j'en avais besoin !

Retrouvez-moi en vidéo sur : https://www.facebook.com/Des-livres-dans-mon-coeur-104773758017976
Commenter  J’apprécie          542
Voilà, j'en suis à ma 200e chronique !

Si j'avais dû choisir un/une auteur(e) pour cette 200e, je n'aurais pas pu en choisir un(e) autre, ça ne pouvait être qu'elle : Amélie Nothomb. Je n'ai fait connaissance avec Amélie Nothomb que sur le tard, mais de suite, j'ai été envoûté par sa plume et son érudition. D'aucuns diront que la culture, c'est comme la confiture, moins on en a, plus on l'étale .... Mais je ne suis pas d'accord.

Outre l'auteure, j'aime le personnage. À l'instar de Fabrice Luchini, il n'est pas une de ses interventions radiophoniques ou télévisuelles que je n'ai appréciées. Que j'aimerais les rencontrer tous les deux ...

Mais arrêtons de parler de l'auteure et/ou du personnage et concentrons-nous sur ce dernier roman "Les aérostats".

Comme toujours avec Amélie Nothomb, une fois la lecture commencée, j'ai été suis sous le charme de sa plume, les mots, les phrases, les paragraphes, ... S'enchaînent avec une fluidité déconcertante. À un tel point qu'on ne voit pas le temps et les pages passer. J'ai d'ailleurs terminé ma lecture en une seule soirée. Comme à chaque fois, je me suis retrouvé hors du temps, dans une petite bulle que je ne partageais qu'avec elle pendant tout le temps de ma lecture ... Dommage que ça n'ait pas duré plus longtemps ! Mais ça on en a l'habitude, les romans d'Amélie Nothomb sont toujours courts voire trop courts ! Mais c'est aussi pour ça que je l'aime et que j'attends avec impatience sa sortie de l'année.

Toutefois, ce n'est pas parce que j'ai aimé son style, qui est incomparable, que j'ai aimé ce dernier roman. En effet, à la lecture des premières pages, je me suis dit : "chouette, un thème qui va me plaire", et finalement non ... le début était prometteur puis c'est retombé comme un soufflé. Dommage, car j'aurais aimé voir le thème du rapport des jeunes à la lecture plus approfondi ; moi qui suis tombé dedans tout petit, mais qui n'ai su insuffler cette passion qu'au plus grand de mes fils, les deux autres étant réfractaires à toute lecture.

Qu'à cela ne tienne Madame Nothomb, j'attends la sortie littéraire de l'an prochain avec impatience ! Et qui sait, peut-être nous rencontrerons nous d'ici là.

Commenter  J’apprécie          250
A chaque sortie d Amelie Nothomb, on a soit ceux qui détestent, argumentant qu elle a une écriture simple, trop de dialogues et des histoires semblables, soit ceux qui sont convaincus.

Pour ma part, ce roman m a convaincue.

Ange, étudiante en philologie, donne des cours particuliers à un jeune homme dyslexique. Pour l aider, elle lui fait lire des classiques.

Même si j ai trouvé peu crédible la méthode d imposer de gros romans (certes exceptionnels et de qualite indéniable comme en atteste leur renommée), je me suis laissée embarquer dans l histoire.

J ai été ravie de lire des résumés, informations, et autres avis de l auteur sur les oeuvres citées. J ai parfois ri face aux touches d humour de l auteure de par les réflexions de ses personnages.

Ce n est pas le roman du siècle, mais il m a plu.
Commenter  J’apprécie          210
Ange, une jeune femme étudiante en philologie, est engagée comme professeur de français afin de venir en aide au jeune Pie, 16 ans, dyslexique de son état avec en sainte horreur : les livres. Une mission pour laquelle elle est d'ailleurs grassement rémunérée par le père, un maniaque du contrôle.
Sous l'impulsion de la jeune femme qui lui impose la lecture de classiques, l'adolescent s'élève tel un aérostat dans les airs. Les méthodes d'Ange, loin de convenir au père n'empêche pourtant pas Pie de prendre goût à la lecture et de tomber amoureux d'Ange.

Comme chaque année, me voilà à l'affût de la sortie du dernier roman d'Amélie Nothomb. Autant vous dire qu'après l'excellent « Soif » de l'année dernière, j'étais plus qu'impatiente de découvrir son nouvel opus. Un regain d'inspiration qui m'avait laissé entrevoir la possibilité que la romancière allait enfin se remettre à nous sortir des grands crus. Mais comme dans ses derniers romans, l'auteure retombe vite dans les mêmes travers.
Les intenses dialogues entre Pie et Ange sont littéralement bridés par la brièveté de l'ouvrage. Des protagonistes qui pourraient se révéler intéressants mais dont la personnalité est largement sous-exploitée, donnant une désagréable impression de « bâclage » et de « mission accomplie ».

