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3,62

sur 1561 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je profite de mon voyage retour vers Los Angeles pour lire le dernier Amélie Nothomb.
La rentrée littéraire commence toujours par le dernier Nothomb, vous le savez bien !
L'année dernière, elle explorait les relations mère-fille sous le prisme de la jalousie dans son livre « Frappe toi le coeur. »
Cette année, c'est la vengeance qui a inspiré l'auteur. Un homme, largué par une femme qu'il considère être la femme de sa vie, passe 20 ans à monter sa success life story pour lui coller sa fabuleuse réussite sous le nez en espérant qu'elle en crève de jalousie et qu'elle regrette son choix d'en avoir épousé un autre. Deux victimes à ce plan diabolique : sa femme, Dominique et sa fille Epicène, très loin de se douter qu'elles ne sont que des pions permettant à Claude de construire diaboliquement sa vengeance.
Sont aussi exploitées les relations père-fille, autre thème central du livre.

D'abord, j'ai envie de vous dire que les livres d'Amélie Nothomb sont de plus en plus courts : 162 pages pour celui-là. Prix ? Pareil que d'habitude. Je trouve qu'il y a comme une légère arnaque sur la marchandise, pardon de le dire.
On peut être sacrément bonne auteur, mais asseoir la profondeur des personnages en 160 pages, ce n'est pas donné à tout le monde et je trouve l'exercice très périlleux...

L'histoire n'est pas inintéressante, loin de là, mais elle n'est pas exploitée comme elle le devrait : avec richesse et profondeur.
Elle est pleine de clichés qui m'ont fait soupirer par leur affligeante banalité : par exemple la tartine sur le parfum Chanel N° 5.
« Par quel génie avait-il su que Channel N°5 était la clef de son âme ? Elle l'ignorait mais l'en bénissait. »
Quelqu'un y croit à celle-là ??? L'esprit d'un parfum qui vous libère ?
Encore mieux, c'est le parfum qui va décider de sa vie. de non amoureuse, elle va devenir amoureuse transie. Soit ! À la rigueur… Si on est très fleur bleue, ça peut éventuellement passer. Pour le coup, chez moi, ça n'a pas fonctionné du tout. Bon d'accord, il y a peu, un ami me disait que le romantique du couple ce n'était pas moi… Il faut croire qu'il avait raison : ce n'est pas la genre de cadeau qui me retourne le cerveau. Je suis légèrement terrassée par la nullité des arguments qui décident de changer les sentiments d'une femme.
Evidemment après la mariage et la naissance de la petite fille au prénom bizarre, les choses commencent à merdouiller sévèrement au pays du Chanel N°5. (je vous fais grâce de l'explication du titre, de la définition du mot épicène que vous allez trouver dans toutes les autres chroniques.)
Et puis bonjour les lieux communs :
« La personne qui aime est toujours la plus forte. ». C'est d'une insignifiance affligeante… Exactement l'opposé de ce que je pense profondément. Mais je vous l'ai dit, je ne suis pas la romantique du couple...
« Je suis content de mourrir d'une maladie du poumon. Mon désir de vengeance m'a littéralement asphyxiée. » ??? Confondant de banalité...
Je parle du passage sur la thèse d'agrégation qui a pour sujet le verbe "to crave" ? Pareil, totalement pas crédible.

Bref, j'ai trouvé ça d'une superficialité sans nom, bâclé, sans âme, sans message, sans aucune profondeur. Aucun attachement aux personnages parce qu'on n'en a pas le temps, creux, pâle, sans réelle qualité d'écriture, sans passion.
Un de plus à vendre dans la liste des 20 déjà écrits qui attendent bien au chaud quelque part dans un tiroir.

Alors, j'ai envie de hurler !! Quand je pense que certains auteurs, doués, avec un vrai talent d'écriture vendent leurs bouquins à moins de 2 euros en numérique, juste pour se faire connaitre, et que d'autres, sous prétexte d'avoir déjà un nom, se permettent de vendre à prix d'or une daube pareille, ça me révolte !!
Ca manque de tripes nom d'un chien !! Quand on écrit, il faut mettre ses tripes sur la table non ??? Et le lecteur devrait, lui aussi, avoir mal aux tripes !!!
Pour moi, on en est très très loin dans ce livre. Aucune émotion, nada, le vide absolu.

Alors, pas d'inquiétude, les critiques dithyrambiques sur le génie d'écriture de la dame arrivent et les voix discordantes seront bien vite enterrées !
Et on attendra le suivant... en découvrant des interviews dans tous les magazines ventant LE ROMAN qui ouvre la rentrée littéraire, le nouveau petit bijou de la dame au chapeau, on louera son écriture tellement originale, parfaite, et on aura droit à tous les adjectifs bien dégoulinants qui qualifieront son génie.
Bref, je suis déçue par ce livre sans âme, écrit pour faire du fric !!

Lien : https://audebouquine.blogspo..
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Comme souvent, en refermant le dernier livre d'Amélie Nothomb, je reste insatisfaite. Ses récits sont de plus en plus courts, cela ne lui permet pas de véritablement planter le décor ni de créer des personnages qui existent vraiment.
On dirait un squelette de texte, avec des ébauches d'idées et des ébauches de personnages. C'est dommage car l'idée de départ est bonne, elle s'interroge sur les relations père-fille, sur la haine, la vengeance. Elle glisse quelques mots rares dans son texte au milieu de pas mal de clichés.
Je reconnais néanmoins un style brillant. Mais sitôt lu, sitôt oublié ! Enfin, c'est juste mon avis.
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Un livre qui manque cruellement de subtilités. Un style plat et parfois très scolaire, versant école primaire; des personnages caricaturaux; et surtout une histoire racontée avec gros sabots. Par ailleurs, le mère m'a particulièrement agacée dans son rôle d'huître creuse. le seul avantage du livre est qu'il est lu très vite.
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J'ai donc voulu lire mon Amélie Nothomb, revenir sur des traces que j'avais autrefois aimées, et dont je m'étais détachée assez rapidement. Histoire de savoir si c'était sa faute ou la mienne. Et de savoir de quoi je parle (encore que je ne parle pas vraiment souvent d'Amélie Nothomb, on a les contradictions qu'on peut).

Et bien voila. Je n'ai pas été déçue… Il paraît pourtant que je n'ai que ce que je mérite, c'est ce qui se dit ici.

Cette lecture aura au moins eu l'intérêt de me rappeler ce qu'est (ou n'est pas) la littérature, la différence entre un livre et un objet de consommation.
Même en se disant que c'est du second degré, ça ne passe pas.

Ca commence dès le titre : Les prénoms épicènes. Mot que « personne » ne connaît à part Amélie Nothomb, qui se fait bien briller en daignant le partager avec nous
Un mot épicène est un mot qui n'est pas marqué du point de vue du genre grammatical et peut être employé au masculin et au féminin sans variation de forme .
Et bien oui, quelle idée géniale, les héros s'appellent Claude et Dominique. Et nomment leur fille… Epicène. Hahaha ! Seulement cela ne change rien à rien, n'a aucune place particulière (ni intérêt il faut bien le dire), il s'agit juste d'un titre accroche-chalant.

L'intrigue  est digne du plus basique des romans-photos. On croise là grand amour, passion, vengeance démoniaque, cynisme, fric facile, et autres balourdises. Bref, tout cela est définitif, tout noir ou tout blanc, convenu à en être pathétique, et on n'oublie pas au passage de se tomber dans les bras de bonheur. « Celui qui aime est toujours le gagnant ». Que c'est beau !