Bien que la magie de la plume d'Amélie nous captive malgré tout, on termine la lecture avec un goût de trop peu ou plutôt de pneu brûlé. (Les inconditionnels d'Amélie comprendront).
Commenter  J’apprécie          200
Ange, jeune étudiante donne des cours de français à Pie, jeune adolescent solitaire.
Elle lui donnera le goût de la lecture et essayera de lui donner celui de vivre.
Amélie Nothomb, c'est dans un tout autre style, comme Jean d'Ormesson :
un par an, de préférence emprunté.
Je ne suis jamais complètement déçue, mais vite lassée.
Il faut reconnaître son aisance d'écriture, son intelligence.
Comme dans beaucoup de ses livres, une impression de « c'est pas mal mais ça aurait pu être mieux ».
Tout n'est pas vraisemblable. Par exemple :
Un jeune dyslexique qui n'a jamais rien lu ne peut pas du jour au lendemain disserter et pérorer comme une universitaire sur un livre que sa jeune professeure lui a demandé de lire pour le lendemain.
La déclaration d'amour soudaine du prof d'Ange
….........................
Donc, comme d'habitude, une lecture pas désagréable sans plus.
Commenter  J’apprécie          170
Toujours le même sentiment après avoir lu le nouveau roman d'Amélie Nothomb : brillant mais trop court.
Le sujet est très intéressant : Ange est une étudiante en philologie qui vit à Bruxelles, elle va donner des cours à un lycéen soit-disant atteint de dyslexie et doit lui donner le goût de la lecture pour le bac de français. Pie est fils de bourgeois, très solitaire et en colère contre ses parents. Au fil des leçons avec Ange, il va apprendre à apprécier la littérature en lisant " le rouge et le noir" et " l'Illiade". Grâce à la lecture et à la fréquentation d'Ange, il va s'ouvrir un peu plus à la vie et au monde qui l'entoure.
Comme d'habitude, les dialogues sont très bons, les prénoms des personnages originaux. Comme d'habitude, l'atmosphère est assez malsaine. Mais comme d'habitude aussi, la fin est abrupte et semble bâclée. Amélie Nothomb se contente de survoler son sujet et ne l'approfondit pas. Pour moi, elle écrit des contes ou fables pas vraiment des romans et c'est dommage.
C'est distrayant et c'est tout .
Commenter  J’apprécie          171
Les Aérostats est mon premier roman d'Amélie Nothomb une auteure que j'ai découvert sur Instagram qui possède une certaine notoriété dans le monde de la littérature , les avis des lecteurs m'ont encouragé à lire son nouvel ouvrage pour cette rentrée littéraire 2020 paru chez Albin Michel éditions .
Il n'y a pas de doute que la première de couverture est très belle par ces tons de couleurs qui contraste avec le portrait de l'écrivaine qui est assez artistique. Il me semble que la plupart de ces oeuvres la représentent , son empreinte se divulgue instantanément au lecteur .
Ange une étudiante de 19 ans en philologie , qui est l ‘étude de la langue et la littérature par l'analyse de ses textes , va accompagner Pie un jeune homme de 16 ans dyslexique à se connecter avec de grandes oeuvres littéraires afin de l'aider à apprécier la lecture mais est-il vraiment atteint de ce trouble ? Il a suffi d'une écoute attentive et une communication sereine pour que Pie se détache de ses maux comme la solitude et le manque d'affection de ses parents entre autres.
Amélie Nothomb donne le goût pour la lecture dans ce roman et parle de tous les styles littéraires pour donner un sens à sa vie , il n'y a pas de doute que sa qualité de plume est riche , agréable et très fluide mais ce roman manque de profondeur au niveau des personnages , c'est assez creux au niveau des thèmes intégrés . Il se lit d'une traite et laisse un vide … Tout se passe trop vite …
Un roman qui aura sûrement trouvé et trouvera encore beaucoup de lecteurs je n'en doute pas et cette première lecture ne va pas m'empêcher de lire un autre roman de l'auteure.
Lequel me conseillez-vous?

Lien : http://chroniqueuse6.canalbl..
Commenter  J’apprécie          155




Lecteurs (2498) Voir plus



Quiz Voir plus

Les aérostats (Amélie Nothomb)

Pourquoi Grégoire Roussaire embauche-t-il Ange Daulnoy ?

Pour soigner le bégaiement de son fils
Pour soigner la dyslexie de son fils

17 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : Les aérostats de Amélie NothombCréer un quiz sur ce livre

{* *}