Les personnages sont des stéréotypes ambulants. Un couple asymétrique, non pas un médecin et une infirmière, mais un cadre sup et une secrétaire bécasse provinciale, qui croit vivre le grand amour et qui est habilement (?) manipulée. Elle est finalement séduite par … l'achat d'un flacon de Chanel Numéro 5. Fallait oser. Leur fille est très malheureuse (mais très intelligente). Sa meilleure amie est issue d'une famille marocaine de moindre milieu social, où, évidemment, on est beaucoup plus heureux, qui pouvait donc en douter. Elle raisonne comme une adulte revenue de nombreuses expériences. Et ne pas oublier la grande amie de la mère, aristocrate, prénommée si habilement Reine, prénom pas épicène, mais qui pourtant ne manque ni de simplicité, ni de finesse, pas du tout. Ni le beau-père méprisé, encore un provincial impécunieux, mais qui, tadam, « connaissait par coeur des pages et des pages de poésie de Victor Hugo et les récitait de sa voix rocailleuse » (j'insiste sur le mot rocailleuse, si bien choisi)

L'écriture est loin de rattraper quoique ce soit. le style a la platitude d'une rédaction de CM2, exposer des faits ce n'est pas raconter. C'est bourré de dialogues indigents, le vocabulaire ne dépasse pas les 1000 mots, à part 4 ou 5 mots « savants » semés ça et là pour masquer la pauvreté du reste, et montrer la culture si généreusement partagée de Mme Nothomb.

Le seul avantage c'est que c'est court, très court, pourquoi donc se fatiguer sur la quantité quand on néglige la qualité, et que cette indigeste production annuelle, bien orchestrée par le service marketing d'Albin Michel et les médias le petit doigt sur al couture du pantalon est sûre de trouver son public, quoi qu'il arrive ?
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Certes, la production d'Amélie Nothomb est inégale. Les années se suivent et ne se ressemblent pas. Mais là! Quel ennui! Et l'écriture... J'avais l'impression de lire la rédaction d'une collégienne.
J'aime beaucoup le personnage d'A.N, mais avec ce livre, je ne trouve aucun mot pour le défendre.
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L'histoire est prévisible, caricaturale. La plume est simpliste et snob à la fois.
Décidément je ne comprend pas l'engouement que cet écrivain suscite !
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Je n'ai pas trouvé d 'attrait à ce livre, juste de la curiosité. Lire un livre d'Amelie nothomb c'est pour moi comme regarder par le trou de la serrure. L'intérêt réside dans un vieil interdit, pas dans le contenu. J'ai encore regardé par le trou de la serrure. Je me le promets, plus de fascination pour Amélie.
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Pour ne pas mourir trop bête j'ai fini par lire Amélie Nothomb, que les medias passent pour l'incontournable des rentrées littéraires.
Et ben maintenant je sais. de la merde en tube, aucun style, des personnages sans épaisseurs, une histoire qui tient en dix lignes et qu'elle ne cesse d'étirer pour que ça fasse un livre entier.
Le titre ? épicène, juste pour faire vendre. Aucune exploitation du "filon" dans ce (très petit) bouquin.
Une insulte à la littérature...
Ce bouquin doit être utilisé en tant que somnifère, ou de cale pour armoire normande.
Je laisse conclure Eric Naulleau : "L'auteur, on le sait, met son point d'honneur à sortir un nouvel opus chaque année au mois d'août. Lorsque paraît Amélie, l'été expire, et la littérature avec."
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Je referme ce livre en me disant .... cette fois c'est sûr je n'achèterai plus le dernier A. Nothomb ..... j'avais dit la même chose l'année dernière !!!

L'histoire est simple voire simpliste, si ce n'était pas du AN je dirais .... passer votre chemin, mais c'est du Amélie Nothomb ! si on me l'avait donné à l'aveugle j'aurais deviné qu'elle en était l'auteure !
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Reine quitte son amant pour se marier avec Jean-Louis qui a une belle situation et des projets pleins la tête. Son amant, trahi, jure de se venger.

J'avais déjà lu quelques romans d' Amelie Nothomb lorsque j'étais à l'école et je n'avais, à l'époque, pas adhéré à l'écriture. J'ai néanmoins réessayé cette année au vu des nombreux commentaires positifs sur ce nouveau roman. Malheureusement, la magie n'a, une fois de plus, pas opéré chez moi. J'ai trouvé le texte assez plat et l'intrigue d'un entendement extrême.
Bref, assez déçue par ce roman, je ne m'étalerai pas d'avantage.
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